C’est très mal parti. Environ 2000 enseignants boycottent, depuis hier, les soutenances au BTS, suivant un mot d’ordre de trois syndicats. A savoir, le syndicat Solidarité, la Coordination nationale des enseignants du supérieur privé et le Syndicat pour la dignité de l’enseignant du privé. Conséquence, les soutenances que ces enseignants devaient superviser hier jusqu’à mercredi, n’ont pas eu lieu dans les centres retenus. Ces enseignants réclament au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, 1.3 milliard FCfa au titre des indemnités de correction, de participation aux épreuves orales, de secrétariat et de soutenances pour l’année 2014. 5000 enseignants sont concernés par ces arriérés.
Les étudiants parmi lesquels un nombre important vient de l’intérieur du pays, sont repartis la mort dans l’âme. Or, sans soutenance du mémoire, ils demeurent admissibles, donc sans le diplôme de BTS. Mécontents, de nombreux étudiants sont allés demander des explications au cabinet du ministère, situé à la Tour C de la cité administrative, au Plateau où ils ont été reçus par Pr. Nindjin, directeur de l’Enseignement supérieur. Ben Kamagaté, le secrétaire général national du Collectif des étudiants des grandes écoles et élèves de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire (CEGEPT-CI), chef de délégation, a exigé que les étudiants ne soient pas pénalisés par la faute de l’Etat. Il a également suggéré une déconcentration des soutenances pour alléger la tâche aux étudiants de l’intérieur du pays.
Pr. Nindjin a avoué à ses hôtes son impuissance face aux difficultés de trésorerie qui ne permettent pas à l’Etat d’honorer ses engagements. A l’en croire, ce sont environ 40 millions FCfa que l’Etat doit au titre des arriérés 2014 des encadrements de soutenances. Au même moment, un autre groupe d’étudiants s’est rendu à la direction des examens (DOREX) de l’enseignement supérieur, pour lui demander des comptes. Ce sont des portes hermétiquement fermées qu’ils ont trouvées .
Charles Bédé
Les étudiants parmi lesquels un nombre important vient de l’intérieur du pays, sont repartis la mort dans l’âme. Or, sans soutenance du mémoire, ils demeurent admissibles, donc sans le diplôme de BTS. Mécontents, de nombreux étudiants sont allés demander des explications au cabinet du ministère, situé à la Tour C de la cité administrative, au Plateau où ils ont été reçus par Pr. Nindjin, directeur de l’Enseignement supérieur. Ben Kamagaté, le secrétaire général national du Collectif des étudiants des grandes écoles et élèves de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire (CEGEPT-CI), chef de délégation, a exigé que les étudiants ne soient pas pénalisés par la faute de l’Etat. Il a également suggéré une déconcentration des soutenances pour alléger la tâche aux étudiants de l’intérieur du pays.
Pr. Nindjin a avoué à ses hôtes son impuissance face aux difficultés de trésorerie qui ne permettent pas à l’Etat d’honorer ses engagements. A l’en croire, ce sont environ 40 millions FCfa que l’Etat doit au titre des arriérés 2014 des encadrements de soutenances. Au même moment, un autre groupe d’étudiants s’est rendu à la direction des examens (DOREX) de l’enseignement supérieur, pour lui demander des comptes. Ce sont des portes hermétiquement fermées qu’ils ont trouvées .
Charles Bédé