Abidjan (Côte d'Ivoire) - Justin Koné Katinan, porte-parole de l'ex-Président Laurent Gbagbo s’est félicité, vendredi, de la grâce présidentielle annoncée par le chef de l'Etat Alassane Ouattara en faveur de 3100 prisonniers de la crise post-électorale, invitant toutefois le gouvernement à ouvrir un "dialogue franc" avec l'opposition sans exclusion ou préférence pour asseoir les modalités de la réconciliation.
"Je milite pour une réconciliation vraie qui ne peut se faire sans le Président Laurent Gbagbo , le ministre Charles Blé Goudé et tous les autres détenus politiques civils ou militaires. Il faut que le gouvernement ouvre un dialogue franc avec l'opposition sans exclusion ou préférence pour asseoir les modalités de cette réconciliation" a dit Justin Koné Katina dans un entretien à APA.
‘'Je me félicite de la grâce annoncée pour plus de 3000 prisonniers", a-t-il ajouté, soulignant que "la liberté est l'un des tous premiers droits de l'homme et la prison est un lieu abject pour chaque personne".
"Je souhaite une bonne année et un bon retour en famille pour ces heureux élus de cette grâce", a conclu le porte-parole de M. Gbagbo qui dit par ailleurs, "resté circonspect quand à l'impact de toutes ces dernières mesures sur la société ivoirienne qui a étalé au monde la profondeur de sa division pendant la dernière présidentielle (25 octobre 2015) avec un taux d'abstention record".
‘'C'est illusoire de penser que le président Laurent Gbagbo, le ministre Charles Blé Goudé en prison, Simone Gbagbo en prison, des anciens ministres en prison, des militaires généraux, des officiers, sous officiers et des soldats de notre armée qui ont défendu la patrie et qui font la fierté de cette armée, peuvent rester en prison et espérer une réconciliation'', a insisté Katinan Koné.
Le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, jeudi soir, dans son message de nouvel an, une grâce présidentielle pour 3100 détenus de la crise postélectorale.
"(...) Cette décision permettra à des milliers de détenus de recouvrer immédiatement la liberté et à d'autres de voir leur peine réduite. Il s'agit au total de 3.100 personnes. (…) J'invite donc tous mes concitoyens à saisir cette nouvelle opportunité en vue d'un rassemblement de la nation et de la consolidation de la paix ", a conclu Alassane Ouattara.
Cette décision intervient alors que le procès conjoint de Laurent Gbagbo détenu depuis fin novembre 2011 à la Haye et son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, s'ouvre le 28 janvier prochain devant la Cour pénale internationale (CPI).
MC/ls/APA
"Je milite pour une réconciliation vraie qui ne peut se faire sans le Président Laurent Gbagbo , le ministre Charles Blé Goudé et tous les autres détenus politiques civils ou militaires. Il faut que le gouvernement ouvre un dialogue franc avec l'opposition sans exclusion ou préférence pour asseoir les modalités de cette réconciliation" a dit Justin Koné Katina dans un entretien à APA.
‘'Je me félicite de la grâce annoncée pour plus de 3000 prisonniers", a-t-il ajouté, soulignant que "la liberté est l'un des tous premiers droits de l'homme et la prison est un lieu abject pour chaque personne".
"Je souhaite une bonne année et un bon retour en famille pour ces heureux élus de cette grâce", a conclu le porte-parole de M. Gbagbo qui dit par ailleurs, "resté circonspect quand à l'impact de toutes ces dernières mesures sur la société ivoirienne qui a étalé au monde la profondeur de sa division pendant la dernière présidentielle (25 octobre 2015) avec un taux d'abstention record".
‘'C'est illusoire de penser que le président Laurent Gbagbo, le ministre Charles Blé Goudé en prison, Simone Gbagbo en prison, des anciens ministres en prison, des militaires généraux, des officiers, sous officiers et des soldats de notre armée qui ont défendu la patrie et qui font la fierté de cette armée, peuvent rester en prison et espérer une réconciliation'', a insisté Katinan Koné.
Le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, jeudi soir, dans son message de nouvel an, une grâce présidentielle pour 3100 détenus de la crise postélectorale.
"(...) Cette décision permettra à des milliers de détenus de recouvrer immédiatement la liberté et à d'autres de voir leur peine réduite. Il s'agit au total de 3.100 personnes. (…) J'invite donc tous mes concitoyens à saisir cette nouvelle opportunité en vue d'un rassemblement de la nation et de la consolidation de la paix ", a conclu Alassane Ouattara.
Cette décision intervient alors que le procès conjoint de Laurent Gbagbo détenu depuis fin novembre 2011 à la Haye et son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, s'ouvre le 28 janvier prochain devant la Cour pénale internationale (CPI).
MC/ls/APA