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Politique Publié le lundi 4 janvier 2016 | La Tribune Ivoirienne

Soutien au Pan/ Potey Kouao Aimé, président du Caps : ‘’La France fait une erreur en provoquant Soro’’

Pour permettre au président de l’Assemblée nationale de faire face à ces démêlées avec la justice française, des acteurs du monde agricole du Club des amis paysans pour Soro (Caps) ont décidé de mettre un avocat à la disposition de Guillaume Kigbafori Soro.
Invité à se présenter le 21 octobre 2015 en tant que « témoin assisté » dans l’affaire Michel Gbagbo, Guillaume Kigbafori Soro n’avait pas répondu à la convocation. Parti en France en mission pour rencontrer ses homologues Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale française et Gérard Larcher, président du Sénat, et prendre part à la conférence sur le climat Cpo21, le lundi 8 décembre, la juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris, Sabine Kheris a émis un mandat d’amener visant le numéro deux ivoirien. Face à ce qu’ils qualifient « d’erreur », les paysans regroupés au sein du Club des amis paysans pour Soro (Caps), ont décidé d’apporter leur soutien au président de l’Assemblée nationale (Pan). « La France qui est un grand pays fait une erreur en provoquant Soro, le représentant du peuple de Côte d’Ivoire », a martelé Potey Kouao Aimé, président du Caps. Et d’ajouter qu’il est prêt pour accompagner le Pan dans cette bataille juridique: « Nous déclarons ici et maintenant que le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, a tout le soutien de ses amis paysans de Côte d’Ivoire. Nous mettons à sa disposition un avocat pour sa défense contre tous ses détracteurs». Selon le président du Caps, ce soutien au Pan est la conséquence des actions menées par ce dernier en faveur du monde agricole. Il a révélé que chaque année le Pan vole au secours des paysans souffrants de diverses maladies. Potey Kouao Aimé a invité le président Soro à la sérénité. Concernant l’affaire des écoutes téléphoniques au Burkina Faso, le président du Caps a fait une révélation qui a surpris plus d’un : « Le problème des écoutes téléphoniques est un faux problème, ce n’est pas le peuple burkinabé qui l’accuse mais plutôt les réseaux sociaux ».
Arnaud HOUSSOU
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