Abidjan, Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la réforme administrative, Cissé Ibrahim Bacongo, dans une contribution dont copie a été transmise mercredi à l’AIP, s’est attaqué à la limitation du mandat présidentiel telle que stipulé par la Constitution ivoirienne, enclin bientôt, à une révision.
« Il convient d’abroger la limitation de la durée du mandat présidentiel et de revenir à l’ancienne rédaction de la disposition traitant cette question telle que résultant de la constitution de 1960 », a en substance indiqué M. Cissé soulignant avoir « bien conscience du risque de polémique attaché à cette proposition », qui si elle est adoptée, devra faire l’objet de sensibilisation.
Selon Cissé Bacongo, la disposition de la limite de mandat porte des « conséquences fâcheuses ». « Premièrement en l’absence de cadres politiques charismatiques, compétents, crédibles et intègres, pouvant assurer la relève, le peuple peut se trouver comme contraint d’élire un président de la république par défaut, dont la gestion peut le conduire à un désastre, sur tous les plans (…) ».
« Deuxièmement elle peut déboucher sur des crises résurgentes encore plus graves que celles qu’elle est sensée résoudre comme on a pu le constater dans de nombreux pays d’Afrique qui l’ont adopté puis l’ont remis en cause avec plus ou moins de réussite », a fait savoir le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative.
« Au demeurant, dans les grandes démocraties où elle est inscrite dans la constitution, la limitation du mandat présidentiel peut trouver une justification dans le fait que la classe politique regorge de cadres compétents, expérimentés et jouissant d’une légitimité nationale, qui attendent longtemps avant d’accéder au pouvoir », a-t-il conclu.
(AIP)
gak/akn/kam
« Il convient d’abroger la limitation de la durée du mandat présidentiel et de revenir à l’ancienne rédaction de la disposition traitant cette question telle que résultant de la constitution de 1960 », a en substance indiqué M. Cissé soulignant avoir « bien conscience du risque de polémique attaché à cette proposition », qui si elle est adoptée, devra faire l’objet de sensibilisation.
Selon Cissé Bacongo, la disposition de la limite de mandat porte des « conséquences fâcheuses ». « Premièrement en l’absence de cadres politiques charismatiques, compétents, crédibles et intègres, pouvant assurer la relève, le peuple peut se trouver comme contraint d’élire un président de la république par défaut, dont la gestion peut le conduire à un désastre, sur tous les plans (…) ».
« Deuxièmement elle peut déboucher sur des crises résurgentes encore plus graves que celles qu’elle est sensée résoudre comme on a pu le constater dans de nombreux pays d’Afrique qui l’ont adopté puis l’ont remis en cause avec plus ou moins de réussite », a fait savoir le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative.
« Au demeurant, dans les grandes démocraties où elle est inscrite dans la constitution, la limitation du mandat présidentiel peut trouver une justification dans le fait que la classe politique regorge de cadres compétents, expérimentés et jouissant d’une légitimité nationale, qui attendent longtemps avant d’accéder au pouvoir », a-t-il conclu.
(AIP)
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