Les étudiants des grandes écoles en instance de soutenance du Bts ne sont pas contents. Ceux-ci, venus soutenir leurs rapports de stage dans le courant du mois de décembre 2015, ont été renvoyés à la maison. Et pour cause, les épreuves de soutenance du Bts ont purement et simplement été boycottées par les enseignants qui, réclament le paiement des indemnités des soutenances de février et avril 2015. C’est dans ce contexte que la Fédération des élèves et étudiants de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (Fetepci) a produit une déclaration pour se prononcer sur cet état de fait.
« La Fetepci s’insurge face à une telle irresponsabilité et une manque de considération envers l’ensemble des étudiants de la part de notre tutelle qui ont causé d’énormes désagréments aux étudiants », a d’emblée dénoncé Paterne Gbocho, le Sg de cette organisation. Il explique en effet que plusieurs étudiants ont effectué le déplacement depuis l’intérieur du pays, voire l’extérieur juste pour les épreuves de soutenance, occasionnant des frais additionnels. Sans omettre qu’avec le statut d’admissible, il est difficile à ces derniers de postuler à un emploi ou prétendre aux différents concours.
Aussi le porte-parole de la Fetepci n’hésite – t-il pas à accuser le ministère de l’Enseignement supérieur de mauvaise gestion des étudiants des grandes écoles privées. « Nous, étudiants des grandes écoles, estimons que c’en est trop d’être marginalisés et maltraités(…). En plus, les droits d’examen du Bts sont passés de 8000 à 15000 FCfa dont 5000 FCfa pour les frais de dépôt de rapport de stage avec comme prétexte une très bonne organisation des soutenances de rapport de stage. Et malgré tout cela, voici où nous en sommes avec des indemnités non payées et des soutenances boycottées par des enseignants. Face à cette situation, nous demandons le remboursement de nos frais de dépôt de rapport de stage et le paiement des indemnités de nos enseignants », a martelé la Fetepci. Non sans toutefois exiger l’organisation immédiate d’une session de soutenance en remplacement de celle de décembre dernier.
Constant DOSSOU
« La Fetepci s’insurge face à une telle irresponsabilité et une manque de considération envers l’ensemble des étudiants de la part de notre tutelle qui ont causé d’énormes désagréments aux étudiants », a d’emblée dénoncé Paterne Gbocho, le Sg de cette organisation. Il explique en effet que plusieurs étudiants ont effectué le déplacement depuis l’intérieur du pays, voire l’extérieur juste pour les épreuves de soutenance, occasionnant des frais additionnels. Sans omettre qu’avec le statut d’admissible, il est difficile à ces derniers de postuler à un emploi ou prétendre aux différents concours.
Aussi le porte-parole de la Fetepci n’hésite – t-il pas à accuser le ministère de l’Enseignement supérieur de mauvaise gestion des étudiants des grandes écoles privées. « Nous, étudiants des grandes écoles, estimons que c’en est trop d’être marginalisés et maltraités(…). En plus, les droits d’examen du Bts sont passés de 8000 à 15000 FCfa dont 5000 FCfa pour les frais de dépôt de rapport de stage avec comme prétexte une très bonne organisation des soutenances de rapport de stage. Et malgré tout cela, voici où nous en sommes avec des indemnités non payées et des soutenances boycottées par des enseignants. Face à cette situation, nous demandons le remboursement de nos frais de dépôt de rapport de stage et le paiement des indemnités de nos enseignants », a martelé la Fetepci. Non sans toutefois exiger l’organisation immédiate d’une session de soutenance en remplacement de celle de décembre dernier.
Constant DOSSOU