Ceux qui espéraient que l’unité reviendrait au Front populaire ivoirien (Fpi) peuvent déchanter. Pour Marie-Odette Lorougnon, une des personnalités de la fronde, la division entre la direction du parti, incarnée par Pascal Affi N’Guessan, et la dissidence, dirigée par Sangaré Abou Drahamane, est consommée. «Nous assumons la séparation qui s’est opérée au Fpi … Je ne vois pas l’unité du parti… Cette question ne se pose plus… Penser à des discussions au sein du Fpi, c’est difficile pour moi», a définitivement tranché, le samedi 16 janvier, Marie-Odette Lorougnon. Elle a également lancé à la centaine de ses partisans venus l’écouter que «lorsqu’on a craché, on ne ravale plus sa salive. L’eau versée ne peut plus être ramassée. La division est consommée».
Selon Event News qui rapporte l’information Marie- Odette Lorougnon a fait cette déclaration au Baron de Yopougon, à l’occasion de l’investiture du Mouvement gbagboïste de Côte d’Ivoire (Mgci) présidé par Serge Eric Gnakalé.
L’ancienne députée de la commune d’Attécoubé a aussi rappelé aux uns et autres que la position de la dissidence n’a pas changé quant à sa participation aux prochaines élections législatives, municipales et régionales. «La position d’Akoun Laurent n’a pas changé. Nous n’irons pas à ces élections tant que les conditions ne sont pas réunies… On va à des élections pour les gagner. Même si le Fpi est un parti des élections, nous n’allons pas accompagner Ouattara pour légitimer son pouvoir», a-t-elle fait savoir. Avant d’inviter les Ivoiriens à l’union et à la mobilisation autour du procès du président Laurent Gbagbo qui s’ouvre, le 28 janvier prochain, aux Pays-Bas.
Robert KRASSAULT
ciurbaine@yahoo.fr
Selon Event News qui rapporte l’information Marie- Odette Lorougnon a fait cette déclaration au Baron de Yopougon, à l’occasion de l’investiture du Mouvement gbagboïste de Côte d’Ivoire (Mgci) présidé par Serge Eric Gnakalé.
L’ancienne députée de la commune d’Attécoubé a aussi rappelé aux uns et autres que la position de la dissidence n’a pas changé quant à sa participation aux prochaines élections législatives, municipales et régionales. «La position d’Akoun Laurent n’a pas changé. Nous n’irons pas à ces élections tant que les conditions ne sont pas réunies… On va à des élections pour les gagner. Même si le Fpi est un parti des élections, nous n’allons pas accompagner Ouattara pour légitimer son pouvoir», a-t-elle fait savoir. Avant d’inviter les Ivoiriens à l’union et à la mobilisation autour du procès du président Laurent Gbagbo qui s’ouvre, le 28 janvier prochain, aux Pays-Bas.
Robert KRASSAULT
ciurbaine@yahoo.fr