Tabou – Des planteurs d’hévéa du département de Tabou ont plaidé dimanche pour une augmentation du prix de vente du caoutchouc naturel fixé 246 F CFA.
« Nous demandons pardon au Chef de l’Etat, qu’il vienne à notre secours parce que nous mourons de misère. Nombreux parmi nous ne peuvent plus entretenir leurs plantations parce qu’ils n’en n’ont plus les moyens. Des plantations se retrouvent donc dans la brousse parce que les propriétaires ont abandonné », ont déploré des planteurs qui ont requis l’anonymat, lors d’un entretien dimanche avec l’AIP.
Selon eux, le kilogramme de caoutchouc est actuellement à 246 F CFA. Si l’on déduit le coût de la saignée, fixé à 50 F CFA par Kilogramme, en plus des charges liées au transport à l’entretien de la plantation, il ne revient que 200 F CFA au planteur par kilogramme, soit moins de 200.000 F CFA par tonne contre un million F CFA en 2009 et 2010.
« Cette situation fait que nous n’arrivons plus à scolariser nos enfants, nous n’arrivons plus à nous soigner et à supporter les charges de nos familles. On ne sait plus à quel Saint se vouer. Seul le Président de la République peut nous sauver », ont-ils estimé.
(AIP)
bb/tad/kam
« Nous demandons pardon au Chef de l’Etat, qu’il vienne à notre secours parce que nous mourons de misère. Nombreux parmi nous ne peuvent plus entretenir leurs plantations parce qu’ils n’en n’ont plus les moyens. Des plantations se retrouvent donc dans la brousse parce que les propriétaires ont abandonné », ont déploré des planteurs qui ont requis l’anonymat, lors d’un entretien dimanche avec l’AIP.
Selon eux, le kilogramme de caoutchouc est actuellement à 246 F CFA. Si l’on déduit le coût de la saignée, fixé à 50 F CFA par Kilogramme, en plus des charges liées au transport à l’entretien de la plantation, il ne revient que 200 F CFA au planteur par kilogramme, soit moins de 200.000 F CFA par tonne contre un million F CFA en 2009 et 2010.
« Cette situation fait que nous n’arrivons plus à scolariser nos enfants, nous n’arrivons plus à nous soigner et à supporter les charges de nos familles. On ne sait plus à quel Saint se vouer. Seul le Président de la République peut nous sauver », ont-ils estimé.
(AIP)
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