Après un mois d’une mission aux Etats-Unis et en France, Laurent Akoun, président délégué du Fpi pro-Sangaré est rentré au bercail le 18 janvier 2016. Dans ses premières déclarations, s’il s’est réjoui d’une mission réussie, reste que son voyage manqué à La Haye suscite de la polémique chez partenaires et adversaires. Laurent Gbagbo a-t-il refusé de recevoir l’un des chefs de file de la tendance du Fpi qui le place au centre de tout ? Dans cette affaire, c’est la tendance Affi N’Guessan qui raille le président délégué du Fpi, tendance « Gbagbo ou rien ». Pour celle-ci, le fait que Laurent Akoun n’ait pas pu rencontrer Laurent Gbagbo avant de rentrer à Abidjan, est tout un message. Celui, selon lequel, Gbagbo ne se reconnaît pas en Laurent Akoun qui avait introduit une demande auprès de la Cpi pour être reçu par son « chef ». Que s’est-il passé pour que Laurent Akoun écourte son séjour européen sans passer par La Haye ? L’ancien député d’Alépé se refuse à toute polémique. Joint par Tribune Ivoirienne, Laurent Akoun a estimé simplement que « ce débat n’est pas utile » et que ceux qui soulèvent cette polémique devaient s’occuper d’autres choses. « Je ne voudrais pas entrer dans cette polémique parce qu’elle n’est ni utile pour moi ni utile pour le président Gbagbo. J’ai fait ce que j’ai pu. Mais La Haye est une administration et elle a ses pratiques. (…) Ce n’est pas un quelconque désaccord entre le président Gbagbo et moi. Moi je suis allé là où certains pour y aller se cachaient dans une voiture », a coupé court notre interlocuteur.
Dans un communiqué officiel de mise au point, Claude Koudou, secrétaire nationale à la communication, basé à Paris et témoin de l’affaire, a apporté un éclairage, selon lequel Akoun est rentré parce que les délais étaient trop courts « Ayant suivi les demandes de visite, il me faut dire que toutes les demandes ne sont pas forcément instamment portées à la connaissance du Président Laurent Gbagbo. Lorsqu’il a été saisi de la demande de Laurent Akoun – qui est son Président délégué –, les délais étaient finalement trop courts », écrit-il.
S. DEBAILLY
Dans un communiqué officiel de mise au point, Claude Koudou, secrétaire nationale à la communication, basé à Paris et témoin de l’affaire, a apporté un éclairage, selon lequel Akoun est rentré parce que les délais étaient trop courts « Ayant suivi les demandes de visite, il me faut dire que toutes les demandes ne sont pas forcément instamment portées à la connaissance du Président Laurent Gbagbo. Lorsqu’il a été saisi de la demande de Laurent Akoun – qui est son Président délégué –, les délais étaient finalement trop courts », écrit-il.
S. DEBAILLY