Les patrons de presse de Côte d’Ivoire dont les entreprises vivent « l’enfer au quotidien » du fait d’une baisse de plus en plus drastique de leurs ventes, ont plaidé mercredi auprès du Président Alassane Ouattara pour l’instauration d’une « aide publique à la presse » dans le pays.
« C’est l’enfer au quotidien que nous vivons dans notre ferme volonté d’informer les Ivoirien, il faut l’octroi d’une aide public à la presse », a déclaré le porte-parole du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Antoine Assalé Tiémoko, lors de la cérémonie d’échanges de vœux entre le chef de l’Etat et les acteurs des médias au palais de la présidence de la République.
« La presse ivoirienne se meurt. (…) Il faut une fiscalité spéciale pour la presse » car, a en outre souhaité le porte-parole du GEPCI. Il a relevé le « rôle d’intérêt public » des médias dans tout pays et appelé le Président Alassane Ouattara à « faire de l’aide publique à la presse un héritage démocratique et républicain ».
Antoine Assalé Tiémoko a également déploré le fait que l’aide du Fonds soutien et de développement de la presse (FSDP) envers les entreprises de presse a connu une baise vertigineuse de 2014 à 2015, passant de plus de 800 millions de francs CFA à moins de 200 millions de FCFA.
Pour sa part, le chef de l’Etat qui a promis que des efforts seront consentis par le gouvernement pour permettre à la presse d’être plus professionnelle, a surtout insisté auprès des patrons de presse pour que ceux-ci s’érigent « en de véritables entrepreneurs ».
Il a séance tenante donné des instructions pour que le fonds alloué à la presse privée par le FSDP soit revu à la hausse à hauteur de 800 millions de francs CFA.
De 2014 à 2015, l’Etat ivoirien a octroyé une aide cumulée de plus d’un milliards de francs CFA aux entreprises de presse privées, équivalant à neuf mois d’impression.
tm/cmas
« C’est l’enfer au quotidien que nous vivons dans notre ferme volonté d’informer les Ivoirien, il faut l’octroi d’une aide public à la presse », a déclaré le porte-parole du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Antoine Assalé Tiémoko, lors de la cérémonie d’échanges de vœux entre le chef de l’Etat et les acteurs des médias au palais de la présidence de la République.
« La presse ivoirienne se meurt. (…) Il faut une fiscalité spéciale pour la presse » car, a en outre souhaité le porte-parole du GEPCI. Il a relevé le « rôle d’intérêt public » des médias dans tout pays et appelé le Président Alassane Ouattara à « faire de l’aide publique à la presse un héritage démocratique et républicain ».
Antoine Assalé Tiémoko a également déploré le fait que l’aide du Fonds soutien et de développement de la presse (FSDP) envers les entreprises de presse a connu une baise vertigineuse de 2014 à 2015, passant de plus de 800 millions de francs CFA à moins de 200 millions de FCFA.
Pour sa part, le chef de l’Etat qui a promis que des efforts seront consentis par le gouvernement pour permettre à la presse d’être plus professionnelle, a surtout insisté auprès des patrons de presse pour que ceux-ci s’érigent « en de véritables entrepreneurs ».
Il a séance tenante donné des instructions pour que le fonds alloué à la presse privée par le FSDP soit revu à la hausse à hauteur de 800 millions de francs CFA.
De 2014 à 2015, l’Etat ivoirien a octroyé une aide cumulée de plus d’un milliards de francs CFA aux entreprises de presse privées, équivalant à neuf mois d’impression.
tm/cmas