« Je sais que vous êtes conscientes des enjeux. Et un des enjeux, c’est comment nous retrouvons tous les membres de notre parti, tous les camarades qui sont aujourd’hui en prison ou en exil, le président Laurent Gbagbo qui est à La Haye. Les dissensions que nous avons connues ont retardé le processus pour que le président Gbagbo nous revienne. Bientôt, d’ici la fin de ce mois, un procès va commencer. Mais la cause n’est pas perdue. Si jusqu’à présent nous n’avons pu obtenir son retour en Côte d’Ivoire, ne désepérons pas. Ne considérons pas que la cause est perdue. Nous devons continuer à nous battre. Un procès, c’est la manifestation de la vérité. Pour la démonstration de l’innocence ou de la culpabilité des accusés. Ça veut dire qu’il y a plusieurs issues possibles. Et connaissant le président Gbagbo, ayant vécu la lutte qu’il a menée, étant nous-mêmes intimement impliqués dans cette lutte, dans ce procès. Et nous considérant innocents, je dirais même victimes de tout ce qui s’est passé, comment pouvons-nous penser que le président Gbagbo va être condamné ? S’il est condamné ça veut dire que c’est nous tous qui sommes condamnés. Parce que c’est la même lutte que nous avons menée. Et comme nous savons que nous sommes innocents, nous ne pouvons pas être condamnés. Nous sommes donc persuadés que le président Laurent Gbagbo ne peut pas être condamné. Si ce procès a lieu, il aboutira indubitablement à innocenter le président Laurent Gbagbo qui nous reviendra triomphalement en Côte d’Ivoire. Soyons donc confiants et continuons la lutte. Parce que son retour doit être préparé par des gens organisés, des gens debout, des gens triomphants, un parti fort. Cette année, c’est aussi le prélude du grand retour du Fpi, de son fondateur et de tous nos camarades aujourd’hui en difficulté. Que 2016 soit l’année du retour du président Gbagbo parmi nous ».
B.K
B.K