Abidjan (Côte d'Ivoire) - La politique ne doit pas servir de «boîte noire» à la Cour pénale internationale (CPI) qui doit juger à partir de jeudi, l’ex-Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, a estimé, mardi, à Abidjan le meneur de la «branche radicale» du Front populaire ivoirien (FPI) Aboudrahmane Sangaré, appelant de tous ses vœux que le «droit soit dit» par cette Cour pour laquelle il a du «respect».
« Qu'on le veuille ou non, le 28 janvier (2016) quelque chose va se passer. Ca sera le procès de l'insoumission. Nous à notre niveau, nous devrons tout faire pour être présent à ce procès. Nous devrons être présents physiquement et surtout intellectuellement », a déclaré M. Sangaré lors d'une table ronde sur le procès de M. Gbagbo autour du thème «Laurent Gbagbo face au système politico-financier dominant : les enjeux d'un procès historique ».
« Qu'on sache que quelque chose est en train de se passer loin de nous. Qu'on sache que Laurent Gbagbo n'est pas seul et qu'il ne sera jamais seul. Qu'on sache que les démocrates, les patriotes sont avec Laurent Gbagbo », a-t-il poursuivi.
« On a du respect pour la Cour, on a du respect pour les juges, mais le droit doit être dit. Il ne faudrait pas que la politique serve de boîte noire à la CPI. Vous lisez la mémoire de la boîte noire et vous voyez le verdict. On ne peut pas accepter cela », a ajouté Aboudrahmane Sangaré.
Pour lui, en tenant compte du principe de séparation des pouvoirs, il faut que la « politique sorte du prétoire de la CPI et que le droit soit dit. Il faut qu'on sache pourquoi, il (Laurent Gbagbo) est là-bas (à la CPI)».
« Ca nous fait de la peine qu'on pusse parler de criminelle quand on connaît ceux qui ont tué. Mais il y a toujours une justice dans le monde. Forcement la justice vient au bout de l'injustice, forcément la vérité vient au bout du mensonge. Donc gardons espoir », a conclu M. Sangaré.
Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont poursuivis devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité commis lors de la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011. Leur procès conjoint s'ouvre, jeudi à la Haye.
LS/APA
« Qu'on le veuille ou non, le 28 janvier (2016) quelque chose va se passer. Ca sera le procès de l'insoumission. Nous à notre niveau, nous devrons tout faire pour être présent à ce procès. Nous devrons être présents physiquement et surtout intellectuellement », a déclaré M. Sangaré lors d'une table ronde sur le procès de M. Gbagbo autour du thème «Laurent Gbagbo face au système politico-financier dominant : les enjeux d'un procès historique ».
« Qu'on sache que quelque chose est en train de se passer loin de nous. Qu'on sache que Laurent Gbagbo n'est pas seul et qu'il ne sera jamais seul. Qu'on sache que les démocrates, les patriotes sont avec Laurent Gbagbo », a-t-il poursuivi.
« On a du respect pour la Cour, on a du respect pour les juges, mais le droit doit être dit. Il ne faudrait pas que la politique serve de boîte noire à la CPI. Vous lisez la mémoire de la boîte noire et vous voyez le verdict. On ne peut pas accepter cela », a ajouté Aboudrahmane Sangaré.
Pour lui, en tenant compte du principe de séparation des pouvoirs, il faut que la « politique sorte du prétoire de la CPI et que le droit soit dit. Il faut qu'on sache pourquoi, il (Laurent Gbagbo) est là-bas (à la CPI)».
« Ca nous fait de la peine qu'on pusse parler de criminelle quand on connaît ceux qui ont tué. Mais il y a toujours une justice dans le monde. Forcement la justice vient au bout de l'injustice, forcément la vérité vient au bout du mensonge. Donc gardons espoir », a conclu M. Sangaré.
Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont poursuivis devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité commis lors de la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011. Leur procès conjoint s'ouvre, jeudi à la Haye.
LS/APA