A la faveur du 100ème, le Directeur général de A+Médias, société éditrice de « Tribune Ivoirienne », Amos Béonaho fait le bilan de cinq mois de présence régulière sur le marché de la presse. Il apporte quelques précisions et annonce des innovations pour une offre éditoriale plus variée
Monsieur le directeur général, vous êtes à votre centième numéro, quel sentiment après cinq mois de parution régulière ?
C’est un sentiment de joie pour un bébé qui vient de naître. La société A+Média qui existe depuis janvier 2014 et a mis sur le marché, en tant que société d’édition et de communication un quotidien depuis le 31 août 2015 et naturellement, c’est une joie d’atteindre le centième numéro. Nous souhaitons aller au millième numéro et poursuivre notre marche. Je profite donc pour dire merci aux lecteurs qui ont bien accueilli ce quotidien, aux annonceurs qui nous font confiance et puis beaucoup de courage à tout le personnel, la Rédaction, le service commercial et marketing, les agents de bureau et tous ceux qui, au quotidien, apportent leur pierre à cette œuvre commune.
Vous avez choisi l’investigation comme créneau pour ce journal, après cinq mois de parution, pensez-vous avoir eu raison de faire ce choix ?
Oui, c’est une ligne que nous avons choisie. Je rappelle que la ligne éditoriale du journal, c est l’indépendance. Donc « Tribune Ivoirienne » est à égale distance des partis politiques et des intérêts socio-économiques, religieux et autres. C’est un quotidien indépendant. En plus, nous sommes sur la niche de l’investigation. Nous traitons l’information générale, mais nous faisons la part belle à l’investigation, aux grands dossiers, grands reportages, grandes interviews. Evidemment, c’est un travail qui demande beaucoup de temps. On ne peut pas sortir un journal où il n’y a que de grandes enquêtes, mais au moins nous pouvons nous enorgueillir de ce que la plupart des articles que nous produisons sont de grands genres dits nobles, surtout que cela demande beaucoup de temps, de moyens et la coopération de ceux qui détiennent les informations. Or, ici les gens cultivent l’omerta, la rétention de l’information et dans le même temps on reproche aux journalistes de ne pas aller à la source de l’information. Nous essayons d’aller plus loin et nous allons ouvrir toutes portes fermées pour investiguer et donner l’information, la vraie à nos lecteurs, étant entendu que c’est notre devoir.
Au lancement de « Tribune Ivoirienne », beaucoup de rumeurs ont circulé, faisant état de ce que le journal est financé par Affi N’Guessan, président du Fpi. Qu’en est-il exactement ?
Après cinq mois, on peut dire que tout le monde a de la matière pour comprendre si oui ou non, nous sommes financés par Monsieur Affi N’Guessan. Chacun a eu le temps d’apprécier le traitement que nous faisons de l’information et du traitement que nous en avons fait lors de la présidentielle de 2015. Non soyons sérieux ! Des gens ont voulu en vain et inutilement nous entraîner, pour on ne sait quelle raison, dans le conflit interne au Fpi. Mais ils se sont rendus compte que nous n’avons rien à voir avec ces conflits et que nous avons des ambitions plus grandes que de servir des causes de divisions internes à un quelconque parti. Donc « Tribune Ivoirienne » est un quotidien résolument indépendant. Un journal fait par des Ivoiriens, passionnés de journalisme et de communication, qui se sont mis ensemble et amis de longues dates qui investissent dans cette affaire. Il est important de savoir que nous traitons les informations qui concernent le Fpi comme toute autre information. Nous traitons Affi N’Guessan comme nous traitons Sangaré Aboudrahamane, comme nous traitons tous les autres hommes politiques. Ceux qui avaient déjà lancé cette fausse rumeur n’ont plus eu l’honnêteté intellectuelle de revenir sur la place publique pour avouer qu’ils se sont trompés sur notre compte.
Vous affirmiez que « Tribune Ivoirienne » a été bien accueilli par les lecteurs; comment cela s’est-il manifesté ?
Cela s’est manifesté d’abord par les abonnements. Beaucoup de nos lecteurs ont choisi de s’abonner pour recevoir directement le journal. De sorte qu’à ce jour, on ait plus d’abonnés que d’acheteurs à la criée ou qui se rendent dans les kiosques à journaux. C’est pour vous dire à quel point des lecteurs se sont vite attachés au journal et je voudrais leur dire merci pour cette marque de confiance. Nous avons des annonceurs qui nous font également confiance. Quant aux ventes, quelques difficultés se posent à nous dans la distribution d’Edipresse. Beaucoup se plaignent de ce que le journal n’arrive pas vers eux et nous comprenons qu’un seul distributeur ne suffit pas. Mais, en accord avec notre distributeur, nous allons faire de notre mieux pour que les lecteurs soient satisfaits de voir le journal dans tous les points de vente en Côte d’ Ivoire. Au-delà, il y a des lecteurs qui veulent que nous poussions plus loin en nous attaquant à tout. Nous les comprenons, mais il faut dire que le métier a ses règles et il y a des interdits et nous essayons d’allier tout cela à nos dossiers d’investigations pour les satisfaire.
Vous êtes sur un marché concurrentiel avec pratiquement une vingtaine de quotidiens, est-ce que vous n’avez pas des appréhensions pour la suite ?
Les appréhensions, c’est au départ. C’est vrai qu’il y a une vingtaine de quotidiens sur un marché extrêmement concurrentiel. Mais au-delà, il y a une baisse du pouvoir d’achat de l’Ivoirien moyen. Tout cela concourt à la mévente. Soulignons aussi la grande concurrence des médias et autres réseaux sociaux, de l’Internet… Il appartient donc à la presse de s’adapter et à l’Etat de poursuivre son aide à la presse. Au sujet de l’aide à la presse, l’Etat fait des efforts. Tout comme la structure chargée de gérer le Fonds, qu’est le Fonds de soutien au développement de la presse (Fsdp). Les journaux les plus anciens ont déjà une assise financière et bénéficient déjà de cette subvention. Mais il serait logique d’aider ceux qui viennent de commencer, à cause de leur fragilité. Nous avons en notre sein des professionnels du métier, qui ont une longue expérience, mais le marché de la presse a ses dures réalités et nous plaidons auprès des autorités notamment auprès du ministère de la Communication, du Fonds de développement de la presse, du Groupement des éditeurs de presse pour que la subvention soit repartie à toutes les entreprises de presse. L’Unjci a fait sa part, le président de la République qui a revu à la hausse la subvention accordée à la presse a fait sa part. Il a appartient à ceux qui sont chargés de la redistribution de faire également leur part. Quand j’étais président de l’Unjci, mon équipe et moi, nous nous sommes battus pour faire adopter des textes instituant ce fonds. Notre combat n’était donc pas que ce fonds profitent à certains au détriment des autres. Notre démarche était que tout le monde en profite, en tous cas toutes les organisations professionnelles et toutes les entreprises de presse, sans exception. C’est pourquoi, nous disons que « Tribune Ivoirienne » tout comme les quotidiens légalement constitués et qui paraissent régulièrement devraient pouvoir être soutenus à travers ce fonds, plutôt que d’attendre deux ans, alors ce fonds est disponible pour tous. Ce sont d’ailleurs les plus fragiles qui ont besoin de soutien.
Vous avez gravi tous les échelons du métier de journaliste : journaliste professionnel, chef de service, rédacteur en chef, directeur de publication, directeur des ressources humaines… Aujourd’hui, c’est une nouvelle expérience en tant que patron de presse, directeur général d’une maison d’édition. Alors, comment mettez-vous cette expérience au service de votre jeune entreprise ?
Oui effectivement, j’ai fait tout ce parcours, mais il faut ajouter que j’ai dirigé des organisations professionnelles telles que l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire dont je suis membre fondateur et membre d’autres organisations internationales des journalistes. Au passage, j’ai été patron d’une agence de communication, conseiller technique, chef de cabinet ministériel. Une grande expérience donc. En effet, c’est un métier que je connais depuis une vingtaine d’années. Mais en tant que patron de presse, il y a des choses que j’apprends, que je découvre chaque fois, dans la gestion pleine et entière d’une entreprise de presse. Et là, c’est une nouvelle expérience et les charges sont énormes, il y a des obligations imposées aux patrons de presse. Ce n’est donc pas facile. C’est pourquoi partout dans le monde, des aides et autres subventions sont apportées à la presse, parce qu’on estime qu’elle joue un rôle important, d’intérêt public, la défense de la démocratie, la promotion de la bonne gouvernance. Pour répondre à votre question, j’essaie de mettre au service de cette jeune entreprise tout ce que j’ai appris. Mais je ne suis pas seul dans cette aventure exaltante. Il y a mes associés et je me suis entouré de collaborateurs de grande expérience : Ferro M. Bally, le directeur de publication, qui a été aussi Directeur de publication et directeur du développement des rédactions dans des journaux de renom en Côte d’Ivoire; Oula Saint-Claver, le rédacteur en chef, qui a été rédacteur en chef de plusieurs journaux ; vous-même Alain Bouabré, secrétaire général de la Rédaction, vous avez été rédacteur en chef de plusieurs organes de presse; Claude Dassé et Patrice Beket, chefs de services, qui ont occupé ce même statut ailleurs.
Mais pour un journal qui arrive dans un environnement concurrentiel et qui ne bénéficie d’aucune aide, qui n’est adossé à aucun parti politique ni sur un groupe d’intérêt économique, ce n’est pas facile. Mais le problème qui me paraît le plus crucial et qui ronge les entreprises de presse est celui de la distribution. On constate fort malheureusement des difficultés à ce niveau. Les journaux devraient être distribués partout et être accessibles. Il est bon qu’il y ait d’autres maisons de distribution, dans une saine émulation. Cela faciliterait les choses. Il faut qu’aujourd’hui, la presse écrite fasse preuve d’ingéniosité dans ce sens. Mais nous avons notre stratégie pour que « Tribune ivoirienne » soit accessible et lu de tous, malgré les difficultés du moment, afin que l’entreprise soit pérenne. Nous multiplions les actions en interne et nous avons pour mission de réussir ce challenge et nous y arriverons. Nous invitons les lecteurs à acheter et à lire « Tribune ivoirienne » qui fait déjà ses preuves. Et la bonne raison de nous lire, c’est que quand vous lisez « Tribune Ivoirienne » une fois, vous le lirez tous les jours.
Interview réalisée par Alain BOUABRE
Monsieur le directeur général, vous êtes à votre centième numéro, quel sentiment après cinq mois de parution régulière ?
C’est un sentiment de joie pour un bébé qui vient de naître. La société A+Média qui existe depuis janvier 2014 et a mis sur le marché, en tant que société d’édition et de communication un quotidien depuis le 31 août 2015 et naturellement, c’est une joie d’atteindre le centième numéro. Nous souhaitons aller au millième numéro et poursuivre notre marche. Je profite donc pour dire merci aux lecteurs qui ont bien accueilli ce quotidien, aux annonceurs qui nous font confiance et puis beaucoup de courage à tout le personnel, la Rédaction, le service commercial et marketing, les agents de bureau et tous ceux qui, au quotidien, apportent leur pierre à cette œuvre commune.
Vous avez choisi l’investigation comme créneau pour ce journal, après cinq mois de parution, pensez-vous avoir eu raison de faire ce choix ?
Oui, c’est une ligne que nous avons choisie. Je rappelle que la ligne éditoriale du journal, c est l’indépendance. Donc « Tribune Ivoirienne » est à égale distance des partis politiques et des intérêts socio-économiques, religieux et autres. C’est un quotidien indépendant. En plus, nous sommes sur la niche de l’investigation. Nous traitons l’information générale, mais nous faisons la part belle à l’investigation, aux grands dossiers, grands reportages, grandes interviews. Evidemment, c’est un travail qui demande beaucoup de temps. On ne peut pas sortir un journal où il n’y a que de grandes enquêtes, mais au moins nous pouvons nous enorgueillir de ce que la plupart des articles que nous produisons sont de grands genres dits nobles, surtout que cela demande beaucoup de temps, de moyens et la coopération de ceux qui détiennent les informations. Or, ici les gens cultivent l’omerta, la rétention de l’information et dans le même temps on reproche aux journalistes de ne pas aller à la source de l’information. Nous essayons d’aller plus loin et nous allons ouvrir toutes portes fermées pour investiguer et donner l’information, la vraie à nos lecteurs, étant entendu que c’est notre devoir.
Au lancement de « Tribune Ivoirienne », beaucoup de rumeurs ont circulé, faisant état de ce que le journal est financé par Affi N’Guessan, président du Fpi. Qu’en est-il exactement ?
Après cinq mois, on peut dire que tout le monde a de la matière pour comprendre si oui ou non, nous sommes financés par Monsieur Affi N’Guessan. Chacun a eu le temps d’apprécier le traitement que nous faisons de l’information et du traitement que nous en avons fait lors de la présidentielle de 2015. Non soyons sérieux ! Des gens ont voulu en vain et inutilement nous entraîner, pour on ne sait quelle raison, dans le conflit interne au Fpi. Mais ils se sont rendus compte que nous n’avons rien à voir avec ces conflits et que nous avons des ambitions plus grandes que de servir des causes de divisions internes à un quelconque parti. Donc « Tribune Ivoirienne » est un quotidien résolument indépendant. Un journal fait par des Ivoiriens, passionnés de journalisme et de communication, qui se sont mis ensemble et amis de longues dates qui investissent dans cette affaire. Il est important de savoir que nous traitons les informations qui concernent le Fpi comme toute autre information. Nous traitons Affi N’Guessan comme nous traitons Sangaré Aboudrahamane, comme nous traitons tous les autres hommes politiques. Ceux qui avaient déjà lancé cette fausse rumeur n’ont plus eu l’honnêteté intellectuelle de revenir sur la place publique pour avouer qu’ils se sont trompés sur notre compte.
Vous affirmiez que « Tribune Ivoirienne » a été bien accueilli par les lecteurs; comment cela s’est-il manifesté ?
Cela s’est manifesté d’abord par les abonnements. Beaucoup de nos lecteurs ont choisi de s’abonner pour recevoir directement le journal. De sorte qu’à ce jour, on ait plus d’abonnés que d’acheteurs à la criée ou qui se rendent dans les kiosques à journaux. C’est pour vous dire à quel point des lecteurs se sont vite attachés au journal et je voudrais leur dire merci pour cette marque de confiance. Nous avons des annonceurs qui nous font également confiance. Quant aux ventes, quelques difficultés se posent à nous dans la distribution d’Edipresse. Beaucoup se plaignent de ce que le journal n’arrive pas vers eux et nous comprenons qu’un seul distributeur ne suffit pas. Mais, en accord avec notre distributeur, nous allons faire de notre mieux pour que les lecteurs soient satisfaits de voir le journal dans tous les points de vente en Côte d’ Ivoire. Au-delà, il y a des lecteurs qui veulent que nous poussions plus loin en nous attaquant à tout. Nous les comprenons, mais il faut dire que le métier a ses règles et il y a des interdits et nous essayons d’allier tout cela à nos dossiers d’investigations pour les satisfaire.
Vous êtes sur un marché concurrentiel avec pratiquement une vingtaine de quotidiens, est-ce que vous n’avez pas des appréhensions pour la suite ?
Les appréhensions, c’est au départ. C’est vrai qu’il y a une vingtaine de quotidiens sur un marché extrêmement concurrentiel. Mais au-delà, il y a une baisse du pouvoir d’achat de l’Ivoirien moyen. Tout cela concourt à la mévente. Soulignons aussi la grande concurrence des médias et autres réseaux sociaux, de l’Internet… Il appartient donc à la presse de s’adapter et à l’Etat de poursuivre son aide à la presse. Au sujet de l’aide à la presse, l’Etat fait des efforts. Tout comme la structure chargée de gérer le Fonds, qu’est le Fonds de soutien au développement de la presse (Fsdp). Les journaux les plus anciens ont déjà une assise financière et bénéficient déjà de cette subvention. Mais il serait logique d’aider ceux qui viennent de commencer, à cause de leur fragilité. Nous avons en notre sein des professionnels du métier, qui ont une longue expérience, mais le marché de la presse a ses dures réalités et nous plaidons auprès des autorités notamment auprès du ministère de la Communication, du Fonds de développement de la presse, du Groupement des éditeurs de presse pour que la subvention soit repartie à toutes les entreprises de presse. L’Unjci a fait sa part, le président de la République qui a revu à la hausse la subvention accordée à la presse a fait sa part. Il a appartient à ceux qui sont chargés de la redistribution de faire également leur part. Quand j’étais président de l’Unjci, mon équipe et moi, nous nous sommes battus pour faire adopter des textes instituant ce fonds. Notre combat n’était donc pas que ce fonds profitent à certains au détriment des autres. Notre démarche était que tout le monde en profite, en tous cas toutes les organisations professionnelles et toutes les entreprises de presse, sans exception. C’est pourquoi, nous disons que « Tribune Ivoirienne » tout comme les quotidiens légalement constitués et qui paraissent régulièrement devraient pouvoir être soutenus à travers ce fonds, plutôt que d’attendre deux ans, alors ce fonds est disponible pour tous. Ce sont d’ailleurs les plus fragiles qui ont besoin de soutien.
Vous avez gravi tous les échelons du métier de journaliste : journaliste professionnel, chef de service, rédacteur en chef, directeur de publication, directeur des ressources humaines… Aujourd’hui, c’est une nouvelle expérience en tant que patron de presse, directeur général d’une maison d’édition. Alors, comment mettez-vous cette expérience au service de votre jeune entreprise ?
Oui effectivement, j’ai fait tout ce parcours, mais il faut ajouter que j’ai dirigé des organisations professionnelles telles que l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire dont je suis membre fondateur et membre d’autres organisations internationales des journalistes. Au passage, j’ai été patron d’une agence de communication, conseiller technique, chef de cabinet ministériel. Une grande expérience donc. En effet, c’est un métier que je connais depuis une vingtaine d’années. Mais en tant que patron de presse, il y a des choses que j’apprends, que je découvre chaque fois, dans la gestion pleine et entière d’une entreprise de presse. Et là, c’est une nouvelle expérience et les charges sont énormes, il y a des obligations imposées aux patrons de presse. Ce n’est donc pas facile. C’est pourquoi partout dans le monde, des aides et autres subventions sont apportées à la presse, parce qu’on estime qu’elle joue un rôle important, d’intérêt public, la défense de la démocratie, la promotion de la bonne gouvernance. Pour répondre à votre question, j’essaie de mettre au service de cette jeune entreprise tout ce que j’ai appris. Mais je ne suis pas seul dans cette aventure exaltante. Il y a mes associés et je me suis entouré de collaborateurs de grande expérience : Ferro M. Bally, le directeur de publication, qui a été aussi Directeur de publication et directeur du développement des rédactions dans des journaux de renom en Côte d’Ivoire; Oula Saint-Claver, le rédacteur en chef, qui a été rédacteur en chef de plusieurs journaux ; vous-même Alain Bouabré, secrétaire général de la Rédaction, vous avez été rédacteur en chef de plusieurs organes de presse; Claude Dassé et Patrice Beket, chefs de services, qui ont occupé ce même statut ailleurs.
Mais pour un journal qui arrive dans un environnement concurrentiel et qui ne bénéficie d’aucune aide, qui n’est adossé à aucun parti politique ni sur un groupe d’intérêt économique, ce n’est pas facile. Mais le problème qui me paraît le plus crucial et qui ronge les entreprises de presse est celui de la distribution. On constate fort malheureusement des difficultés à ce niveau. Les journaux devraient être distribués partout et être accessibles. Il est bon qu’il y ait d’autres maisons de distribution, dans une saine émulation. Cela faciliterait les choses. Il faut qu’aujourd’hui, la presse écrite fasse preuve d’ingéniosité dans ce sens. Mais nous avons notre stratégie pour que « Tribune ivoirienne » soit accessible et lu de tous, malgré les difficultés du moment, afin que l’entreprise soit pérenne. Nous multiplions les actions en interne et nous avons pour mission de réussir ce challenge et nous y arriverons. Nous invitons les lecteurs à acheter et à lire « Tribune ivoirienne » qui fait déjà ses preuves. Et la bonne raison de nous lire, c’est que quand vous lisez « Tribune Ivoirienne » une fois, vous le lirez tous les jours.
Interview réalisée par Alain BOUABRE