Le président du Haut Conseil des imams et oulémas de Côte d’Ivoire, guide spirituel du Front de la Oummat islamique, Bakary Cherif a animé jeudi une conférence de presse, au cours de laquelle, il a dénoncé ce qu’il considère comme un traitement de faveur des pouvoirs publics au profit du Conseil supérieur des imams de Côte d’Ivoire (COSIM).
Si la liberté de culte est manifeste et frise même le libertinage, l’équité des pouvoirs publics vis-à-vis de toutes les croyances est restée une déclaration de bonne intention, estime Bakary Cherif. Selon le Guide spirituel du Front de la Oummat islamique, « les pouvoirs publics sont complaisants au profit de leurs amis, leurs parents et de ceux qui prolongent leur militantisme politique dans les communautés religieuses ». Il en veut pour preuve le fait qu’en dépit de l’existence de structures imamales légalement constituées, les pouvoirs publics ne choisissent que le COSIM pour représenter toute la communauté musulmane lors des cérémonies nationales officielles ; Présentation des vœux de nouvel an au chef de l’Etat, lors des célébrations de la fête de l’indépendance, et autres.
Comme si cette complaisance devait être appuyée, c’est au COSIM que toutes les autres structures musulmanes doivent émarger pour prendre la part que cette association sœur voudrait leur concéder sur le Fond d’Assistance aux Religions (FAR) que les pouvoirs publics y déposent, a affirmé Bakary Cherif.
Il a indiqué que sur environ un milliard de F CFA mis à la disposition de la communauté musulmane par l’Etat sur une période de cinq ans, le Haut Conseil des Imams et Oulémas de Côte d’Ivoire (HCIO-CI) n’a reçu que un million cinq cent mille francs (1 500 000). « Ce n’est pas une question d’argent. C’est une question de justice dans l’application objective de la laïcité en ses fondamentaux qui sont la liberté de culte et l’égalité de traitement des pouvoirs publics entre toutes les croyances » a tenu à préciser le guide spirituel du Front de la Oummat islamique.
Il s’indigne qu’aujourd’hui des musulmans sont classifiés en deux groupes. Ceux de l’Etat et les autres musulmans. « Que l’Etat apporte son appui financier directement à chaque organisation privée plutôt que de passer par le COSIM », a conclu Bakary Cherif.
Elisée B.
Si la liberté de culte est manifeste et frise même le libertinage, l’équité des pouvoirs publics vis-à-vis de toutes les croyances est restée une déclaration de bonne intention, estime Bakary Cherif. Selon le Guide spirituel du Front de la Oummat islamique, « les pouvoirs publics sont complaisants au profit de leurs amis, leurs parents et de ceux qui prolongent leur militantisme politique dans les communautés religieuses ». Il en veut pour preuve le fait qu’en dépit de l’existence de structures imamales légalement constituées, les pouvoirs publics ne choisissent que le COSIM pour représenter toute la communauté musulmane lors des cérémonies nationales officielles ; Présentation des vœux de nouvel an au chef de l’Etat, lors des célébrations de la fête de l’indépendance, et autres.
Comme si cette complaisance devait être appuyée, c’est au COSIM que toutes les autres structures musulmanes doivent émarger pour prendre la part que cette association sœur voudrait leur concéder sur le Fond d’Assistance aux Religions (FAR) que les pouvoirs publics y déposent, a affirmé Bakary Cherif.
Il a indiqué que sur environ un milliard de F CFA mis à la disposition de la communauté musulmane par l’Etat sur une période de cinq ans, le Haut Conseil des Imams et Oulémas de Côte d’Ivoire (HCIO-CI) n’a reçu que un million cinq cent mille francs (1 500 000). « Ce n’est pas une question d’argent. C’est une question de justice dans l’application objective de la laïcité en ses fondamentaux qui sont la liberté de culte et l’égalité de traitement des pouvoirs publics entre toutes les croyances » a tenu à préciser le guide spirituel du Front de la Oummat islamique.
Il s’indigne qu’aujourd’hui des musulmans sont classifiés en deux groupes. Ceux de l’Etat et les autres musulmans. « Que l’Etat apporte son appui financier directement à chaque organisation privée plutôt que de passer par le COSIM », a conclu Bakary Cherif.
Elisée B.