Des bureaux d’une délégation de la mairie de Bouaké ainsi qu’un véhicule de police et un abri de la société immobilière Sicogere ont été partiellement ou totalement calcinés dans la nuit de mardi à mercredi à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) par des manifestants qui protestaient contre la démolition du petit-marché du quartier Air France au Sud-Est de la ville, a constaté APA sur place.
Ces manifestations menées par des commerçantes et un groupe de jeunes déchaînés contre les forces de l'ordre, ont démarré très tard dans la nuit de mardi et se sont poursuivies mercredi jusqu'à 9h00 Gmt et heure locale.
Le bilan de ce débrayage des commerçants du quartier Air France, qui protestaient contre la démolition de leur marché par la mairie de Bouaké, fait état de plusieurs dégâtsmatériels. L'état civil de Gbêkêkro, un abri de la société immobilière chargée de la reconstruction dudit marché et un véhicule de police du 4ème arrondissement au quartier Air France ont été partiellement ou entièrement calcinés par des incendies provoqués par les manifestants.
Des commerçants interrogés sur cette situation nient toute implication dans ce débordement, soulignant entre autres avoir émis depuis quelques semaines des réserves au service technique de la mairie, concernant le site de relocalisation qui serait «trop exigu».Une source sécuritaire a déclaré à APA qu'aucun manifestant n'a été interpellé à la suite de ces altercations.
CK/ls/APA
Ces manifestations menées par des commerçantes et un groupe de jeunes déchaînés contre les forces de l'ordre, ont démarré très tard dans la nuit de mardi et se sont poursuivies mercredi jusqu'à 9h00 Gmt et heure locale.
Le bilan de ce débrayage des commerçants du quartier Air France, qui protestaient contre la démolition de leur marché par la mairie de Bouaké, fait état de plusieurs dégâtsmatériels. L'état civil de Gbêkêkro, un abri de la société immobilière chargée de la reconstruction dudit marché et un véhicule de police du 4ème arrondissement au quartier Air France ont été partiellement ou entièrement calcinés par des incendies provoqués par les manifestants.
Des commerçants interrogés sur cette situation nient toute implication dans ce débordement, soulignant entre autres avoir émis depuis quelques semaines des réserves au service technique de la mairie, concernant le site de relocalisation qui serait «trop exigu».Une source sécuritaire a déclaré à APA qu'aucun manifestant n'a été interpellé à la suite de ces altercations.
CK/ls/APA