La Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes des crises successives (Conariv) a réagi, lundi dernier, aux accusations de malversations et corruption formulées, récemment, par le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (Cvci). C’était lors d’un point de presse, au siège de la structure, à Cocody. Pr. Séry Bailly, porte-parole de la Conariv, a apporté un cinglant démenti aux allégations du responsable du Collectif des victimes, en exposant les faits en question.
Sur le racket supposé de deux agents de la Conariv à Yopougon, il a expliqué que, le lundi 15 juin 2015, les points focaux Conariv de Yopougon, en l’occurrence Kader Dogoni et Koné Seydou, ont été informés par les victimes de ce que des membres de l’Ong Cvci de M. Diaby auditionnaient des victimes. Les deux points focaux se sont rendus sur place pour vérifier les informations. Ils ont demandé aux victimes de ne plus se faire recenser par l’Ong, mais plutôt de se rendre dans les centres de la Conariv à Yopougon. De retour dans leurs centres respectifs, ils se voyaient convoqués au 16ème arrondissement de police. Là, on leur a signifié des charges d’agression physique sur les agents de l’Ong. Séry Bailly a indiqué que le président Diaby a lui-même reconnu les faits et précisé que l’argent perçu servait de frais d’adhésion. Le conférencier a souligné l’écart entre la présentation des faits. Qui témoigne de la volonté des responsables du Collectif de jeter l’opprobre sur la Conariv.
Le Collectif des victimes estime à plus de 43000 le nombre de personnes qui ont dû débourser des sommes d’argent pour se faire identifier et s’inscrire sur la liste des victimes de la Conariv.
Séry Bailly se défend. «De telles projections n’ont pas d’autre but que de diffamer en donnant un vernis sérieux au discours. Ce chiffre représenterait environ le tiers des personnes recensées. Si une personne sur trois avait dû payer pour se faire recenser, cela aurait produit un tel scandale que le Cvci n’aurait pas été seul à s’en émouvoir. Ce n’est pas vraisemblable. Mais ce qui compte, c’est la volonté de nuire», dira-t-il.
César ébrokié
Sur le racket supposé de deux agents de la Conariv à Yopougon, il a expliqué que, le lundi 15 juin 2015, les points focaux Conariv de Yopougon, en l’occurrence Kader Dogoni et Koné Seydou, ont été informés par les victimes de ce que des membres de l’Ong Cvci de M. Diaby auditionnaient des victimes. Les deux points focaux se sont rendus sur place pour vérifier les informations. Ils ont demandé aux victimes de ne plus se faire recenser par l’Ong, mais plutôt de se rendre dans les centres de la Conariv à Yopougon. De retour dans leurs centres respectifs, ils se voyaient convoqués au 16ème arrondissement de police. Là, on leur a signifié des charges d’agression physique sur les agents de l’Ong. Séry Bailly a indiqué que le président Diaby a lui-même reconnu les faits et précisé que l’argent perçu servait de frais d’adhésion. Le conférencier a souligné l’écart entre la présentation des faits. Qui témoigne de la volonté des responsables du Collectif de jeter l’opprobre sur la Conariv.
Le Collectif des victimes estime à plus de 43000 le nombre de personnes qui ont dû débourser des sommes d’argent pour se faire identifier et s’inscrire sur la liste des victimes de la Conariv.
Séry Bailly se défend. «De telles projections n’ont pas d’autre but que de diffamer en donnant un vernis sérieux au discours. Ce chiffre représenterait environ le tiers des personnes recensées. Si une personne sur trois avait dû payer pour se faire recenser, cela aurait produit un tel scandale que le Cvci n’aurait pas été seul à s’en émouvoir. Ce n’est pas vraisemblable. Mais ce qui compte, c’est la volonté de nuire», dira-t-il.
César ébrokié