Le projet de l’école obligatoire semble ne plus être une vue de l’esprit. Cette politique est rentrée dans sa phase pratique lors d’une cérémonie officielle présidée par la ministre Kandia Camara à Bouaké dans la région du Gbêkê le samedi 6 février 2016. A cette occasion, la ministre de l’Education nationale a profité pour mettre en garde les Comités de gestion des établissements de Côte d’Ivoire.
Selon elle, les nombreuses cotisations infligées aux élèves ne doivent pas constituer un frein à l’initiative du gouvernement. « Les cotisations des Coges doivent être exceptionnelles. Elles ne doivent pas excéder la somme de 3000 FCFA », a-t-elle précisé avant d’ajouter que la politique de scolarisation obligatoire exige le respect de la cartographie des écoles dans la construction des établissements afin de faciliter la répartition des enseignants. Sidibé Yaya, inspecteur de l’enseignement technique de la région a révélé des chiffres alarmants des enfants déscolarisés. « 37% des enfants de 6 à 11 ans sont hors du système scolaire. 9,4% des enfants ont abandonné les études et 28% des enfants n’ont jamais été scolarisés. Sur 3. 370. 788 élèves au primaire, environ 31% sont sans extrait de naissance, 21% des enfants sont loin de l’école », a –t-il indiqué. La ministre Kandia Camara a mentionné que l’éducation est une richesse. C’est pour cette raison que la Côte d’Ivoire s’est dotée d’une loi la rendant obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans. Tous les acteurs du système scolaire sont prévenus afin d’œuvrer à l’avancement de la politique de l’école obligatoire initiée par Ouattara et son gouvernement.
La politique de l'école "obligatoire" pour les enfants de 6 à 16 ans en Côte d'Ivoire est une mesure qui devrait donner à toutes les enfants vivant sur le territoire nationale le droit à l’éducation, à une formation de qualité, selon le Président Ouattara, à l’issue d’un séminaire gouvernemental sur le sujet le mercredi 30 juillet 2015. Cette initiative coûte 700 milliards de francs, dont une grande partie est destinée à payer les salaires de près de 5.000 instituteurs et professeurs de collèges à recruter.
Dimitry Chrysostome
Selon elle, les nombreuses cotisations infligées aux élèves ne doivent pas constituer un frein à l’initiative du gouvernement. « Les cotisations des Coges doivent être exceptionnelles. Elles ne doivent pas excéder la somme de 3000 FCFA », a-t-elle précisé avant d’ajouter que la politique de scolarisation obligatoire exige le respect de la cartographie des écoles dans la construction des établissements afin de faciliter la répartition des enseignants. Sidibé Yaya, inspecteur de l’enseignement technique de la région a révélé des chiffres alarmants des enfants déscolarisés. « 37% des enfants de 6 à 11 ans sont hors du système scolaire. 9,4% des enfants ont abandonné les études et 28% des enfants n’ont jamais été scolarisés. Sur 3. 370. 788 élèves au primaire, environ 31% sont sans extrait de naissance, 21% des enfants sont loin de l’école », a –t-il indiqué. La ministre Kandia Camara a mentionné que l’éducation est une richesse. C’est pour cette raison que la Côte d’Ivoire s’est dotée d’une loi la rendant obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans. Tous les acteurs du système scolaire sont prévenus afin d’œuvrer à l’avancement de la politique de l’école obligatoire initiée par Ouattara et son gouvernement.
La politique de l'école "obligatoire" pour les enfants de 6 à 16 ans en Côte d'Ivoire est une mesure qui devrait donner à toutes les enfants vivant sur le territoire nationale le droit à l’éducation, à une formation de qualité, selon le Président Ouattara, à l’issue d’un séminaire gouvernemental sur le sujet le mercredi 30 juillet 2015. Cette initiative coûte 700 milliards de francs, dont une grande partie est destinée à payer les salaires de près de 5.000 instituteurs et professeurs de collèges à recruter.
Dimitry Chrysostome