La sixième journée d’audience dans le cadre du procès de l’ex-chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre chargé de la Promotion de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, s’est ouverte ce lundi avec la mise en garde du Président de la Cour, le juge Cuno Tarfusser, à quiconque de ne pas dévoiler l’identité des témoins protégés.
Nul n’a le droit de faire quoi que ce soit qui pourrait dévoiler l’identité des témoins protégés, a indiqué le Juge président. Précisant que dévoiler l’identité d’un témoin protégé est un « délit » donc passible de poursuite. Si cette mise en garde concerne tout le monde, le juge Cuno Tarfusser a tenu à citer notamment les bloggeur, les utilisateurs des réseaux sociaux, les journalistes présents dans le prétoire, et l’ensemble des acteurs impliqués dans le procès. « Les journalistes doivent prendre en compte leur droit mais aussi leur devoir de donner la vraie information. Ils doivent recourir à leurs propres responsabilités », a-t-il insisté.
Concernant les accusations ou insinuations qui tendent à faire croire que le procès de l’ex-président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé est politique, le président de la Cour s’est voulu formel. « La CPI est une Cour qui dit le droit, elle n’est pas une arène politique. Les règles de droit appliquées dans cette Cour sont reconnues par la communauté internationale et la Côte d’Ivoire, qui a ratifié le Statut », a expliqué le juge Cuno Tarfusser.
Après ces précisions et cette mise au point, l’audience s’est poursuivie avec l’interrogatoire du témoin P 547 par la Défense.
Elisée B.
Nul n’a le droit de faire quoi que ce soit qui pourrait dévoiler l’identité des témoins protégés, a indiqué le Juge président. Précisant que dévoiler l’identité d’un témoin protégé est un « délit » donc passible de poursuite. Si cette mise en garde concerne tout le monde, le juge Cuno Tarfusser a tenu à citer notamment les bloggeur, les utilisateurs des réseaux sociaux, les journalistes présents dans le prétoire, et l’ensemble des acteurs impliqués dans le procès. « Les journalistes doivent prendre en compte leur droit mais aussi leur devoir de donner la vraie information. Ils doivent recourir à leurs propres responsabilités », a-t-il insisté.
Concernant les accusations ou insinuations qui tendent à faire croire que le procès de l’ex-président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé est politique, le président de la Cour s’est voulu formel. « La CPI est une Cour qui dit le droit, elle n’est pas une arène politique. Les règles de droit appliquées dans cette Cour sont reconnues par la communauté internationale et la Côte d’Ivoire, qui a ratifié le Statut », a expliqué le juge Cuno Tarfusser.
Après ces précisions et cette mise au point, l’audience s’est poursuivie avec l’interrogatoire du témoin P 547 par la Défense.
Elisée B.