«Depuis 6h, nous sommes devant le service contentieux pour attester que nous avons payé nos frais d’inscription. Il est 16h mais nous n’avons pas encore eu accès à la salle. Pis, des amis et connaissances des agents du service font fi du rang que nous avons dressé pour se retrouver à l’intérieur du bureau». C’est en ces termes que D.A, étudiant en master de sociologie, a exprimé vendredi dernier, sa colère face à la lenteur des agents du service contentieux lors de la vérification de la base de donnée des étudiants inscrits au titre de l’année académique 2014-2015.
Loin du restaurant universitaire et ayant à cœur de vérifier leurs inscriptions, les étudiants acceptent de patienter avec la peur au ventre : «Je suis à mon 4ème sachet de beignets que j’achète sans compter les sachets d’eau pour tenter de faire face à la faim qui me tracasse», explique G.C, une étudiante en licence de géographie. Avant de se plaindre en ces termes : «C’est inadmissible qu’un étudiant ait payé son droit d’inscription et, bien qu’il soit en possession de son reçu cacheté portant les références de l’agent de la scolarité, soit traité de fraudeur. Des enquêtes sont en cours, et on annonce la rentrée académique. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Bakayoko, doit se saisir du problème de détournement dont nous attendons tous l’issue». Fatigué et désespéré, D.H, étudiant en master de philosophie, décide de regagner son domicile. Il est rejoint par d’autres étudiants qui également jettent l’éponge tout en colère.
Un refus catégorique est opposé à notre équipe de reportage qui a tenté d’avoir la version des faits des agents. Au moment où, nous quittions les lieux à 17h, quelques étudiants patientaient encore mais n’espéraient plus être reçus.
Landry KOUDOU
Loin du restaurant universitaire et ayant à cœur de vérifier leurs inscriptions, les étudiants acceptent de patienter avec la peur au ventre : «Je suis à mon 4ème sachet de beignets que j’achète sans compter les sachets d’eau pour tenter de faire face à la faim qui me tracasse», explique G.C, une étudiante en licence de géographie. Avant de se plaindre en ces termes : «C’est inadmissible qu’un étudiant ait payé son droit d’inscription et, bien qu’il soit en possession de son reçu cacheté portant les références de l’agent de la scolarité, soit traité de fraudeur. Des enquêtes sont en cours, et on annonce la rentrée académique. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Bakayoko, doit se saisir du problème de détournement dont nous attendons tous l’issue». Fatigué et désespéré, D.H, étudiant en master de philosophie, décide de regagner son domicile. Il est rejoint par d’autres étudiants qui également jettent l’éponge tout en colère.
Un refus catégorique est opposé à notre équipe de reportage qui a tenté d’avoir la version des faits des agents. Au moment où, nous quittions les lieux à 17h, quelques étudiants patientaient encore mais n’espéraient plus être reçus.
Landry KOUDOU