Ce mercredi 10 février ou mercredi des Cendres marque l’entrée en carême des chrétiens catholiques, un temps de préparation à la fête de Pâque. Ce jour est l’occasion d’une messe, au cours de laquelle le prêtre trace une croix avec de la cendre sur le front des fidèles, ceci en accord avec le livre de la Genèse : «C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière». Les cendres proviennent des rameaux bénis l’année dernière. Cette tradition émane de la culture juive, où on se couvrait de cendre pour marquer la conversion ou la pénitence.
Cette année, nous sommes dans l’année extraordinaire du jubilé de la miséricorde, décrétée par sa Sainteté le Pape François, le 8 décembre 2015. «Notre carême doit avoir le parfum de la miséricorde. Nous devons avoir l’esprit de miséricorde en accueillant cette miséricorde que Dieu nous donne. Nous devons passer par le chemin de la miséricorde qui est le pilier qui soutient l’église. Les 40 jours de jeûnes sont un symbole. C’est la symbolique des 40 jours du Christ au désert. Les 40 jours ramènent aussi au temps passé par Moïse sur le Mont Sinaï. C’est également la symbolique des 40 jours de marche du prophète Eli avant sa rencontre avec Dieu (1 Roi chapitre 19 versets 5). Il faut aussi relever les 40 jours de Noé dans l’arche et enfin les 40 jours de pénitence de Jonas pour obtenir de pardon de Dieu afin qu’il ne détruise pas la ville païenne de Ninive», a expliqué un prêtre.
Au niveau des prêtres comme des fidèles laïcs, ce sont les mêmes dispositions. Il faut être dans une attitude de prière, de recueillement, de conversion, de pénitence et de jeûne. Le mercredi des cendres et le vendredi saint sont des moments de jeûnes obligatoires. Jeûner, c’est se priver de … Mais pour ceux qui ne peuvent pas jeûner pour certaines raisons (la maladie, l’âge, l’allaitement, ou autres indisponibilités), peuvent se priver de quelque chose d’autre pour garder ce moment de recueillement et de pénitence.
Djè Abel
Cette année, nous sommes dans l’année extraordinaire du jubilé de la miséricorde, décrétée par sa Sainteté le Pape François, le 8 décembre 2015. «Notre carême doit avoir le parfum de la miséricorde. Nous devons avoir l’esprit de miséricorde en accueillant cette miséricorde que Dieu nous donne. Nous devons passer par le chemin de la miséricorde qui est le pilier qui soutient l’église. Les 40 jours de jeûnes sont un symbole. C’est la symbolique des 40 jours du Christ au désert. Les 40 jours ramènent aussi au temps passé par Moïse sur le Mont Sinaï. C’est également la symbolique des 40 jours de marche du prophète Eli avant sa rencontre avec Dieu (1 Roi chapitre 19 versets 5). Il faut aussi relever les 40 jours de Noé dans l’arche et enfin les 40 jours de pénitence de Jonas pour obtenir de pardon de Dieu afin qu’il ne détruise pas la ville païenne de Ninive», a expliqué un prêtre.
Au niveau des prêtres comme des fidèles laïcs, ce sont les mêmes dispositions. Il faut être dans une attitude de prière, de recueillement, de conversion, de pénitence et de jeûne. Le mercredi des cendres et le vendredi saint sont des moments de jeûnes obligatoires. Jeûner, c’est se priver de … Mais pour ceux qui ne peuvent pas jeûner pour certaines raisons (la maladie, l’âge, l’allaitement, ou autres indisponibilités), peuvent se priver de quelque chose d’autre pour garder ce moment de recueillement et de pénitence.
Djè Abel
