Dans les années 2007-2008, le showbiz ivoirien a été secoué par une vague de disparition d’artistes au nombre desquels Joëlle C, alors que sa carrière avait atteint sa vitesse de croisière. Rongée par un mal pernicieux, Joëlle C a tiré sa révérence le 14 février 2008 à l’âge de 38 ans. A la veille de la commémoration de sa mort, Tribune Ivoirienne ouvre cette lucarne pour partager les souvenirs de l’artiste.
Joëlle C, à l’état civil Séka Yaba Joëlle, née le 13 juillet 1970. Très tôt piquée par le virus de la musique, c’est au sein de l’orchestre ‘Acikongo’ que Joëlle fait ses premiers pas à partir de 1984 en tant que choriste. Déterminée à réussir, un an seulement a suffi à mademoiselle Yaba pour convaincre. L’année qui a suivi, elle intègre le ‘TP Audiorama’, l’un des meilleurs orchestres, dit-on, à l’époque, du pays attié.
Son talent se bonifiant du jour au lendemain, elle se fait une place au sein de l’orchestre du Groupement aérien de transport et de liaison (Gatl, Armée de l’air) grâce à Monique Séka qui la présenta à John Chahin Sombo, le patron de l’orchestre. En parallèle avec l’ensemble orchestral du Gatl, la princesse Attié parfait son art dans ‘Le Grand Colombia’, l’orchestre familial créé par Okoi Séka Athanase.
Celle qui deviendra plus tard, Joëlle C ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. En 1990, elle fait la rencontre de Gadji Céli qui lui demande d’intégrer son orchestre ‘King Fusion’. Une offre qu’elle accepte, sans hésiter, dans le souci de mieux apprendre pour se donner, plus tard, une identité artistique. Officiant au sein de ‘King Fusion’ comme choriste, Joëlle a estimé qu’il était temps de voler de ses propres ailes. Elle décide alors de se lancer en carrière solo, en 1996, après un apprentissage bien rempli.
Des années plus tard, Joëlle C. tombe malade. Après une rechute le 09 février 2008, elle est conduite dans une clinique dans la commune abidjanaise de Marcory. Là-bas, famille et proches se rendent à son chevet pour lui apporter leur soutien. Malheureusement, dans la nuit du mercredi 13 à jeudi 14 février 2008, la santé de Joëlle C se dégrade à nouveau et rapidement, elle est évacuée dans un centre de santé huppé d’Abidjan, dans l’après-midi de ce jeudi 14 février. Les médecins découvrent alors une insuffisance rénale à un stade très avancé. Il est trop tard pour sauver la sirène attié qui rend l’âme le même jour à 21h 20 mn, au moment où les amoureux célébraient la Saint Valentin.
Ainsi, du vendredi 18 à samedi 19 avril 2008, le monde de la culture, amis et connaissances s’étaient retrouvés aux côtés de la famille à Grand-Akoudzin (village natal de Joëlle C) dans la sous-préfecture d’Agou (département d’Adzopé) pour accompagner l’artiste à sa dernière demeure. L’artiste a quitté le monde des vivants, laissant derrière elle un fils et une immense œuvre discographique.
Eugène KOUADIO
Joëlle C, à l’état civil Séka Yaba Joëlle, née le 13 juillet 1970. Très tôt piquée par le virus de la musique, c’est au sein de l’orchestre ‘Acikongo’ que Joëlle fait ses premiers pas à partir de 1984 en tant que choriste. Déterminée à réussir, un an seulement a suffi à mademoiselle Yaba pour convaincre. L’année qui a suivi, elle intègre le ‘TP Audiorama’, l’un des meilleurs orchestres, dit-on, à l’époque, du pays attié.
Son talent se bonifiant du jour au lendemain, elle se fait une place au sein de l’orchestre du Groupement aérien de transport et de liaison (Gatl, Armée de l’air) grâce à Monique Séka qui la présenta à John Chahin Sombo, le patron de l’orchestre. En parallèle avec l’ensemble orchestral du Gatl, la princesse Attié parfait son art dans ‘Le Grand Colombia’, l’orchestre familial créé par Okoi Séka Athanase.
Celle qui deviendra plus tard, Joëlle C ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. En 1990, elle fait la rencontre de Gadji Céli qui lui demande d’intégrer son orchestre ‘King Fusion’. Une offre qu’elle accepte, sans hésiter, dans le souci de mieux apprendre pour se donner, plus tard, une identité artistique. Officiant au sein de ‘King Fusion’ comme choriste, Joëlle a estimé qu’il était temps de voler de ses propres ailes. Elle décide alors de se lancer en carrière solo, en 1996, après un apprentissage bien rempli.
Des années plus tard, Joëlle C. tombe malade. Après une rechute le 09 février 2008, elle est conduite dans une clinique dans la commune abidjanaise de Marcory. Là-bas, famille et proches se rendent à son chevet pour lui apporter leur soutien. Malheureusement, dans la nuit du mercredi 13 à jeudi 14 février 2008, la santé de Joëlle C se dégrade à nouveau et rapidement, elle est évacuée dans un centre de santé huppé d’Abidjan, dans l’après-midi de ce jeudi 14 février. Les médecins découvrent alors une insuffisance rénale à un stade très avancé. Il est trop tard pour sauver la sirène attié qui rend l’âme le même jour à 21h 20 mn, au moment où les amoureux célébraient la Saint Valentin.
Ainsi, du vendredi 18 à samedi 19 avril 2008, le monde de la culture, amis et connaissances s’étaient retrouvés aux côtés de la famille à Grand-Akoudzin (village natal de Joëlle C) dans la sous-préfecture d’Agou (département d’Adzopé) pour accompagner l’artiste à sa dernière demeure. L’artiste a quitté le monde des vivants, laissant derrière elle un fils et une immense œuvre discographique.
Eugène KOUADIO
