Bernard Dadié a invité ses amis à la réception du Prix de l’Unesco qui lui a été attribué par la directrice générale de l’Unesco. Parmi eux, se trouvent de nombreux cadres du Front populaire ivoirien, toute tendance confondue. D’un côté, Alphonse Voho Sahi, Konaté Navigué, Koffi Aka, et de l’autre Pr. Dano Djédjé, Martin Sokouri Bohui, Tapé Kipré, Maurice Lohourigon, Ago Marthe, Marie-Odette Lorougon. A la fin de la cérémonie, tous sont montés sur le podium où siégeait Bernard Dadié et son épouse Rosalie Assamoi Koutoua. Mais avant d’atteindre «Le Baobab» de la littérature africaine, certains devaient descendre les marches de la salle. Plus bas, se tenait Voho Sahi. Arrivé à son niveau, Tapé Kipré l’a salué chaleureusement. «Comment tu vas», a-t-il demandé à Voho Sahi. «Il faut ça aille», a-t-il répondu. Puis, ils ont échangé de brefs mais remarquables civilités. Quelques secondes après, Pr. Dano Djdjé a croisé le chemin de Voho Sahi. Sourire aux lèvres, le même enthousiasme s’est dégagé de leurs retrouvailles autour de l’œuvre de Dadié. Finalement, ils ont rejoint, les uns après les autres, le podium. Assis dans son fauteuil, Dadié les a accueillis tous, sans exclusion avec l’humanisme qu’on lui reconnait. Autant dire que malgré la division entre les cadres du FPI, aucune animosité visible n’a été observée entre eux.
B.K.
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