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Afrique Publié le samedi 13 février 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Guinée : 17 proches de Cellou Dalein placés en garde en vue, son avocat se dit "inquiet"

Depuis le meurtre du journaliste Mohamed Diallo, vendredi 5 février aux alentours du siège du principal parti d'opposition en Guinée, des enquêtes ont été ouvertes pour retrouver l'assassin.

Après les auditions de Cellou Dalein Diallo et de Amadou Oury Bah, respectivement président de l'UFDG et vice-président "exclu" du parti, c'est le tour des agents chargés d'assurer leur sécurité d'être interrogés.
Jeudi 11 février dans l'après-midi, 17 agents du maintien d'ordre de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont été placés en garde en vue au PM3 de Matam après leur audition devant leur avocat, Me SalifouBéavogui.
Ces agents étaient chargés le jour de la réunion du bureau exécutif "de la fouille minutieuse de toute personne voulant accéder au siège".

"Ils ont été interrogés et re-interrogés. Ils ont été convoqués régulièrement depuis mardi. Et après des va-et-vient, c'est le jeudi à 16h GMT qu'on leur a signifié leur maintien en garde à vue", a déclaré l'avocat Me Béavogui sur les antennes des médias publics.
Ce sont des membres de la garde civile du parti, qui assurent la sécurité du leader de l'UFDG. "Ce sont tous des militants de l'UFDG mais ils ne sont pas armés, ils n'ont que leurs muscles, rien d'autre que ça", a précisé Me Salifou Béavogui.

L'avocat de l'UFDG fustige déjà la partialité des enquêteurs qui ne concentreraient leurs investigations que sur le camp de Cellou Dalein Diallo, alors que celui Oury Bah est aussi concerné.
"Nous sommes inquiets des suites de la procédure, parce que nous constatons que les enquêtes sont orientées vers un camp alors qu'il fallait mener les enquêtes des deux côtés. Nous sommes en enquête préliminaire. Toute personne qui peut intéresser l'enquête peut être entendue, mais nous ne pensons pas qu'il y a, à ce stade, des indices qui peuvent faire peser le soupçon" sur les 17 militants gardés à vue, a déclaré Me Béavogui à nos confrères de l'agence française de presse.

Aliou BM Diallo pour afrikipresse.fr
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