Les festivités marquant les 40 ans d’existence de l’Association des élèves et étudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) se sont ouvertes, samedi, à Abidjan en présence de plusieurs personnalités politiques, administratives et religieuses autour du thème, « AEEMCI, 40 ans au service de l’éducation et de l’éthique islamique: acquis et défis actuels », a constaté un journaliste de APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Au cours de cette cérémonie présidée par le Président du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), Cheick Aïma Boikary Fofana et Chef de la communauté musulmane, les différents intervenants ont insisté sur la maturité de la structure.
Successivement le Président du Comité d’organisation Salif Yalékoué, le représentant de l’Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’Ouest (OJMAO) Adamou Guiwa , le représentant de l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJMCI) Mohammed Kanaté, le Président de l’Amicale des anciens de l’AEEMCI (3A) Sayndou Bakayoko, le Conseiller technique du Chef de l’Etat ivoirien en charge de la jeunesse et des sports Mamadou Touré, le Coordonnateur du Conseil national islamique (CNI) Fama Touré et l’Amir (Président national) de l’AEEMCI Mamadou Koné, ont tous relevé la «maturité de l’AEEMCI» avec ses «40 ans d’existence».
Selon l’Amir Mamadou Koné, la commémoration de ce quarantenaire qui se poursuivra jusqu’à dimanche, marque une pause « pour mesurer la distance parcourue, évaluer les acquis et les échecs avant de se projeter dans l’avenir plein de promesses certes mais aussi et surtout de grands défis ».
Pour lui, « 40 ans, âge de maturité, âge prophétique, mérite qu’on s’arrête » pour faire un bilan. A propos de défis à relever par « toutes les générations d’aînés, pionniers et militants actuels », il a cité notamment la mise en place d’un mécanisme pour le financement de la structure ainsi que la formation et la réinsertion socioprofessionnelle des membres.
Face au travail abattu par l’AEEMCI et l’impact palpable de ses actions sur la Côte d’Ivoire, le Cheick Aïma Boikary Fofana par ailleurs parrain de ces festivités, a dit toute sa «fierté », soulignant toutefois que « 40 ans est le début du commencement ».
« Je suis fiers de vous. Vous êtes la fierté de la communauté. Vous, nous avez honoré en tant qu’étudiants. Vous n’avez jamais été impliqués dans aucune action de désordre en Côte d’Ivoire », a-t-il lancé à plus de 4000 participants constitués de plusieurs générations de l’AEEMCI rassemblés dans la salle Anoumabo du Palais de la culture d’Abidjan.
Invité à se prononcer sur le thème central, « AEEMCI, 40 ans au service de l’éducation et de l’éthique islamique: acquis et défis actuels », Dr Yaya Karamoko, enseignant- chercheur à l’Université Nangui Abrogoua d’Abidjan et « pur produit » de cette l’AEEMCI a fait d’abord la génère de la création de cette association pour réponde au «besoin lancinant d’encadrement religieux» avant de noter entre autres défis à relever « l’excellence, la gestion moderne et l’insertion sociale ».
« Les diplômes et les parchemins ne sont que des titres et le titre de défend. Nous ne devrons pas tomber dans la victimisation. Nous sommes obligés de participer à la révolution entrepreneuriale », a dit le conférencier, en faisant remarquer que «l’AEEMCI a changé positivement le destin de la Côte d’Ivoire ».
En Côte d’Ivoire, l’AEEMCI a contribué à la «promotion de l’islam tel qu’enseigné par le prophète Mohammad (Paix et salut d’Allah sur Lui) et a formé l’élite de la société humaine ».
Les différents présidents nationaux de la structure depuis sa création à ce jour, ont été présentés à l’assistance, replongeant les uns et les autres dans la nostalgie du passé. Des prestations d’artistes ont apporté une note de gaieté à ces festivités qui enregistrent la participation des structures sœurs du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
Des panels sur divers sujets qui traiteront des grandes problématiques liées au passé et à l’avenir de l’AEEMCI avec au menu des manifestations culturelles sont prévus, dimanche, dans les locaux de l’Ecole normale supérieure d’Abidjan (ENS). Auparavant, samedi soir, un dîner gala destiné à mobiliser des fonds pour la structure est prévu au Plais de la culture.
Créée le 16 janvier 1975, l’AEEMCI est une structure islamique en Côte d’Ivoire qui contribue à la formation religieuse et managériale des élèves et étudiants musulmans pour l’émergence d’une élite musulmane consciente des valeurs républicaines et de sa responsabilité communautaire.
L’AEEMCI compte, à ce jour, près de 1000 sections, 150 sous-comités et 31 secrétariats régionaux fichés, repartis dans les écoles primaires, les collèges, les lycées, les grandes écoles, les campus et résidences universitaires sur toute l’étendue du territoire national. L’association revendique 60.000 membres.
LS/APA
Au cours de cette cérémonie présidée par le Président du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), Cheick Aïma Boikary Fofana et Chef de la communauté musulmane, les différents intervenants ont insisté sur la maturité de la structure.
Successivement le Président du Comité d’organisation Salif Yalékoué, le représentant de l’Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’Ouest (OJMAO) Adamou Guiwa , le représentant de l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJMCI) Mohammed Kanaté, le Président de l’Amicale des anciens de l’AEEMCI (3A) Sayndou Bakayoko, le Conseiller technique du Chef de l’Etat ivoirien en charge de la jeunesse et des sports Mamadou Touré, le Coordonnateur du Conseil national islamique (CNI) Fama Touré et l’Amir (Président national) de l’AEEMCI Mamadou Koné, ont tous relevé la «maturité de l’AEEMCI» avec ses «40 ans d’existence».
Selon l’Amir Mamadou Koné, la commémoration de ce quarantenaire qui se poursuivra jusqu’à dimanche, marque une pause « pour mesurer la distance parcourue, évaluer les acquis et les échecs avant de se projeter dans l’avenir plein de promesses certes mais aussi et surtout de grands défis ».
Pour lui, « 40 ans, âge de maturité, âge prophétique, mérite qu’on s’arrête » pour faire un bilan. A propos de défis à relever par « toutes les générations d’aînés, pionniers et militants actuels », il a cité notamment la mise en place d’un mécanisme pour le financement de la structure ainsi que la formation et la réinsertion socioprofessionnelle des membres.
Face au travail abattu par l’AEEMCI et l’impact palpable de ses actions sur la Côte d’Ivoire, le Cheick Aïma Boikary Fofana par ailleurs parrain de ces festivités, a dit toute sa «fierté », soulignant toutefois que « 40 ans est le début du commencement ».
« Je suis fiers de vous. Vous êtes la fierté de la communauté. Vous, nous avez honoré en tant qu’étudiants. Vous n’avez jamais été impliqués dans aucune action de désordre en Côte d’Ivoire », a-t-il lancé à plus de 4000 participants constitués de plusieurs générations de l’AEEMCI rassemblés dans la salle Anoumabo du Palais de la culture d’Abidjan.
Invité à se prononcer sur le thème central, « AEEMCI, 40 ans au service de l’éducation et de l’éthique islamique: acquis et défis actuels », Dr Yaya Karamoko, enseignant- chercheur à l’Université Nangui Abrogoua d’Abidjan et « pur produit » de cette l’AEEMCI a fait d’abord la génère de la création de cette association pour réponde au «besoin lancinant d’encadrement religieux» avant de noter entre autres défis à relever « l’excellence, la gestion moderne et l’insertion sociale ».
« Les diplômes et les parchemins ne sont que des titres et le titre de défend. Nous ne devrons pas tomber dans la victimisation. Nous sommes obligés de participer à la révolution entrepreneuriale », a dit le conférencier, en faisant remarquer que «l’AEEMCI a changé positivement le destin de la Côte d’Ivoire ».
En Côte d’Ivoire, l’AEEMCI a contribué à la «promotion de l’islam tel qu’enseigné par le prophète Mohammad (Paix et salut d’Allah sur Lui) et a formé l’élite de la société humaine ».
Les différents présidents nationaux de la structure depuis sa création à ce jour, ont été présentés à l’assistance, replongeant les uns et les autres dans la nostalgie du passé. Des prestations d’artistes ont apporté une note de gaieté à ces festivités qui enregistrent la participation des structures sœurs du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
Des panels sur divers sujets qui traiteront des grandes problématiques liées au passé et à l’avenir de l’AEEMCI avec au menu des manifestations culturelles sont prévus, dimanche, dans les locaux de l’Ecole normale supérieure d’Abidjan (ENS). Auparavant, samedi soir, un dîner gala destiné à mobiliser des fonds pour la structure est prévu au Plais de la culture.
Créée le 16 janvier 1975, l’AEEMCI est une structure islamique en Côte d’Ivoire qui contribue à la formation religieuse et managériale des élèves et étudiants musulmans pour l’émergence d’une élite musulmane consciente des valeurs républicaines et de sa responsabilité communautaire.
L’AEEMCI compte, à ce jour, près de 1000 sections, 150 sous-comités et 31 secrétariats régionaux fichés, repartis dans les écoles primaires, les collèges, les lycées, les grandes écoles, les campus et résidences universitaires sur toute l’étendue du territoire national. L’association revendique 60.000 membres.
LS/APA