Le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Adesina, a convié le secteur ivoirien à travers la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) à une rencontre le Jeudi 11 Février au Sofitel Hôtel Ivoire pour échanger sur les questions liées au monde des affaires en Côte d’Ivoire. Le Président de la CGECI, M. Jean Kacou DIAGOU a pris la parole au nom du secteur privé ivoirien :
« Monsieur le Président, un de vos traits qui fait l’unanimité est que vous aimez l’entreprise. Et vous êtes convaincu que le développement économique inclusif de l’Afrique passera nécessairement par l’émergence d’un secteur privé fort.
Au regard de ce cocktail en l’honneur du secteur privé ivoirien, le premier du genre depuis l’existence de votre institution, vous confirmez cette réputation, Et nous en sommes heureux.
Ce jour du 11 février sera donc à graver en lettres d’or dans les annales de la Confédération Générale des entreprises de Côte d’Ivoire. Car, vous venez ainsi d’effacer plusieurs années de ressentiments du secteur privé ivoirien à l’encontre de la Bad. C’est vrai Monsieur le Président, qu’avant ce jeudi 11 février, nous secteur privé ivoirien, n’avons eu cesse de déplorer cette méfiance de votre institution à l’égard de nos entreprises...peut être...Encore trop petites pour votre grande institution. Mais ça...c’était avant.
Monsieur le président et cher frère, vous avez raison de croire en ce secteur privé africain en particulier ivoirien. Il est dynamique, il est résilient, ses entreprises sont de plus en plus gérées aux standard internationaux, il est sérieux. Ses dirigeants ne disparaîtront pas avec votre argent, ils utiliseront toutes les ressources que vous mettrez à leur disposition de la manière la plus efficace et surtout la plus efficiente possible.
Monsieur le Président, en 2015, votre institution a financé le secteur privé à hauteur de 2 milliards de dollars. Multipliez ce chiffre par 10, par 20 et vous verrez toute l’envergure de ce secteur privé dans son rôle de créateur de richesse et d’emplois pour un développement inclusif de notre nation.
Pour l’acteur et observateur de la scène économique ivoirienne et africaine que je suis, la BAD qui se donne à voir depuis quelque temps est celle à laquelle nous avons toujours rêvée. Celle qui assume pleinement et de manière active son statut « d’institution financière internationale dédiée au développement du continent » ; celle qui a fait du développement du secteur privé l’une des quatre priorités institutionnelles fondamentales de sa stratégie à moyen terme (2008-2012) ; celle qui a progressivement pris conscience du fait « que l’investissement privé et l’entreprenariat sont essentiels pour obtenir une croissance durable et inclusive, capable d’offrir des opportunités économiques au plus grand nombre ».
Et il est temps de renforcer ce positionnement stratégique en menant des actions efficaces à impacts fort, En initient des systèmes de financement appropriés, novateurs, portés par une ingéniosité et soutenus par un travail de proximité entre vous en nous. Nous devons faire chemin ensemble pour bâtir.
J’aime cette BAD qui a compris notre rêve de voir éclore des champions nationaux et qui prend sa place dans le positionnement d’une relève qui se construit.
J’aime cette BAD si proche de nous et engagée à soutenir la Côte d’Ivoire et son secteur privé pour insuffler un dynamisme à notre économie.
Même si vous la connaissez, j’aimerais clore mes propos par une présentation succincte de notre confédération, à la fois dans sa vision, dans son positionnement et dans ses projections. La CGECI fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activité (industrie, commerce, service et agriculture).
La CGECI, c’est :
- 80% du secteur privé ivoirien moderne ;
- Plus de 14.000 milliards de FCFA de chiffre d’affaires ;
- Plus de 200.000 emplois.
Notre défi : devenir un secteur privé performant pour une Côte d’Ivoire prospère et adossée à une économie forte.
Notre vision : être les porteurs de changement.
Notre ambition : diffuser la culture entrepreneuriale à travers notre pays pour l’emergence de champions nationaux.
Vous êtes, vous aussi, guidés par ces mêmes défi, vision et ambition. Alors unissons-nous pour la consécration d’une Afrique émergente portée à bras-le-corps par un secteur privé compétitif.
Nous le pouvons et nous le devons à nos pays et à notre continent.
Merci de votre attention.
Bonne et heureuse année à toutes celles et tous ceux que je n’ai pas vu depuis l’avènement de 2016 ».
« Monsieur le Président, un de vos traits qui fait l’unanimité est que vous aimez l’entreprise. Et vous êtes convaincu que le développement économique inclusif de l’Afrique passera nécessairement par l’émergence d’un secteur privé fort.
Au regard de ce cocktail en l’honneur du secteur privé ivoirien, le premier du genre depuis l’existence de votre institution, vous confirmez cette réputation, Et nous en sommes heureux.
Ce jour du 11 février sera donc à graver en lettres d’or dans les annales de la Confédération Générale des entreprises de Côte d’Ivoire. Car, vous venez ainsi d’effacer plusieurs années de ressentiments du secteur privé ivoirien à l’encontre de la Bad. C’est vrai Monsieur le Président, qu’avant ce jeudi 11 février, nous secteur privé ivoirien, n’avons eu cesse de déplorer cette méfiance de votre institution à l’égard de nos entreprises...peut être...Encore trop petites pour votre grande institution. Mais ça...c’était avant.
Monsieur le président et cher frère, vous avez raison de croire en ce secteur privé africain en particulier ivoirien. Il est dynamique, il est résilient, ses entreprises sont de plus en plus gérées aux standard internationaux, il est sérieux. Ses dirigeants ne disparaîtront pas avec votre argent, ils utiliseront toutes les ressources que vous mettrez à leur disposition de la manière la plus efficace et surtout la plus efficiente possible.
Monsieur le Président, en 2015, votre institution a financé le secteur privé à hauteur de 2 milliards de dollars. Multipliez ce chiffre par 10, par 20 et vous verrez toute l’envergure de ce secteur privé dans son rôle de créateur de richesse et d’emplois pour un développement inclusif de notre nation.
Pour l’acteur et observateur de la scène économique ivoirienne et africaine que je suis, la BAD qui se donne à voir depuis quelque temps est celle à laquelle nous avons toujours rêvée. Celle qui assume pleinement et de manière active son statut « d’institution financière internationale dédiée au développement du continent » ; celle qui a fait du développement du secteur privé l’une des quatre priorités institutionnelles fondamentales de sa stratégie à moyen terme (2008-2012) ; celle qui a progressivement pris conscience du fait « que l’investissement privé et l’entreprenariat sont essentiels pour obtenir une croissance durable et inclusive, capable d’offrir des opportunités économiques au plus grand nombre ».
Et il est temps de renforcer ce positionnement stratégique en menant des actions efficaces à impacts fort, En initient des systèmes de financement appropriés, novateurs, portés par une ingéniosité et soutenus par un travail de proximité entre vous en nous. Nous devons faire chemin ensemble pour bâtir.
J’aime cette BAD qui a compris notre rêve de voir éclore des champions nationaux et qui prend sa place dans le positionnement d’une relève qui se construit.
J’aime cette BAD si proche de nous et engagée à soutenir la Côte d’Ivoire et son secteur privé pour insuffler un dynamisme à notre économie.
Même si vous la connaissez, j’aimerais clore mes propos par une présentation succincte de notre confédération, à la fois dans sa vision, dans son positionnement et dans ses projections. La CGECI fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activité (industrie, commerce, service et agriculture).
La CGECI, c’est :
- 80% du secteur privé ivoirien moderne ;
- Plus de 14.000 milliards de FCFA de chiffre d’affaires ;
- Plus de 200.000 emplois.
Notre défi : devenir un secteur privé performant pour une Côte d’Ivoire prospère et adossée à une économie forte.
Notre vision : être les porteurs de changement.
Notre ambition : diffuser la culture entrepreneuriale à travers notre pays pour l’emergence de champions nationaux.
Vous êtes, vous aussi, guidés par ces mêmes défi, vision et ambition. Alors unissons-nous pour la consécration d’une Afrique émergente portée à bras-le-corps par un secteur privé compétitif.
Nous le pouvons et nous le devons à nos pays et à notre continent.
Merci de votre attention.
Bonne et heureuse année à toutes celles et tous ceux que je n’ai pas vu depuis l’avènement de 2016 ».