Abidjan (Côte d’Ivoire) - Des chefs de village ont plaidé, mardi, à Abidjan au cours d’une table ronde pour une plus grande sensibilisation sur le foncier rural afin de réduire les tensions qui existent dans l’ouest ivoirien.
« La politique agricole de la Côte d’Ivoire est centrée sur la forêt d’où la concentration dans les zones de l’ouest », a fait remarquer Chef Brouho II, Président du Conseil des chefs de village de la sous-préfecture de Ouyably-Gnondrou (dans l’ouest ivoirien) au cours d’une table ronde bilan du projet de vulgarisation des droits fonciers ruraux dans les régions du Guémon et du Cavally initié par la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI).
Pour lui, « il faut faire de la diversification pour réduire le flux migratoire dans cette zone ». C’est pourquoi, il propose «une sensibilisation» plus accrue de l’Etat et des organisations de la société civile.
Pour sa part, Nanan Ndepo Didas, de la Chambre des Rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, alerte les décideurs ivoiriens sur la question de « la terre qui demeure une bombe à retardement » . « Nous ne sommes pas suffisamment sensibilisés », a-t-il regretté, insistant que « notre problème est la connaissance de la loi elle-même. La solution c’est la sensibilisation ».
Plusieurs missions de la CNDHCI ont sillonné les régions du Guémon et du Cavally dans l’ouest ivoirien à l’effet de sensibiliser les populations ivoiriennes sur la question foncière. L’objectif principal est selon Wodjo Fini Traoré, Président par intérim de cette commission d’apporter sa contribution à bâtir une société de paix en Côte d’Ivoire.
Cette région de la Côte d’Ivoire a connu de nombreuses tensions dues à la question foncière, considérée comme l’une des causes des crises ivoiriennes.
SY/ls
« La politique agricole de la Côte d’Ivoire est centrée sur la forêt d’où la concentration dans les zones de l’ouest », a fait remarquer Chef Brouho II, Président du Conseil des chefs de village de la sous-préfecture de Ouyably-Gnondrou (dans l’ouest ivoirien) au cours d’une table ronde bilan du projet de vulgarisation des droits fonciers ruraux dans les régions du Guémon et du Cavally initié par la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI).
Pour lui, « il faut faire de la diversification pour réduire le flux migratoire dans cette zone ». C’est pourquoi, il propose «une sensibilisation» plus accrue de l’Etat et des organisations de la société civile.
Pour sa part, Nanan Ndepo Didas, de la Chambre des Rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, alerte les décideurs ivoiriens sur la question de « la terre qui demeure une bombe à retardement » . « Nous ne sommes pas suffisamment sensibilisés », a-t-il regretté, insistant que « notre problème est la connaissance de la loi elle-même. La solution c’est la sensibilisation ».
Plusieurs missions de la CNDHCI ont sillonné les régions du Guémon et du Cavally dans l’ouest ivoirien à l’effet de sensibiliser les populations ivoiriennes sur la question foncière. L’objectif principal est selon Wodjo Fini Traoré, Président par intérim de cette commission d’apporter sa contribution à bâtir une société de paix en Côte d’Ivoire.
Cette région de la Côte d’Ivoire a connu de nombreuses tensions dues à la question foncière, considérée comme l’une des causes des crises ivoiriennes.
SY/ls