Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) a préconisé, mardi, à Abidjan une réponse durable à la grave crise foncière qui affecte l’Ouest ivoirien, a constaté APA sur place.
Une table ronde-bilan du projet de vulgarisation des droits fonciers ruraux dans les régions du Guémon et du Cavally a réuni, mardi, juristes, chefs coutumiers, organisations de la société civile et autres experts à Abidjan.
« La situation est grave (…). On a fait le choix de l’Ouest à cause de la gravité de la situation qui prévaut dans ces régions », a indiqué Wodjo Fini Traoré, le Président par intérim de la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI).
« Les conflits avaient pris des proportions inquiétantes avec de la méfiance entre les populations, des occupations anarchiques des terres, une raréfaction des terres cultivables », a expliqué M. Traoré.
« Il faut donner une réponse durable pour renforcer la paix, la cohésion sociale », estime le président intérimaire de la CNDHCI qui a parcouru 40 villages de la zone ouest du pays où les populations ont été sensibilisées sur la procédure d’immatriculation foncière
Au terme de l’exécution du projet, la commission recommande entre autres la mise en place d’un fonds sur le foncier rural, la révision de la loi n° 98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine Foncier Rural.
La CNDHCI a été créée le 13 décembre 2012 par l’Etat ivoirien. Elle s’intéresse à plusieurs questions dont le foncier rural.
SY/ls/APA
Une table ronde-bilan du projet de vulgarisation des droits fonciers ruraux dans les régions du Guémon et du Cavally a réuni, mardi, juristes, chefs coutumiers, organisations de la société civile et autres experts à Abidjan.
« La situation est grave (…). On a fait le choix de l’Ouest à cause de la gravité de la situation qui prévaut dans ces régions », a indiqué Wodjo Fini Traoré, le Président par intérim de la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI).
« Les conflits avaient pris des proportions inquiétantes avec de la méfiance entre les populations, des occupations anarchiques des terres, une raréfaction des terres cultivables », a expliqué M. Traoré.
« Il faut donner une réponse durable pour renforcer la paix, la cohésion sociale », estime le président intérimaire de la CNDHCI qui a parcouru 40 villages de la zone ouest du pays où les populations ont été sensibilisées sur la procédure d’immatriculation foncière
Au terme de l’exécution du projet, la commission recommande entre autres la mise en place d’un fonds sur le foncier rural, la révision de la loi n° 98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine Foncier Rural.
La CNDHCI a été créée le 13 décembre 2012 par l’Etat ivoirien. Elle s’intéresse à plusieurs questions dont le foncier rural.
SY/ls/APA