En marge de la récente conférence de presse qu’il a animée au cours de laquelle il a donné le calendrier des activités de la fédération qu’il dirige, Fodjo Bini Yves, président de la Fédération des élèves et étudiants du Zanzan (Fedezan) s’est prêté aux questions de l’IA.
A quoi répond cette fédération regroupant les étudiants des régions de Gontougo et du Bounkani ?
La Fedezan se veut un cadre d’échanges et de transmission entre les cadres du Zanzan et les étudiants. Aussi, a-t-elle pour but de favoriser la fraternité, l’union et la Solidarité entre élèves et étudiants des Régions de Bounkani et du Gontougo, afin d’œuvrer pour le développement de cette partie du pays caractérisée de la pauvreté ….
De quoi le District a-t-il réellement besoin pour endiguer la pauvreté?
Nous pensons que l’essor du Zanzan proviendra seulement dans la conjugaison des forces et l’unité de ses filles et de ses fils. Faire fi à cela, c’est attarder encore notre District qui a constitué de pilier au développement de la Côte d’Ivoire.
Quelles activités avez-vous menées jusque-là ?
Nous avons mené plusieurs activités. Au plan éducatif, nous avons organisé des séances de formation sur l’auto-emploi et l’entrepreneuriat jeunes. Des séries de conférences ont été prononcées sur les techniques de recherche d’emploi à l’endroit de tous les étudiants du Zanzan, l’année dernière. La fédération a aussi initié la réception des nouveaux bacheliers du Zanzan comme une tradition au sein de notre organisation. L’objectif est de palier les problèmes auxquels les nouveaux étudiants sont confrontés tels que l’obtention de chambres dans les cités universitaires et le bon suivi de ces étudiants.
Que fait la Fedezan pour la scolarisation de la jeune fille et parallèlement contre le taux de grossesses de la jeune fille en milieu scolaire qui est des plus élevés, selon les chiffres du ministère de l’Education nationale?
Oui ! C’est un phénomène triste qui doit intéresser tous les acteurs de développement du Zanzan. Les statistiques sont claires. Et nous pensons que le faible taux de scolarisation de la jeune fille est dû au manque de sensibilisation intensifiée des parents d’élèves. Le grand nord de la Côte d’Ivoire est depuis longtemps et traditionnellement attaché à la coutume qui stipule que la femme devrait s’occuper du foyer et très tôt les jeunes filles sont amenées à se marier. A cela, il faut ajouter que le faible taux de revenus des parents pousse les jeunes filles à l’aventure. L’orientation des élèves dans les lycées et collèges loin des parents et le manque remarquable de tuteurs pour un suivi adéquat entraînent aussi les jeunes filles dans un système de libertinage qui ne dit pas son nom. Face à ce fléau qui ronge la formation de la jeune fille du zanzan, la Fedezan a inscrit dans son programme d’activités une caravane de sensibilisation contre les grossesses en milieu scolaire dans les neufs départements pour la réduction totale de ce mal. Nous comptons aussi organiser des journées d’excellence en vue d’encourager les filles qui auront des résultats scolaires satisfaisants .Nous apprécions la politique du gouvernement qui consiste à créer des collèges de proximité afin de rapprocher les élèves de leurs parents
Quels sont vos rapports avec les cadres du District ?
Nous avons de très bons rapports avec nos cadres. Nous bénéficions toujours de leurs conseils d’usage, leur orientation et surtout de leurs expériences associatives. Nous profitons de votre canal pour traduire nos sincères remerciements à l’ensemble des élus, cadres, et autorités administratives du Zanzan pour leur soutien sans faille à toutes les actions de la Fedezan.
Les jeunes en Côte d’Ivoire et les étudiants en particulier sont généralement la cible des politiciens. Comment se positionne la fédération par rapport à la politique ?
La Fédération des Elèves et Etudiants du District du Zanzan est une structure apolitique. Cependant, elle se réserve le droit de se prononcer sur des questions d’ordre national et régional s’agissant du développement et pour le bien-être des populations.
Que comptez-vous faire cette année comme activités ?
Nous avons déjà élaboré le programme d’activités de 2016 et nous comptons démarrer par la 3ème édition de la distinction des nouveaux bacheliers du Zanzan pour la session 2015 ensuite, une grande caravane de sensibilisation contre les grossesses en milieu scolaire dans tous les collèges et lycées du Zanzan. Outre, ces actions, nous avons inscrit également des séances de formations des étudiants leaders d’associations des départements des régions du Bounkani et du Gontougo et comptons organiser la tenue de conférences chaque mois.
Nous lançons un message à l’ensemble des élèves et étudiants des départements de tout le District à adhérer à la Fedezan et participer activement aux activités, afin qu’ensemble, nous œuvrons pour le bien- être de la jeunesse estudiantine de notre District. Car, si nous voulons vivre dans un lendemain meilleur, nous devons savoir que demain, c’est déjà aujourd’hui et donc il faut qu’on prenne le contrôle dans un nouvel esprit et contribuer au développement de nos régions et de notre pays la Côte d’Ivoire.
NY
A quoi répond cette fédération regroupant les étudiants des régions de Gontougo et du Bounkani ?
La Fedezan se veut un cadre d’échanges et de transmission entre les cadres du Zanzan et les étudiants. Aussi, a-t-elle pour but de favoriser la fraternité, l’union et la Solidarité entre élèves et étudiants des Régions de Bounkani et du Gontougo, afin d’œuvrer pour le développement de cette partie du pays caractérisée de la pauvreté ….
De quoi le District a-t-il réellement besoin pour endiguer la pauvreté?
Nous pensons que l’essor du Zanzan proviendra seulement dans la conjugaison des forces et l’unité de ses filles et de ses fils. Faire fi à cela, c’est attarder encore notre District qui a constitué de pilier au développement de la Côte d’Ivoire.
Quelles activités avez-vous menées jusque-là ?
Nous avons mené plusieurs activités. Au plan éducatif, nous avons organisé des séances de formation sur l’auto-emploi et l’entrepreneuriat jeunes. Des séries de conférences ont été prononcées sur les techniques de recherche d’emploi à l’endroit de tous les étudiants du Zanzan, l’année dernière. La fédération a aussi initié la réception des nouveaux bacheliers du Zanzan comme une tradition au sein de notre organisation. L’objectif est de palier les problèmes auxquels les nouveaux étudiants sont confrontés tels que l’obtention de chambres dans les cités universitaires et le bon suivi de ces étudiants.
Que fait la Fedezan pour la scolarisation de la jeune fille et parallèlement contre le taux de grossesses de la jeune fille en milieu scolaire qui est des plus élevés, selon les chiffres du ministère de l’Education nationale?
Oui ! C’est un phénomène triste qui doit intéresser tous les acteurs de développement du Zanzan. Les statistiques sont claires. Et nous pensons que le faible taux de scolarisation de la jeune fille est dû au manque de sensibilisation intensifiée des parents d’élèves. Le grand nord de la Côte d’Ivoire est depuis longtemps et traditionnellement attaché à la coutume qui stipule que la femme devrait s’occuper du foyer et très tôt les jeunes filles sont amenées à se marier. A cela, il faut ajouter que le faible taux de revenus des parents pousse les jeunes filles à l’aventure. L’orientation des élèves dans les lycées et collèges loin des parents et le manque remarquable de tuteurs pour un suivi adéquat entraînent aussi les jeunes filles dans un système de libertinage qui ne dit pas son nom. Face à ce fléau qui ronge la formation de la jeune fille du zanzan, la Fedezan a inscrit dans son programme d’activités une caravane de sensibilisation contre les grossesses en milieu scolaire dans les neufs départements pour la réduction totale de ce mal. Nous comptons aussi organiser des journées d’excellence en vue d’encourager les filles qui auront des résultats scolaires satisfaisants .Nous apprécions la politique du gouvernement qui consiste à créer des collèges de proximité afin de rapprocher les élèves de leurs parents
Quels sont vos rapports avec les cadres du District ?
Nous avons de très bons rapports avec nos cadres. Nous bénéficions toujours de leurs conseils d’usage, leur orientation et surtout de leurs expériences associatives. Nous profitons de votre canal pour traduire nos sincères remerciements à l’ensemble des élus, cadres, et autorités administratives du Zanzan pour leur soutien sans faille à toutes les actions de la Fedezan.
Les jeunes en Côte d’Ivoire et les étudiants en particulier sont généralement la cible des politiciens. Comment se positionne la fédération par rapport à la politique ?
La Fédération des Elèves et Etudiants du District du Zanzan est une structure apolitique. Cependant, elle se réserve le droit de se prononcer sur des questions d’ordre national et régional s’agissant du développement et pour le bien-être des populations.
Que comptez-vous faire cette année comme activités ?
Nous avons déjà élaboré le programme d’activités de 2016 et nous comptons démarrer par la 3ème édition de la distinction des nouveaux bacheliers du Zanzan pour la session 2015 ensuite, une grande caravane de sensibilisation contre les grossesses en milieu scolaire dans tous les collèges et lycées du Zanzan. Outre, ces actions, nous avons inscrit également des séances de formations des étudiants leaders d’associations des départements des régions du Bounkani et du Gontougo et comptons organiser la tenue de conférences chaque mois.
Nous lançons un message à l’ensemble des élèves et étudiants des départements de tout le District à adhérer à la Fedezan et participer activement aux activités, afin qu’ensemble, nous œuvrons pour le bien- être de la jeunesse estudiantine de notre District. Car, si nous voulons vivre dans un lendemain meilleur, nous devons savoir que demain, c’est déjà aujourd’hui et donc il faut qu’on prenne le contrôle dans un nouvel esprit et contribuer au développement de nos régions et de notre pays la Côte d’Ivoire.
NY