Les généraux Palenfo, Ouassénan Koné, Pr. Bléou Martin, le commissaire divisionnaire Dja Blé ont été récemment honorés à l’Ecole de police. Manquaient à l’appel, le ministre Emile Boga Doudou (2000-2002) assassiné par les rebelles, le 19 septembre 2002 au déclenchement de la rébellion dont les animateurs sont aujourd’hui au pouvoir, et Désiré Tagro (2007-2010) tué par les balles de ceux qui sont devenus ex-rebelles, le 11 avril, lors de l’arrestation du président Laurent Gbagbo, en pleine guerre postélectorale. Emile Constant Bombet, Dibonan Koné étaient également absents, de même que feu le général Oumar N’daw. L’ex-ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, n’a certes pas été ministre de la Sécurité, mais il a été policier jusqu’en 1967. Il a donc été célébré. Le contrôleur général, Gondo Troh Emile, président de la Mutuelle des retraités de la police nationale de Côte d’Ivoire (Murepoci), qui a organisé cette cérémonie, et le commissaire principal Touré Albert, directeur de l’Ecole nationale de police (ENP), n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de ces anciens ministres.
Le ministre de tutelle, Hamed Bakayoko, qui a promis d’offrir 5 millions FCfa et une subvention annuelle à la Murepoci pour ses activités, a indiqué que ces anciens ministres constituent une belle famille et qu’il s’abreuvera à la source de leurs expériences en matière de sécurité intérieure. «La retraite, c’est une grâce. Ce n’est pas une maladie, un problème. C’est la consécration d’une carrière bien remplie», a-t-il déclaré.
C.B.
Le ministre de tutelle, Hamed Bakayoko, qui a promis d’offrir 5 millions FCfa et une subvention annuelle à la Murepoci pour ses activités, a indiqué que ces anciens ministres constituent une belle famille et qu’il s’abreuvera à la source de leurs expériences en matière de sécurité intérieure. «La retraite, c’est une grâce. Ce n’est pas une maladie, un problème. C’est la consécration d’une carrière bien remplie», a-t-il déclaré.
C.B.