Paris (France) - Cinq coopératives agricoles sont à Paris pour promouvoir et défendre les produits ivoiriens à la 53è édition du Salon international de l’agriculture (SIA) qui se tient depuis samedi dans la capitale française, a constaté APA sur place.
" Cette année nous avons fait venir au SIA des coopératives pour montrer leur savoir-faire et nouer des contacts .C’est comme ça que nous allons les emmener sur le marché international", a déclaré le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural .
"Le faite de faire apprécier nos produits a l’extérieure c’est une satisfaction pour nous. A partir du beurre de karité nous avons fait des produits dérivés et nous sommes satisfaites de faire connaître nos produits", s’est félicitée Mme Thiam, Présidente de la coopérative Kartica, spécialisée dans la production du beurre de karité.
Pour Joseph Désiré Banny, producteur de céréales et de manioc en produits déshydratés tels que l’attiéké , le gari, le placali (semoule de manioc), le kabatô (semoule de maïs….), la présence des coopératives ivoiriennes à ce salon est un grand pas vers l’émergence des produits de la Côte d’Ivoire sur le marché français et européen.
"Au vue de toutes ces personnes qui sont passées à notre stand et les réactions que nous avons eues, nous pouvons dire que quelque chose est entrain de se produire sur le marché européen", a-t-il ajouté.
Le président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Ivoire, Sindou Bamba, explique qu’il fallait "tâter" le terrain avec la présence de ces cinq coopératives ivoiriennes représentatives.
"Il fallait commencer petit à petit avec les coopératives représentatives et je pense que celles qui sont-là seront des ambassadrices assez crédibles du monde agricole en Côte d’Ivoire’’ a souligné M. Bamba, saluant l’adoption de la loi qui organise l’interprofession.
"Je pense que c’est la base de toute chose, c’est-à-dire avant de commencer à mettre la main à la patte, il faut créer les conditions. D’abord c’est ce qui a été fais avec la loi qui a été prise pour créer vraiment les interprofessions et ensuite, il faut saluer la volonté des pouvoirs publics avec la volonté clairement affichée de vraiment structurer la filière, la profession et je pense que le Ministre est à pied d’œuvre" a poursuivi Sindaou Bamba.
Selon lui, "il y a déjà beaucoup de filières qui sont entrain d’être structurées. Je pense que le rythme sera accéléré à partir de cette année".
" Je pense que ce qui manquait, c’était la volonté politique. Elle est désormais là. Je pense qu’on va aller assez rapidement, la formalisation de toutes ces filières en interprofession et ce sera bien pour la profession agricole", a conclu le président de la chambre d’agriculture de Côte d’Ivoire.
MC/ls
" Cette année nous avons fait venir au SIA des coopératives pour montrer leur savoir-faire et nouer des contacts .C’est comme ça que nous allons les emmener sur le marché international", a déclaré le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural .
"Le faite de faire apprécier nos produits a l’extérieure c’est une satisfaction pour nous. A partir du beurre de karité nous avons fait des produits dérivés et nous sommes satisfaites de faire connaître nos produits", s’est félicitée Mme Thiam, Présidente de la coopérative Kartica, spécialisée dans la production du beurre de karité.
Pour Joseph Désiré Banny, producteur de céréales et de manioc en produits déshydratés tels que l’attiéké , le gari, le placali (semoule de manioc), le kabatô (semoule de maïs….), la présence des coopératives ivoiriennes à ce salon est un grand pas vers l’émergence des produits de la Côte d’Ivoire sur le marché français et européen.
"Au vue de toutes ces personnes qui sont passées à notre stand et les réactions que nous avons eues, nous pouvons dire que quelque chose est entrain de se produire sur le marché européen", a-t-il ajouté.
Le président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Ivoire, Sindou Bamba, explique qu’il fallait "tâter" le terrain avec la présence de ces cinq coopératives ivoiriennes représentatives.
"Il fallait commencer petit à petit avec les coopératives représentatives et je pense que celles qui sont-là seront des ambassadrices assez crédibles du monde agricole en Côte d’Ivoire’’ a souligné M. Bamba, saluant l’adoption de la loi qui organise l’interprofession.
"Je pense que c’est la base de toute chose, c’est-à-dire avant de commencer à mettre la main à la patte, il faut créer les conditions. D’abord c’est ce qui a été fais avec la loi qui a été prise pour créer vraiment les interprofessions et ensuite, il faut saluer la volonté des pouvoirs publics avec la volonté clairement affichée de vraiment structurer la filière, la profession et je pense que le Ministre est à pied d’œuvre" a poursuivi Sindaou Bamba.
Selon lui, "il y a déjà beaucoup de filières qui sont entrain d’être structurées. Je pense que le rythme sera accéléré à partir de cette année".
" Je pense que ce qui manquait, c’était la volonté politique. Elle est désormais là. Je pense qu’on va aller assez rapidement, la formalisation de toutes ces filières en interprofession et ce sera bien pour la profession agricole", a conclu le président de la chambre d’agriculture de Côte d’Ivoire.
MC/ls