San Pedro - Au troisième jour de la grève des élèves des lycées et collèges de San Pedro, le préfet de région de San Pedro a décidé mercredi, après une nouvelle rencontre à son cabinet avec l’ensemble des acteurs locaux de l’éducation nationale, de fermer toutes les écoles de la ville jeudi et vendredi, le temps de trouver des solutions durables à la crise.
«Il s’agit de nos enfants, il faut que nous puissions éviter le pire, les affrontements entre eux. Nous avons décidé ainsi, afin d’emmener tout le système éducatif à des réflexions pendant ces 48 heures pour nous permettre de trouver la solution idoine, afin que les cours reprennent le lundi sans problème », a déclaré le préfet de région de San Pedro, Ousmane Coulibaly, qui avait à une précédente rencontre obtenu que les supports de devoirs ne soient plus payés par les élèves, comme l’exigeaient ceux-ci.
L’assemblée ayant convenu que le problème est plus complexe, un chronogramme des différentes rencontres pendant ces deux jours a été proposé par le Directeur régional de l’éducation nationale (DREN) de San Pedro, Pongathié Abraham, afin que la contribution de chacun des groupes d’acteurs de l’éducation nationale soit sollicitée.
Dans la matinée de jeudi, des réunions éclatées sont prévues dans les écoles entre chaque président de conseil scolaire et les chefs de classe, entre les bureaux des Conseils de gestion (COGES) des écoles et les parents d’élèves, et une rencontre entre enseignants est aussi fixée.
L’après-midi de jeudi, le préfet va recevoir le DREN, l’inspecteur général de l’éducation nationale, tous les présidents des conseils scolaires de toutes les écoles publiques et privées secondaires de la ville de San Pedro, les présidents des COGES, le président du conseil régional et la chefferie traditionnelle, en dehors des chefs d’établissement. Vendredi, une rencontre du préfet avec les chefs d’établissement est prévue, afin de leur donner les dernières instructions pour une reprise apaisées des cours lundi.
Depuis lundi des mouvements d’élèves, partant à chaque fois des lycées municipal 1 et 2 et du collège moderne, s’étendent à toutes les écoles secondaires publiques et privées de la ville de San Pedro, avec un déferlement d’élèves dans les rues, sifflant et délogeant leur camarades des classes à coups de sifflet et de pierres. Plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels ont été causés. Les élèves se plaignaient de payer dans leurs écoles les supports de devoirs et de cours, et d’autres frais supplémentaires sans contrepartie.
(AIP)
jmk/kam
«Il s’agit de nos enfants, il faut que nous puissions éviter le pire, les affrontements entre eux. Nous avons décidé ainsi, afin d’emmener tout le système éducatif à des réflexions pendant ces 48 heures pour nous permettre de trouver la solution idoine, afin que les cours reprennent le lundi sans problème », a déclaré le préfet de région de San Pedro, Ousmane Coulibaly, qui avait à une précédente rencontre obtenu que les supports de devoirs ne soient plus payés par les élèves, comme l’exigeaient ceux-ci.
L’assemblée ayant convenu que le problème est plus complexe, un chronogramme des différentes rencontres pendant ces deux jours a été proposé par le Directeur régional de l’éducation nationale (DREN) de San Pedro, Pongathié Abraham, afin que la contribution de chacun des groupes d’acteurs de l’éducation nationale soit sollicitée.
Dans la matinée de jeudi, des réunions éclatées sont prévues dans les écoles entre chaque président de conseil scolaire et les chefs de classe, entre les bureaux des Conseils de gestion (COGES) des écoles et les parents d’élèves, et une rencontre entre enseignants est aussi fixée.
L’après-midi de jeudi, le préfet va recevoir le DREN, l’inspecteur général de l’éducation nationale, tous les présidents des conseils scolaires de toutes les écoles publiques et privées secondaires de la ville de San Pedro, les présidents des COGES, le président du conseil régional et la chefferie traditionnelle, en dehors des chefs d’établissement. Vendredi, une rencontre du préfet avec les chefs d’établissement est prévue, afin de leur donner les dernières instructions pour une reprise apaisées des cours lundi.
Depuis lundi des mouvements d’élèves, partant à chaque fois des lycées municipal 1 et 2 et du collège moderne, s’étendent à toutes les écoles secondaires publiques et privées de la ville de San Pedro, avec un déferlement d’élèves dans les rues, sifflant et délogeant leur camarades des classes à coups de sifflet et de pierres. Plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels ont été causés. Les élèves se plaignaient de payer dans leurs écoles les supports de devoirs et de cours, et d’autres frais supplémentaires sans contrepartie.
(AIP)
jmk/kam