Investiture du GCR d’Abidjan IV-Pr Guikahué aux militants: «Nous n’avons rien à regretter…Allons prendre le pouvoir en 2020»

Délégué Pdci de Treichville, le ministre François Amichia, a été investi coordonnateur de la zone d’Abidjan 4, comprenant les communes de Treichville, Port-Bouet, Koumassi et Marcory. C’était hier, à la "Maison blanche" de Koumassi, par le Chef du secrétariat exécutif du parti vert-blanc, Pr Maurice Kakou Guikahué. Outre le coordonnateur François Amichia, le bureau de 4 membres de la coordination et tous les membres du Grand conseil régional ont été investis devant un parterre de militants venu massivement des 4 communes citées. Pr Maurice Kakou Guikahué a saisi cette occasion pour dire la conduite à tenir aux militants en ces temps qui tanguent au sein de l’alliance des houphouétistes. «Nous n’avons rien à regretter», a-t-il indiqué parlant des propos tenus par des alliés, en l’occurrence des cadres du Rdr. Et de poursuivre : «L’Appel de Daoukro que le président Bédié a lancé, nous a permis de retrouver la paix. C’est un grand gain. Si aujourd’hui des voix s’élèvent, ce qu’il faut faire, c’est de ne pas écouter. Ne regrettez rien. Si vous avez pour l’Appel de Daoukro fait élire quelqu’un, est-ce que c’est vous-mêmes que vous ne pouvez pas vous élire?» a-t-il interrogé. Et si ces propos font mal aux militants, il a conseillé de ne plus lire ces messages, de ne plus les écouter et de «commencer dès aujourd’hui à préparer 2020». Et d’annoncer aux militants qu’il est venu les «chercher», les «sensibiliser» et leur dire qu’«à partir de maintenant, venez avec nous, avec le président Bédié pour aller chercher le pouvoir en 2020». Sur ce, il a indiqué qu’«on veut des militants de terrain et non des militants de salon». Guikahué a préconisé la politique de proximité. «Il faut faire la politique de proximité. Investissez vous dans les audiences foraines annoncées et la révision de la liste électorale. Il faut être sur le terrain…», a-t-il conseillé. Aussi a-t-il demandé aux militants du Pdci de « cessez d’être perméables aux rumeurs. Il faut changer… ». Il est revenu sur la nécessité de cotiser pour être fort car, a-t-il averti, «personne ne va donner le pouvoir au Pdci, le pouvoir, il faut aller le chercher» et cela passe par les moyens, ne ce serait-ce que le jour du vote où il faut mobiliser au moins 4 milliards pour entretenir les accesseurs, les superviseurs etc. Sans oublier qu’avant, il faut équiper les secrétaires de section en matériel roulant. Pr Guikahué a tenu à faire une précision. « Je prends des positions pour faire plaisir aux militants et non pour me faire plaisir à moi-même. Mais comme l’a dit Ouézzin Coulibaly, un militant c’est comme une fleur. Plus on l’écrase, plus il embaume. Mon rôle, c’est de défendre les intérêts du Pdci. Si votre secrétaire exécutif parle et que les militants des autres partis sont contents, c’est que je suis dans le faux ». Cela dit, en attendant 2020, il a fait cette observation qu’il a qualifié d’appel. « Toute personne, qui va jouer solitaire, est perdu d’avance. C’est une équipe, un groupe, un esprit ». A Koumassi, ce jeudi, le chef du secrétariat exécutif était bien entouré. Entre autres personnalités présentes, il y avait Noel Akossi Bendjo, Amy N’diaye, Adiko Roland, Kamagaté Brahima, Kouassi-Lenoir Emmanuel, les présidents de la Jpdci urbaine et rurale, Mme Désirée Damois, Bodi Théodore, Mme Hortense Aka Anghui, déléguée Pdci de Port-Bouet, Amichia François, délégué Pdci de Treichville, coordonnateur du Grand Conseil, N’dohi Raymond, délégué Pdci de Koumasi, Aby Raoul, délégué Pdci de Marcory, le député Emolo Claude, Me Kossougro Emile.

Sercom PDCI-RDA