Le 9ème Marché des arts du spectacle africain (Masa), qui se tient du 5 au 12 mars sur le thème «Réinventons les arts de la scène» débute ce matin avec la cérémonie officielle d’ouverture faite de discours, à partir de 10 h, à la salle Lougah François du Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville. A cette occasion, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, l’administrateur de l’organisation internationale de la Francophonie (Oif), Adama Ouane, et le gouverneur du district autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, vont ouvrir l’évènement par des allocutions.
Après quoi ils vont ensemble inaugurer le village du Masa qui se situe au niveau de l’espace L’Oiseau livres. Et, en début de soirée, place sera faire au concert d’ouverture, toujours au Palais de la Culture, précisément à l’esplanade lagunaire, sous la présidence d’honneur du ministre Hamed Bakayoko de l’Intérieur et de la Sécurité. On y attend plusieurs artistes et groupes d’artistes dont Les Zouglou Makers, Kedjevara, l’ensemble Ilé Aiyê de Salvador de Bahia (Brésil).
Le Masa est délocalisé à Abidjan, Grand-Bassam, Adzopé, Bouaké.
Bien avant, le public a eu droit à plusieurs préludes. Dont le concert de Manu Dibango, Bassékou Kouyaté et Josey, le samedi 23 janvier, au Palais de la Culture.
La formation des techniciens de spectacle qui a pris fin jeudi dernier et celle des humoristes qui est terminée hier vendredi à Bassam. L’exposition Great Black Music (La grande épopée de la musique noire), jeudi dernier, à La Rotonde des arts contemporains d’Abidjan-Plateau. Au vernissage de cette exposition, la marraine Henriette Dagri Diabaté, la Grande chancelière, a reconnu que cette exposition est originale, innovante et brillante. Pour elle, «l’histoire des musiques noires nous enseigne que le rythme et la musique traversent les continents». Elle a révélé que le Masa est un peu son enfant, vu qu’elle a été l’initiatrice en 1993 de ce Marché.
Quant au ministre de la Culture, il a dit : «Nous sommes pressés de découvrir l’interactivité entre la musique et le numérique». Et le commissaire général de l’exposition, Marc Benahich, a fait savoir que cette exposition est le fruit du travail sur 7 ans réalisé par une quarantaine de personnes (journalistes, artistes, musicologues, etc.). Et de préciser que son projet a déjà pu être monté en Haïti, Dakar, Johannesburg, Paris et Ouaga, entre autres pays. Il a avancé qu’il y a un petit détail technique : l’ensemble de cette exposition audiovisuelle est interactive ; elle est montée à partir de petits appareils.
«Le format de l’exposition est tel qu’on ne peut la voir qu’à 50», a mentionné Pr. Yacouba Konaté, responsable de La Rotonde des arts contemporains. C’est un travail de recherche, cette exposition, qui a une amplitude universitaire, pense-t-il.
Par ailleurs, toujours dans le cadre du Masa, les plasticiens Youssouf Bath et Tamsir Dia exposent, depuis mardi, à La Rotonde des arts contemporains. Proposant 26 œuvres dont 13 pour chacun. Au cours du vernissage, Pr. Yacouba Konaté a souligné que les exposer est une occasion de leur donner une visibilté à l’international à travers cette période du Masa.
Le dernier prélude du Masa est le concert des gloires de la musique ivoirienne (Aïcha Koné, Soro N’Gana, Monique Séka, Antoinette Konan, Dame Eboué, Tiane, Jean-Baptiste Zibodi, Dan Log, Dothy Z., Madi Kambou et Princess Monia) baptisé Akwaba pour souhaiter la bienvenue aux festivaliers et autres invités au Marché. Qui s’est tenu, hier, au Palais de la Culture.
37 pays prennent part à cette édition du Masa avec plus de 2000 artistes, distributeurs, journalistes, promoteurs de spectacles.
Marcellin BOGUY
Après quoi ils vont ensemble inaugurer le village du Masa qui se situe au niveau de l’espace L’Oiseau livres. Et, en début de soirée, place sera faire au concert d’ouverture, toujours au Palais de la Culture, précisément à l’esplanade lagunaire, sous la présidence d’honneur du ministre Hamed Bakayoko de l’Intérieur et de la Sécurité. On y attend plusieurs artistes et groupes d’artistes dont Les Zouglou Makers, Kedjevara, l’ensemble Ilé Aiyê de Salvador de Bahia (Brésil).
Le Masa est délocalisé à Abidjan, Grand-Bassam, Adzopé, Bouaké.
Bien avant, le public a eu droit à plusieurs préludes. Dont le concert de Manu Dibango, Bassékou Kouyaté et Josey, le samedi 23 janvier, au Palais de la Culture.
La formation des techniciens de spectacle qui a pris fin jeudi dernier et celle des humoristes qui est terminée hier vendredi à Bassam. L’exposition Great Black Music (La grande épopée de la musique noire), jeudi dernier, à La Rotonde des arts contemporains d’Abidjan-Plateau. Au vernissage de cette exposition, la marraine Henriette Dagri Diabaté, la Grande chancelière, a reconnu que cette exposition est originale, innovante et brillante. Pour elle, «l’histoire des musiques noires nous enseigne que le rythme et la musique traversent les continents». Elle a révélé que le Masa est un peu son enfant, vu qu’elle a été l’initiatrice en 1993 de ce Marché.
Quant au ministre de la Culture, il a dit : «Nous sommes pressés de découvrir l’interactivité entre la musique et le numérique». Et le commissaire général de l’exposition, Marc Benahich, a fait savoir que cette exposition est le fruit du travail sur 7 ans réalisé par une quarantaine de personnes (journalistes, artistes, musicologues, etc.). Et de préciser que son projet a déjà pu être monté en Haïti, Dakar, Johannesburg, Paris et Ouaga, entre autres pays. Il a avancé qu’il y a un petit détail technique : l’ensemble de cette exposition audiovisuelle est interactive ; elle est montée à partir de petits appareils.
«Le format de l’exposition est tel qu’on ne peut la voir qu’à 50», a mentionné Pr. Yacouba Konaté, responsable de La Rotonde des arts contemporains. C’est un travail de recherche, cette exposition, qui a une amplitude universitaire, pense-t-il.
Par ailleurs, toujours dans le cadre du Masa, les plasticiens Youssouf Bath et Tamsir Dia exposent, depuis mardi, à La Rotonde des arts contemporains. Proposant 26 œuvres dont 13 pour chacun. Au cours du vernissage, Pr. Yacouba Konaté a souligné que les exposer est une occasion de leur donner une visibilté à l’international à travers cette période du Masa.
Le dernier prélude du Masa est le concert des gloires de la musique ivoirienne (Aïcha Koné, Soro N’Gana, Monique Séka, Antoinette Konan, Dame Eboué, Tiane, Jean-Baptiste Zibodi, Dan Log, Dothy Z., Madi Kambou et Princess Monia) baptisé Akwaba pour souhaiter la bienvenue aux festivaliers et autres invités au Marché. Qui s’est tenu, hier, au Palais de la Culture.
37 pays prennent part à cette édition du Masa avec plus de 2000 artistes, distributeurs, journalistes, promoteurs de spectacles.
Marcellin BOGUY