Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Marché des arts et du spectacle Africain (MASA) est rentré dans sa phase active avec le concert d’ouverture, samedi nuit, en plein air au Palais de la culture de Treichville avec à l’affiche une diversité d’artistes et de rythmes dans un show en live, a constaté un journaliste de l’Agence de Presse Africaine (APA) sur place dans la capitale économique.
Ce spectacle d’ouverture a mis en exergue les talents et les richesses culturelles de l’Afrique du nord, l’Amérique du sud et l’Afrique de l’ouest. L’ivoirien KPJEP qui fait du Slam en «nouchi », argot urbain populaire ivoirien, a su traduire les réalités de la jeunesse fortement représentée à ce MASA avec le « Kokobaka ».
Ilé Ayé du Brésil , le groupe marocain Chabab al Andalus fondée 1987,l’artiste manding Doussou Bakayoko du Mali, Kedjevara avec le coupé- décalé entre autres , se sont succédés sur les deux podiums
dressés sur le même espace, tenue de part et d’autre par Konnie (côté lagune) et Eric Mboua (côté Pont De Gaulle) qui ont co-animé cette soirée artistique.
Adama Dramé et son groupe parés aux couleurs rouge, vert du pays voisin, le Burkina Faso ont pour leur part presté avec principalement des tam-tams. Des instruments peu ordinaires, de cuisine notamment des casseroles, marmites, couvertures de barrique ont été également utilisés au cours de leur passage.
Ce dernier a, dans sa prestation, rendu un hommage à la Côte d’Ivoire où il a passé « une bonne partie de sa vie, fondé sa famille et sa carrière artistique» plus précisément dans la deuxième ville ivoirienne, Bouaké, à 349 Km de la capitale économique.
Pour clore cet événement, l’une des révélations artistiques de ces dernières années, Zouglou Makers qui fait du « Zouglou », en live une musique de revendication née dans les résidences universitaires a enflammé le public que l’on pensait endormi.
Environ 300 diffuseurs et 2000 professionnels venant de plusieurs pays du monde participent à cette 9ème édition du MASA qui a pour thème « réinventons les arts de la scène ».Ce marché prendra fin le 12 mars prochain.
SY/hs/ls/APA
Ce spectacle d’ouverture a mis en exergue les talents et les richesses culturelles de l’Afrique du nord, l’Amérique du sud et l’Afrique de l’ouest. L’ivoirien KPJEP qui fait du Slam en «nouchi », argot urbain populaire ivoirien, a su traduire les réalités de la jeunesse fortement représentée à ce MASA avec le « Kokobaka ».
Ilé Ayé du Brésil , le groupe marocain Chabab al Andalus fondée 1987,l’artiste manding Doussou Bakayoko du Mali, Kedjevara avec le coupé- décalé entre autres , se sont succédés sur les deux podiums
dressés sur le même espace, tenue de part et d’autre par Konnie (côté lagune) et Eric Mboua (côté Pont De Gaulle) qui ont co-animé cette soirée artistique.
Adama Dramé et son groupe parés aux couleurs rouge, vert du pays voisin, le Burkina Faso ont pour leur part presté avec principalement des tam-tams. Des instruments peu ordinaires, de cuisine notamment des casseroles, marmites, couvertures de barrique ont été également utilisés au cours de leur passage.
Ce dernier a, dans sa prestation, rendu un hommage à la Côte d’Ivoire où il a passé « une bonne partie de sa vie, fondé sa famille et sa carrière artistique» plus précisément dans la deuxième ville ivoirienne, Bouaké, à 349 Km de la capitale économique.
Pour clore cet événement, l’une des révélations artistiques de ces dernières années, Zouglou Makers qui fait du « Zouglou », en live une musique de revendication née dans les résidences universitaires a enflammé le public que l’on pensait endormi.
Environ 300 diffuseurs et 2000 professionnels venant de plusieurs pays du monde participent à cette 9ème édition du MASA qui a pour thème « réinventons les arts de la scène ».Ce marché prendra fin le 12 mars prochain.
SY/hs/ls/APA