Nguessan, les quatre membres de la direction du Front populaire ivoirien issus du congrès de Mama, Koné Boubakar, Sangaré Abdou Drahamane, Akoun Laurent et Lorougnon Odette sont arrivés à 8 heures, le vendredi 4 mars 2016, au tribunal de première instance du Plateau. Commencée à 10 heures, l’audience a pris fin dix minutes plus tard. Koné Boubacar, le porte-parole des accusés s’est adressé à la presse : «Nous sortons de l’audience à laquelle, nous avons été convoqués ce matin en référé statuant sur la plainte déposée par Monsieur Affi, nous accusant d’user abusivement de qualité qu’il ne nous a pas confiée ». L’audience à huis clos a duré à peine 10 minutes parce que, selon lui, le conseil de Pascal Affi Nguessan a caché les pièces sur lesquelles leurs avocats devaient travailler. Ces pièces ont été produites seulement le matin devant le juge. Les avocats des assignés n’ayant pas toute les pièces à leur disposition pour la défense de leurs clients, ont donc demandé un report pour avoir un temps de travail. Ce qui leur permettrait, selon Koné Boubacar, de plaider en conséquence de cause à la prochaine convocation. Cette requête, à l’en croire, a été acceptée par le président du tribunal. « Nous sommes convoqués vendredi prochain dans les mêmes conditions », a-t-il déclaré. En début de semaine, M. Affi N’guessan avait assigné en justice, Abou Drahamane Sangaré et ses amis pour usurpation du titre de président du Front Populaire Ivoirien
HG
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