Le concert d’ouverture de la 9ème édition du Marché des arts du spectacle africain (MASA) placé sous le thème : « réinventons les arts de la scène » a eu lieu le samedi 5 mars 2016 au Palais de la Culture. Il a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont M. Hamed Bakayoko, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Pour lui, les grands pays développés accordent une place importante à la Culture. « Quand on regarde la chaîne, l’ordre des grandeurs des fortunes dans les pays riches, c’est d’abord les artistes avec les sportifs. Ici dans nos pays, ce sont les fonctionnaires, les politiques après viennent les artistes. Notre devoir, notre travail, c’est d’inverser cette tendance. Si nous voulons être des grands pays, nous devons être capables d’inverser ces tendances. Nous devons faire en sorte qu’ils vivent de leurs arts. (…) Nous devons faire en sorte que la production de nos artistes soit achetée sur le marché international », a-t-il dit. 37 pays avaient des stands qui représentaient le savoir-faire et le génie créateur des acteurs de l’art et de la musique africaine et occidentale. Le public a également répondu présent et a vibré comme un seul homme à l’Esplanade lagunaire. Gilles Touré a ouvert les festivités en gratifiant le public d’un super défilé de mode. La chorale de M. Jean de Shilo du RDC a, quant à elle, apporté la touche religieuse comme pour demander la faveur du Tout-Puissant pour la suite de la cérémonie. Par ailleurs, le célèbre instrumentiste Paco Séry a fait tressaillir de bonheur les autorités présentes et surtout le public. Par le slam, genre musical dans lequel il excelle, l’artiste Kpjik a ensuite fait profiter le public de son art oratoire. Le groupe brésilien Ilê Aiyê Salavador de Bahia a emboîté le pas à ses prédécesseurs en faisant frémir les spectateurs du MASA. Le concert d’ouverture a pris fin avec les prestations des artistes Adama Dramé, Doussou Bakayoko, Kedjevara, Bella Mondo, Mylmo, Amanar et Zouglou Makers qui ont, tous, fait bouger l’Esplanade lagunaire jusqu’à minuit.
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