Craignant pour sa vie, la famille Kohou, comme bon nombre de familles, a quitté la Côte d’Ivoire et a trouvé refuge au Ghana, suite à la crise postélectorale de 2010. Malheureusement, la famille Kohou n’est pas au bout de ses peines, elle qui est constamment menacée par des inconnus. En effet, la famille du sieur Kohou Mathieu fait l’objet de persécutions récurrentes par des hommes cagoulés. Sa compagne dame Gnamian Viviane Clarisse et ses deux filles : Emmanuel Jessica, l’aînée et sa cadette Monneka, toutes trois réfugiées officiellement enregistrées sous le numéro Unhcr 297-11C00648 Ghana du 22 novembre 2012 traumatisées par la guerre en Côte d’Ivoire sont constamment menacés dans le pays d’accueil et ne savent à quel saint se vouer. De fait, récemment, aux environs de 2heures du matin, des hommes armés ont fait irruption au domicile de la famille à Accra. Ces inconnus les ont molestées et ont exigé de savoir où se trouve Kohou Mathieu, le chef de famille. Après les avoir brutalisées, des membres de la famille, bien qu’ayant le fusil sous la tempe n’ont soufflé aucun mot sur le père de famille. Les bandits, dans leur colère, ont dépossédé l’épouse de Kohou et ses enfants de leurs biens. A savoir, des bijoux, des téléphones portables et l’équivalent de la somme de 300 000Fcfa. Il est clair qu’ayant vu tués des parents très proches en Cote d’Ivoire pendant les crises militaro-politiques successives de septembre 2002 et avril 2011, Kohou Mathieu exilé dans un autre pays depuis 2002, se sent, à juste titre, toujours menacé. C’est pourquoi, il a décidé de garder sa famille au Ghana. Malheureusement, celle-ci n’échappe pas à la menace d’hommes armés et sans visage comme cela était déjà le cas à l’époque, dans la commune martyre de Yopougon, après les affrontements post-électoraux.
Aujourd’hui, la famille Kohou encore dans la tourmente s’est confiée à la police ghanéenne.
A.B
Aujourd’hui, la famille Kohou encore dans la tourmente s’est confiée à la police ghanéenne.
A.B