Abidjan (Côte d’Ivoire) - Au troisième jour de son audition, le témoin à visage découvert, Sam l’Africain a soutenu, mercredi, à la barre de la Cour pénale internationale (CPI) que les jeunes patriotes,favorables à Laurent Gbagbo, ’’ont brûlé des gens vivants’’, lors de la crise postélectorale.
‘’Oui, on a brûlé des gens vivants mais ce n’était pas des actions planifiées’’, a précisé à la barre Sam l’Africain selon qui ‘’certaines décisions dont le soutien des pays limitrophes à Ouattara’’ a provoqué cette montée d’adrénaline dans le camp des partisans de l’ex-chef de l’Etat
En représailles à ce soutien affiché, a poursuivi le témoin, ‘’leurs ressortissants à Abidjan ont été pris pour cible’’ tout comme les Français l’ont été après ‘’ l’ordre de destruction’’ des aéronefs ivoiriens à Yamoussoukro, par le président français d’alors, Jacques Chirac.
‘’Ces faits ont révolté les Ivoiriens ou si vous voulez les patriotes ivoiriens qui supportent Laurent Gbagbo. C’est alors qu’ils sont descendus dans les rues pour se livrer à des scènes de pillages des résidences des ressortissants français, à une chasse aux étrangers de la CEDEAO’’, a admis Sam l’Africain, insistant que ‘’ tout cela n’était pas planifié’’.
Selon lui, il était convaincu que ‘’la guerre ne serait pas facile vu les forces en présence. Avec le soutien de l’armée française au camp de Ouattara, notre armée a tout fait mais la France a affaibli le
président Gbagbo par le bombardement de sa résidence avant de le livrer aux rebelles de Ouattara’’.
Il a affirmé s’en être ouvert au ministre de l’intérieur, d’alors, feu Désiré Tagro pour lui faire partager ses ‘’appréhensions’’ quant à l’issue de la crise qui ‘’de mon point de vue ne nous était plus favorable après la prise de plusieurs villes de l’intérieur par les forces de M. Ouattara’’.
‘’M. le Président, Laurent Gbagbo n’est pas méchant’’, a plaidé le témoin qui s’est fondu ‘’en larmes’’ à la barre, relatant que pour ‘’la mémoire de ma mère que le président Gbagbo a tout fait pour la soigner dans une grande clinique abidjanaise avant sa mort, je n’abandonnerai jamais Laurent Gbagbo’’, a conclu Sam l’Africain.
L’audience a été suspendue pour ‘’reprendre demain (ndlr : jeudi) avec la suite de l’audition du témoin et la contre-interrogatoire de la défense’’, a déclaré le juge-président Cuno Tarfusser.
HS/ls
‘’Oui, on a brûlé des gens vivants mais ce n’était pas des actions planifiées’’, a précisé à la barre Sam l’Africain selon qui ‘’certaines décisions dont le soutien des pays limitrophes à Ouattara’’ a provoqué cette montée d’adrénaline dans le camp des partisans de l’ex-chef de l’Etat
En représailles à ce soutien affiché, a poursuivi le témoin, ‘’leurs ressortissants à Abidjan ont été pris pour cible’’ tout comme les Français l’ont été après ‘’ l’ordre de destruction’’ des aéronefs ivoiriens à Yamoussoukro, par le président français d’alors, Jacques Chirac.
‘’Ces faits ont révolté les Ivoiriens ou si vous voulez les patriotes ivoiriens qui supportent Laurent Gbagbo. C’est alors qu’ils sont descendus dans les rues pour se livrer à des scènes de pillages des résidences des ressortissants français, à une chasse aux étrangers de la CEDEAO’’, a admis Sam l’Africain, insistant que ‘’ tout cela n’était pas planifié’’.
Selon lui, il était convaincu que ‘’la guerre ne serait pas facile vu les forces en présence. Avec le soutien de l’armée française au camp de Ouattara, notre armée a tout fait mais la France a affaibli le
président Gbagbo par le bombardement de sa résidence avant de le livrer aux rebelles de Ouattara’’.
Il a affirmé s’en être ouvert au ministre de l’intérieur, d’alors, feu Désiré Tagro pour lui faire partager ses ‘’appréhensions’’ quant à l’issue de la crise qui ‘’de mon point de vue ne nous était plus favorable après la prise de plusieurs villes de l’intérieur par les forces de M. Ouattara’’.
‘’M. le Président, Laurent Gbagbo n’est pas méchant’’, a plaidé le témoin qui s’est fondu ‘’en larmes’’ à la barre, relatant que pour ‘’la mémoire de ma mère que le président Gbagbo a tout fait pour la soigner dans une grande clinique abidjanaise avant sa mort, je n’abandonnerai jamais Laurent Gbagbo’’, a conclu Sam l’Africain.
L’audience a été suspendue pour ‘’reprendre demain (ndlr : jeudi) avec la suite de l’audition du témoin et la contre-interrogatoire de la défense’’, a déclaré le juge-président Cuno Tarfusser.
HS/ls