Témoin au procès conjoint de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et d’un de ses proches, Charles Blé Goudé, Sam Jichi dit "Sam l’Africain", a fondu en larmes mercredi, déclarant que l’ex-chef d’Etat "n’est pas un criminel" et que les violences de la crise postélectorale de 2010 n’ont pas été "planifiées", à La Haye.
"Je ne le laisserai jamais tomber (…). Ce n’est pas un criminel. Il y a eu la crise, il y a eu des morts mais ce n’était pas planifié", a dit M. Jichi, après avoir évoqué l’histoire de sa défunte mère que M. Gbagbo avait tenté de sauver après un arrêt cardiaque.
Il a ajouté par la suite que "mille" personnes qui "supportaient" l’accusé ont été tuées "à l’ouest" de la Côte d’Ivoire "quand il a été arrêté le 11 avril" 2011, mais son adversaire d’alors, Alassane Ouattara, ne l’avait pas non plus "planifié", soulignant que cet événement est arrivé "dans le désordre".
"On a tous vu le danger venir", a regretté cet ancien membre de la galaxie patriotique (proche du pouvoir de M. Gbagbo), soulignant qu’il a "tout fait" pour amener l’ancien président à "se retirer" pour que "la Côte d’Ivoire continue (…) mais c’est le président qui est le chef".
"Peut-être qu’il n’a pas pris la bonne décision, il faut qu’on se le dise", a estimé M. Jichi pour qui le pouvoir de Laurent Gbagbo ne "pouvait pas affronter les grandes puissances", à savoir "la communauté internationale".
A la barre depuis lundi, Sam l’Africain a invité le bureau de procureur à "centrer" le "débat" sur "le vrai problème de la crise postélectorale" en Côte d’Ivoire, car "tous les Ivoiriens ont été victimes" sans distinction.
A l’issue du second tour de l’élection présidentielle de 2010, opposant le président sortant d’alors Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, la Commission électorale indépendante (CEI, en charge des élections) a proclamé M. Ouattara vainqueur quand le Conseil constitutionnel accordait la victoire à M. Gbagbo.
L’ex-président ivoirien et Charles Blé Goudé sont poursuivis pour leur rôle présumé dans les actes de violences commis lors de la crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
MYA
"Je ne le laisserai jamais tomber (…). Ce n’est pas un criminel. Il y a eu la crise, il y a eu des morts mais ce n’était pas planifié", a dit M. Jichi, après avoir évoqué l’histoire de sa défunte mère que M. Gbagbo avait tenté de sauver après un arrêt cardiaque.
Il a ajouté par la suite que "mille" personnes qui "supportaient" l’accusé ont été tuées "à l’ouest" de la Côte d’Ivoire "quand il a été arrêté le 11 avril" 2011, mais son adversaire d’alors, Alassane Ouattara, ne l’avait pas non plus "planifié", soulignant que cet événement est arrivé "dans le désordre".
"On a tous vu le danger venir", a regretté cet ancien membre de la galaxie patriotique (proche du pouvoir de M. Gbagbo), soulignant qu’il a "tout fait" pour amener l’ancien président à "se retirer" pour que "la Côte d’Ivoire continue (…) mais c’est le président qui est le chef".
"Peut-être qu’il n’a pas pris la bonne décision, il faut qu’on se le dise", a estimé M. Jichi pour qui le pouvoir de Laurent Gbagbo ne "pouvait pas affronter les grandes puissances", à savoir "la communauté internationale".
A la barre depuis lundi, Sam l’Africain a invité le bureau de procureur à "centrer" le "débat" sur "le vrai problème de la crise postélectorale" en Côte d’Ivoire, car "tous les Ivoiriens ont été victimes" sans distinction.
A l’issue du second tour de l’élection présidentielle de 2010, opposant le président sortant d’alors Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, la Commission électorale indépendante (CEI, en charge des élections) a proclamé M. Ouattara vainqueur quand le Conseil constitutionnel accordait la victoire à M. Gbagbo.
L’ex-président ivoirien et Charles Blé Goudé sont poursuivis pour leur rôle présumé dans les actes de violences commis lors de la crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
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