La coalition qui soutient la candidature à la présidentielle de Hama Amadou vient d'annoncer qu'elle suspendait sa participation au processus électoral suite aux multiples manquements qu'elle a constaté depuis le premier tour du scrutin. L'opposition dénonce une volonté de passage en force du président Issoufou, a fait savoir son porte-parole Seyni Oumarou dans une déclaration.
Cette décision s’appuie sur l'absence de proclamation officielle des résultats du 1er tour du 21 février et « l'iniquité de traitement entre les deux candidats » à la présidentielle, le principal rival de Mahamadou Issouffou, Hama Amadou, étant actuellement emprisonné dans une affaire controversée de trafic d'enfants. On craint d’ailleurs que ce qui se révèle comme les prémices d’une crise postélectorale dans ce pays n’envenime la situation sociopolitique au Niger.
De fait, la contestation du processus électoral n’est pas un fait inédit dans bien de pays africains. Les crises électorales sont courantes. Il clair que S’il y a un mal qui ronge beaucoup de pays africain et qui constitue un réel handicape à leur développement, c’est bien l’instabilité politique. Un véritable poison pour le progrès de ces nations. Cette instabilité politique, dans la majorité des cas, s’abreuve aux crises postélectorales qui elles-mêmes naissent soit de la mauvaise organisation des élections notamment présidentielles, soit de la contestation desdites élections, même quand celles-ci sont tenues dans des conditions de transparence.
Malheureusement, sous les tropiques, les élections, loin d’être une compétition saine, est le lieu de toutes sortes de violence, de dérives verbales qui conduisent à des affrontements sanglants, à des tueries ou même à des massacres. Les élections, depuis les indépendances africaines font peur, car elles constituent des moments d’incertitudes. En fin de compte, la démocratie plutôt que de sortir ces pays du sous-développement accélère leur mort, parce que mal comprise et mal enseignée par ceux qui l’ont introduite comme un virus en Afrique.
Alain BOUABRE
Cette décision s’appuie sur l'absence de proclamation officielle des résultats du 1er tour du 21 février et « l'iniquité de traitement entre les deux candidats » à la présidentielle, le principal rival de Mahamadou Issouffou, Hama Amadou, étant actuellement emprisonné dans une affaire controversée de trafic d'enfants. On craint d’ailleurs que ce qui se révèle comme les prémices d’une crise postélectorale dans ce pays n’envenime la situation sociopolitique au Niger.
De fait, la contestation du processus électoral n’est pas un fait inédit dans bien de pays africains. Les crises électorales sont courantes. Il clair que S’il y a un mal qui ronge beaucoup de pays africain et qui constitue un réel handicape à leur développement, c’est bien l’instabilité politique. Un véritable poison pour le progrès de ces nations. Cette instabilité politique, dans la majorité des cas, s’abreuve aux crises postélectorales qui elles-mêmes naissent soit de la mauvaise organisation des élections notamment présidentielles, soit de la contestation desdites élections, même quand celles-ci sont tenues dans des conditions de transparence.
Malheureusement, sous les tropiques, les élections, loin d’être une compétition saine, est le lieu de toutes sortes de violence, de dérives verbales qui conduisent à des affrontements sanglants, à des tueries ou même à des massacres. Les élections, depuis les indépendances africaines font peur, car elles constituent des moments d’incertitudes. En fin de compte, la démocratie plutôt que de sortir ces pays du sous-développement accélère leur mort, parce que mal comprise et mal enseignée par ceux qui l’ont introduite comme un virus en Afrique.
Alain BOUABRE