Aux élections législatives, municipales et régionales à venir, les femmes du Front populaire ivoirien (FPI) ne veulent pas faire de la figuration. Alors, elles affûtent leurs armes dont la plus importante, selon la vice-présidente du FPI, Christine Konan, est la formation et le coaching des futures candidates de son parti aux postes électifs. C’est pourquoi elle en initie plusieurs, depuis des mois, dont la dernière séance est celle donnée par l’ONG Centre solidarité Investir dans les femmes (CENSOIFF), du 10 au 12 mars dernier, à son siège de Cocody cité des arts, autour du thème : «Genre, leadership, épanouissement personnel et participation politique». Selon Trah Siagbé, coordonnateur de CENSIOFF et principal formateur, l’objectif de la formation est d’outiller les femmes leaders au leadership à partir des principes d’égalité et d’équité. «On leur donne les clés pour avoir la capacité d’écouter, de partager, d’être efficaces, de lutter pour leur visibilité mais aussi pour les autres femmes qui les entourent. En somme, comment faire pour que partout où elles investissent, elles puissent produire des résultats, elles puissent être au devant de la scène», a-t-il expliqué.
«Le président du parti, Pascal Affi N’Guessan a fait du genre son cheval de bataille. En homme très averti, il vient de créer au sein de la direction du parti, un secrétariat chargé de la promotion du leadership féminin. C’est dans ce cadre que s’est tenu cet atelier. Ensuite, nous irons voir sur le terrain les femmes dans leurs milieux par rapport aux élections. Nous voulons arriver à faire prévaloir le leadership jusqu’à la base pour en faire un outil stratégique non seulement pour la promotion de la femme mais aussi de tous les militants. Car, un homme bien formé, c’est sa famille qui gagne. Mais une femme bien formée, c’est toute la nation qui gagne», a argumenté la vice-présidente du FPI, Christine Konan. Elle a précisé que 100 femmes de son parti bénéficieront de cette formation mais par vagues de 25.
Au terme des séances, certaines participantes se sont prononcées. Pour Mme Diop, secrétaire national FPI de l’entreprenariat chargée du secteur informel, candidate à la mairie de Marcory, en plus des femmes de sa commune qu’elle compte regrouper, il y aura aussi les jeunes filles et les jeunes en général. «Aujourd’hui, je me suis rendu compte que les gens donne l’argent aux femmes sans faire la formation. Avec ce que je viens d’apprendre, je vais mettre l’accent sur l’encadrement. Ce sera très bénéfique pour ma campagne». Quant à Mme N’Guettia née Touré Siata, OFFPI et candidate à la mairie de Tanda, elle veut rentrer dans l’histoire. «Je veux être la première femme maire à Tanda, je veux être la N°1, «devandougou» sur le terrain. Et cette formation m’a aidée dans mes ambitions politiques». Enfin, Mme Séry, secrétaire nationale OFFPI chargée d’Abobo et Anyama, pour qui la recherche de financement jusqu’à la Bad au profit des femmes sera, grâce à la formation qu’elle a reçue, est une possibilité à exploiter. «Mais ce n’est pas seulement les femmes, il y a aussi les jeunes. Souvent, ils organisent des compétitions et cherchent des parrains. Il faut aller au-delà du simple parrainage pour les aider à financer leurs projets»
Bruno Kouadio
«Le président du parti, Pascal Affi N’Guessan a fait du genre son cheval de bataille. En homme très averti, il vient de créer au sein de la direction du parti, un secrétariat chargé de la promotion du leadership féminin. C’est dans ce cadre que s’est tenu cet atelier. Ensuite, nous irons voir sur le terrain les femmes dans leurs milieux par rapport aux élections. Nous voulons arriver à faire prévaloir le leadership jusqu’à la base pour en faire un outil stratégique non seulement pour la promotion de la femme mais aussi de tous les militants. Car, un homme bien formé, c’est sa famille qui gagne. Mais une femme bien formée, c’est toute la nation qui gagne», a argumenté la vice-présidente du FPI, Christine Konan. Elle a précisé que 100 femmes de son parti bénéficieront de cette formation mais par vagues de 25.
Au terme des séances, certaines participantes se sont prononcées. Pour Mme Diop, secrétaire national FPI de l’entreprenariat chargée du secteur informel, candidate à la mairie de Marcory, en plus des femmes de sa commune qu’elle compte regrouper, il y aura aussi les jeunes filles et les jeunes en général. «Aujourd’hui, je me suis rendu compte que les gens donne l’argent aux femmes sans faire la formation. Avec ce que je viens d’apprendre, je vais mettre l’accent sur l’encadrement. Ce sera très bénéfique pour ma campagne». Quant à Mme N’Guettia née Touré Siata, OFFPI et candidate à la mairie de Tanda, elle veut rentrer dans l’histoire. «Je veux être la première femme maire à Tanda, je veux être la N°1, «devandougou» sur le terrain. Et cette formation m’a aidée dans mes ambitions politiques». Enfin, Mme Séry, secrétaire nationale OFFPI chargée d’Abobo et Anyama, pour qui la recherche de financement jusqu’à la Bad au profit des femmes sera, grâce à la formation qu’elle a reçue, est une possibilité à exploiter. «Mais ce n’est pas seulement les femmes, il y a aussi les jeunes. Souvent, ils organisent des compétitions et cherchent des parrains. Il faut aller au-delà du simple parrainage pour les aider à financer leurs projets»
Bruno Kouadio