«Si nous voulons obtenir la libération du Président Gbagbo, il nous faut discuter. Pour moi, il faut discuter avec la France et tous ceux qui ont déporté Gbagbo à la Cpi. On ne peut pas ignorer la France et espérer faire avancer le dossier du président Gbagbo. Discuter, ce n’est pas se compromettre. D’ailleurs, Gbagbo a toujours dit : asseyons-nous et discutons». Face aux journalistes, samedi dernier, lors d’un déjeuner de presse, à l’hôtel Niamblé sis à Abidjan-Cocody les 2 Plateaux, le nouveau secrétaire général adjoint du Fpi chargé de la communication et du marketing politique, Jean Bonin, n’a pas eu le verbe haut concernant la détention de Laurent Gbagbo ainsi que celle de Charles Blé Goudé à la Cpi. S’adressant à tous les militants du Fpi y compris les dissidents conduits par Sangaré Abou Dramane, il a demandé de mettre balle à terre. Pour obtenir la libération du président Gbagbo mais également pour l’unité du Fpi.
Jean Bonin, qui avait à ses côtés, Guillaume Libi, secrétaire national du Fpi chargé de l’économie et des finances, et Bamba Franck Mamadou, secrétaire national du Fpi chargé de l’audiovisuel et de la presse, a soutenu que le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, croit en la réconciliation au sein du parti à la rose. «Il continue de mettre en mission Amani N’Guessan et Chaiman Guéi à cet effet», a précisé Jean Bonin. Avant d’ajouter que la division n’est pas une bonne chose pour le parti. «Généralement, c’est quand les partis sont au pouvoir que la division survient en leur sein. Mais quand ils sont dans l’opposition, ils sont unis. On l’a vu avec le Pdci et le Rdr qui ont tu leurs querelles pour s’unir dans l’opposition. Pourquoi ne devrions-nous pas en faire autant ?».
S’agissant du recours à la Justice pour régler les différends au sein du Fpi, Jean Bonin se dit favorable : «En tant que juriste, je pense qu’il n’y a pas de mal à recourir à la Justice pour régler des problèmes au sein d’un parti politique. Il faut mettre fin à cette situation de deux Fpi que certains veulent créer. Le président Affi est déterminé à y mettre rapidement fin parce que le Fpi est un. Il a bien fait de saisir la Justice parce que cette situation impacte sur son action à l’international. Il peut y avoir des courants mais il y a un seul Fpi et une seule direction».
Le secrétaire général adjoint du Fpi chargé de la communication et du marketing politique a remis à la presse un mémo expliquant dans les détails la crise au Fpi. Une crise, dira-t-il, qui n’est rien d’autre qu’un problème de positionnement. Jean Bonin demande, par conséquent, à la presse d’obtenir l’organisation d’un débat public entre Affi N’Guessan et Sangaré Abou Dramahane relativement à la crise au Fpi afin d’en avoir le cœur net. «Vous saurez alors qui a trahi et qui trahi Gbagbo, qui travaille contre sa libération ?», a lancé M. Bonin aux journalistes. Le déjeuner de presse de samedi fut également l’occasion pour le nouveau SGA du Fpi chargé de la communication et du marketing politique de présenter les sites officiels du Fpi et du président Affi N’Guessan.
Didier Depry
ddepry@hotmail.com
Jean Bonin, qui avait à ses côtés, Guillaume Libi, secrétaire national du Fpi chargé de l’économie et des finances, et Bamba Franck Mamadou, secrétaire national du Fpi chargé de l’audiovisuel et de la presse, a soutenu que le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, croit en la réconciliation au sein du parti à la rose. «Il continue de mettre en mission Amani N’Guessan et Chaiman Guéi à cet effet», a précisé Jean Bonin. Avant d’ajouter que la division n’est pas une bonne chose pour le parti. «Généralement, c’est quand les partis sont au pouvoir que la division survient en leur sein. Mais quand ils sont dans l’opposition, ils sont unis. On l’a vu avec le Pdci et le Rdr qui ont tu leurs querelles pour s’unir dans l’opposition. Pourquoi ne devrions-nous pas en faire autant ?».
S’agissant du recours à la Justice pour régler les différends au sein du Fpi, Jean Bonin se dit favorable : «En tant que juriste, je pense qu’il n’y a pas de mal à recourir à la Justice pour régler des problèmes au sein d’un parti politique. Il faut mettre fin à cette situation de deux Fpi que certains veulent créer. Le président Affi est déterminé à y mettre rapidement fin parce que le Fpi est un. Il a bien fait de saisir la Justice parce que cette situation impacte sur son action à l’international. Il peut y avoir des courants mais il y a un seul Fpi et une seule direction».
Le secrétaire général adjoint du Fpi chargé de la communication et du marketing politique a remis à la presse un mémo expliquant dans les détails la crise au Fpi. Une crise, dira-t-il, qui n’est rien d’autre qu’un problème de positionnement. Jean Bonin demande, par conséquent, à la presse d’obtenir l’organisation d’un débat public entre Affi N’Guessan et Sangaré Abou Dramahane relativement à la crise au Fpi afin d’en avoir le cœur net. «Vous saurez alors qui a trahi et qui trahi Gbagbo, qui travaille contre sa libération ?», a lancé M. Bonin aux journalistes. Le déjeuner de presse de samedi fut également l’occasion pour le nouveau SGA du Fpi chargé de la communication et du marketing politique de présenter les sites officiels du Fpi et du président Affi N’Guessan.
Didier Depry
ddepry@hotmail.com