Abidjan, L’exploitation des organismes génétiquement modifiés (OGM) est désormais possible en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a adopté, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi fixant les conditions par lesquelles les manipulations relevant de la biotechnologie moderne devront ou pourront se faire dans le pays.
Cette loi dite régime de biosécurité « organise un environnement propice à l’exploitation en toute quiétude et au profit des populations dans une perspective de développement de tout ce qui a attrait à la biotechnologie », a expliqué son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, ministre de l’Economie numérique et de La Poste, informant de sa validation.
Elle permet à la Côte d’Ivoire de se doter d’une législation adéquate en conformité avec ses engagements internationaux notamment la convention sur la biodiversité biologique qui recommande aux Etats parties des mesures de nature à assurer la gestion et la maîtrise des risques liés à l’utilisation des OGM, a noté en outre le ministre Nabagné Koné.
Le projet de loi veille ainsi à l’application d’un certain nombre de principes dont celui de précaution, qui permet de réduire tout risque pour l’environnement. Le texte doit également veiller notamment au « principe de prévention », au « principe de pollueur/payeur », au « principe de participation », au « principe de coordination et de coopération intersectoriel », au « principe de coopération régionale et internationale ».
Il crée également deux organes, à savoir « une commission nationale de bio sécurité et de bio sûreté » et « un observatoire national de bio sécurité », dont la mission sera de veiller à la bonne mise en œuvre des principes sus indiqués.
(AIP)
kg/ask
Cette loi dite régime de biosécurité « organise un environnement propice à l’exploitation en toute quiétude et au profit des populations dans une perspective de développement de tout ce qui a attrait à la biotechnologie », a expliqué son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, ministre de l’Economie numérique et de La Poste, informant de sa validation.
Elle permet à la Côte d’Ivoire de se doter d’une législation adéquate en conformité avec ses engagements internationaux notamment la convention sur la biodiversité biologique qui recommande aux Etats parties des mesures de nature à assurer la gestion et la maîtrise des risques liés à l’utilisation des OGM, a noté en outre le ministre Nabagné Koné.
Le projet de loi veille ainsi à l’application d’un certain nombre de principes dont celui de précaution, qui permet de réduire tout risque pour l’environnement. Le texte doit également veiller notamment au « principe de prévention », au « principe de pollueur/payeur », au « principe de participation », au « principe de coordination et de coopération intersectoriel », au « principe de coopération régionale et internationale ».
Il crée également deux organes, à savoir « une commission nationale de bio sécurité et de bio sûreté » et « un observatoire national de bio sécurité », dont la mission sera de veiller à la bonne mise en œuvre des principes sus indiqués.
(AIP)
kg/ask