Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le nouveau bilan provisoire des affrontements survenus, jeudi, à Bouna (Nord-est) entre éleveurs Peuls (allogènes) et agriculteurs Lobi (autochtones) fait état de 17 morts et 39 blessés, a appris APA de source officielle.
L'information a été donnée, vendredi soir, par le Directeur de cabinet adjoint du ministère d'Etat, ministère de l'intérieur et de la sécurité, Vincent Tohbi qui s'exprimait dans le journal de 20 heures
de la chaine de télévision publique ivoirienne RTI1.
« Dans la nuit du 23 au 24 mars 2016, les violences ont connu une aggravation particulière et il y a eu à ce stade 17 personnes décédées» a déclaré Vincent Tohbi, soulignant que « je parle des corps qui
sont actuellement (vendredi 20h00 Gmt et heure locale) présents à l'hôpital général de Bouna. »
Selon M. Tohbi, ce bilan est pour le moment provisoire. « C'est une crise, il faudra attendre quelques heures encore, quelques jours pour avoir le bilan définitif » a-t-il fait observer, précisant que ce
conflit a également occasionné 39 blessés, dont 5 membres des forces de sécurité.
Poursuivant, le Directeur de cabinet adjoint du ministère de l'intérieur a indiqué que 500 éléments des forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), 250 gendarmes et 140 policiers ont été déployés à
Bouna pour maintenir l'ordre. « La situation est calme ce soir (vendredi) après deux journées de vives tensions » a conclu M. Tohbi.
Selon plusieurs sources jointes par APA sur place, jeudi, ces affrontements ont commencé par des « querelles » entre la communauté des allogènes Peuls et des autochtones Lobi. « C'est ce matin que ces
querelles ont dégénéré avec l'entrée en scène des Malinké », avait relaté jeudi à APA, une source médicale.
Les protagonistes ont fait usage d'armes blanches (machette, gourdin...) et de fusils, selon des témoins, également joints par APA le même jour. Un conflit entre éleveurs et agriculteurs est à l'origine de ces affrontements déclenchés mercredi.
CK/hs/ls/APA
L'information a été donnée, vendredi soir, par le Directeur de cabinet adjoint du ministère d'Etat, ministère de l'intérieur et de la sécurité, Vincent Tohbi qui s'exprimait dans le journal de 20 heures
de la chaine de télévision publique ivoirienne RTI1.
« Dans la nuit du 23 au 24 mars 2016, les violences ont connu une aggravation particulière et il y a eu à ce stade 17 personnes décédées» a déclaré Vincent Tohbi, soulignant que « je parle des corps qui
sont actuellement (vendredi 20h00 Gmt et heure locale) présents à l'hôpital général de Bouna. »
Selon M. Tohbi, ce bilan est pour le moment provisoire. « C'est une crise, il faudra attendre quelques heures encore, quelques jours pour avoir le bilan définitif » a-t-il fait observer, précisant que ce
conflit a également occasionné 39 blessés, dont 5 membres des forces de sécurité.
Poursuivant, le Directeur de cabinet adjoint du ministère de l'intérieur a indiqué que 500 éléments des forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), 250 gendarmes et 140 policiers ont été déployés à
Bouna pour maintenir l'ordre. « La situation est calme ce soir (vendredi) après deux journées de vives tensions » a conclu M. Tohbi.
Selon plusieurs sources jointes par APA sur place, jeudi, ces affrontements ont commencé par des « querelles » entre la communauté des allogènes Peuls et des autochtones Lobi. « C'est ce matin que ces
querelles ont dégénéré avec l'entrée en scène des Malinké », avait relaté jeudi à APA, une source médicale.
Les protagonistes ont fait usage d'armes blanches (machette, gourdin...) et de fusils, selon des témoins, également joints par APA le même jour. Un conflit entre éleveurs et agriculteurs est à l'origine de ces affrontements déclenchés mercredi.
CK/hs/ls/APA