Le bilan des affrontements interethniques à Bouna, dans le Nord-est de la Côte d'Ivoire s'est alourdi vendredi soir, passant de 14 à 17 morts, a annoncé le représentant du ministère de l'Intérieur, Vincent Tobi à la télévision nationale.
"Il y a eu à ce stade 17 personnes décédées et 39 blessées, dont cinq éléments des forces de l'ordre", a dit M. Tobi.
Les autorités ivoiriennes ont déployé un "nombre assez important" de soldats pour sécuriser la ville dont "500 éléments des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), 250 éléments de la gendarmerie et 140 policiers", a-t-il ajouté.
Des habitants évoquaient une " accalmie" aux environs de 19h GMT et locale, ajoutant que des jeunes s'étaient portés volontaire pour "veiller" sur la Cour royale.
Dans la matinée, ce sont "14 morts et 34 blessés" qui avaient été enregistrés à l'hôpital de Bouna, selon des témoins.
Des populations se sont réfugiées dans le camp de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a indiqué un habitant, évoquant une "confusion totale dans la ville" où des personnes se livraient à une "chasse à l’homme", aux environs de 11H GMT.
Les autochtones Lobis qui sont en majorité des cultivateurs manifestent leur "mécontentement" face aux "saccages" de leurs plantations par des bœufs appartenant à des Peuhls, population étrangère essentiellement constituée d’éleveurs.
MYA
"Il y a eu à ce stade 17 personnes décédées et 39 blessées, dont cinq éléments des forces de l'ordre", a dit M. Tobi.
Les autorités ivoiriennes ont déployé un "nombre assez important" de soldats pour sécuriser la ville dont "500 éléments des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), 250 éléments de la gendarmerie et 140 policiers", a-t-il ajouté.
Des habitants évoquaient une " accalmie" aux environs de 19h GMT et locale, ajoutant que des jeunes s'étaient portés volontaire pour "veiller" sur la Cour royale.
Dans la matinée, ce sont "14 morts et 34 blessés" qui avaient été enregistrés à l'hôpital de Bouna, selon des témoins.
Des populations se sont réfugiées dans le camp de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a indiqué un habitant, évoquant une "confusion totale dans la ville" où des personnes se livraient à une "chasse à l’homme", aux environs de 11H GMT.
Les autochtones Lobis qui sont en majorité des cultivateurs manifestent leur "mécontentement" face aux "saccages" de leurs plantations par des bœufs appartenant à des Peuhls, population étrangère essentiellement constituée d’éleveurs.
MYA