La «Grand’messe» annoncée des frondeurs du Fpi, à Adzopé, le samedi 26 mars, n’a pas eu lieu. Les leaders de la fronde et leurs partisans, convoyés d’Abidjan, ont butté sur l’interdiction des autorités locales. La poignée de personnes, qui s’est rassemblée à la gare d’Adzopé, a été dispersée aussitôt par la Police. L’on signale un cas de blessure légère.
Selon les témoins, il était un peu plus de 11 h quand la délégation de l’ancien vice-président du Front populaire ivoirien, Sangaré Abou Drahamane, est arrivée à Adzopé. Le cortège s’ébranlant vers le lieu prévu pour la manifestation comprend une dizaine de véhicules parmi lesquels des 4X4. L’on note également la présence de mini-cars transportant de dizaines de jeunes gens. « Apparemment, ils ont été convoyés depuis Abidjan. Ils avaient des banderoles et certains étaient revêtus de T-shirt aux couleurs du Fpi », relève une source sur place.
Sur les lieux, Abou Drahamane Sangaré et ses collaborateurs échangent avec le commissaire de police pour lui réitérer leur volonté de tenir un meeting. « Les discussions n’ont pas duré. Au bout de quelques minutes, on a vu M. Sangaré et les autres repartir. Nous avons appris qu’ils se rendaient chez le préfet», a fait savoir un autre témoin.
En dépit de la campagne médiatique, la population d’Adzopé affichait une indifférence à l’égard du meeting. «On a annoncé un giga-meeting le samedi, mais à part quelques badauds, la population dans son ensemble vaquait tranquillement à ses occupations. A aucun moment, l’animation dans la ville n’a été perturbée. Les commerces étaient ouverts et les taxis circulaient normalement », soulignera notre interlocuteur.
Aux environs de 15 h, alors que l’on croyait les responsables partis, ils reviennent sur les lieux du meeting. Nouvelle altercation entre le commissaire de police et Sangaré Abou Drahamane. Ces échanges n’iront pas jusqu’à leur terme, nous apprend-on. Car la police fera usage de gaz lacrymogène pour disperser les personnes qui étaient en train de se rassembler malgré l’interdiction. Dans le cafouillage, les responsables quittent précipitamment les lieux. Cette fois, ils prennent la direction d’Abidjan.
L’échec de cette attitude de défiance à l’autorité vient ramener les frondeurs sur terre. Au lendemain de la décision de la justice se déclarant incompétente pour se prononcer sur les abus des adversaires d’Affi N’Guessan, nombreux étaient ceux qui s’étaient mis à rêver. Croyant que le vent tournait désormais en leur faveur. Ce qui vient de se passer à Adzopé vient rappeler que force reste à la loi.
César ébrokié
Selon les témoins, il était un peu plus de 11 h quand la délégation de l’ancien vice-président du Front populaire ivoirien, Sangaré Abou Drahamane, est arrivée à Adzopé. Le cortège s’ébranlant vers le lieu prévu pour la manifestation comprend une dizaine de véhicules parmi lesquels des 4X4. L’on note également la présence de mini-cars transportant de dizaines de jeunes gens. « Apparemment, ils ont été convoyés depuis Abidjan. Ils avaient des banderoles et certains étaient revêtus de T-shirt aux couleurs du Fpi », relève une source sur place.
Sur les lieux, Abou Drahamane Sangaré et ses collaborateurs échangent avec le commissaire de police pour lui réitérer leur volonté de tenir un meeting. « Les discussions n’ont pas duré. Au bout de quelques minutes, on a vu M. Sangaré et les autres repartir. Nous avons appris qu’ils se rendaient chez le préfet», a fait savoir un autre témoin.
En dépit de la campagne médiatique, la population d’Adzopé affichait une indifférence à l’égard du meeting. «On a annoncé un giga-meeting le samedi, mais à part quelques badauds, la population dans son ensemble vaquait tranquillement à ses occupations. A aucun moment, l’animation dans la ville n’a été perturbée. Les commerces étaient ouverts et les taxis circulaient normalement », soulignera notre interlocuteur.
Aux environs de 15 h, alors que l’on croyait les responsables partis, ils reviennent sur les lieux du meeting. Nouvelle altercation entre le commissaire de police et Sangaré Abou Drahamane. Ces échanges n’iront pas jusqu’à leur terme, nous apprend-on. Car la police fera usage de gaz lacrymogène pour disperser les personnes qui étaient en train de se rassembler malgré l’interdiction. Dans le cafouillage, les responsables quittent précipitamment les lieux. Cette fois, ils prennent la direction d’Abidjan.
L’échec de cette attitude de défiance à l’autorité vient ramener les frondeurs sur terre. Au lendemain de la décision de la justice se déclarant incompétente pour se prononcer sur les abus des adversaires d’Affi N’Guessan, nombreux étaient ceux qui s’étaient mis à rêver. Croyant que le vent tournait désormais en leur faveur. Ce qui vient de se passer à Adzopé vient rappeler que force reste à la loi.
César ébrokié