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Politique Publié le samedi 2 avril 2016 | Notre Voie

N’Da édoukou Bernhardt, S.N Fpi : « Pour la crise au Fpi, l’espoir demeure »

Dans cette interview qu’il nous a accordée, N’Da Edoukou Bernhardt, secrétaire national du Fpi chargé de la région de l’Indenié-Djuablin, parle des futures élections générales, de la présidentielle de 2020, de la libération de Gbagbo et de la crise au Fpi.


Notre Voie : Comment se porte le Fpi dans l’Indenié-Djuablin ?
N’Da Edoukou Bernhardt : Jusque là, nous avions trois fédérations dans notre région. Il s’agit des fédérations d’Abengourou, Bettié et Agnibilékrou. Depuis la crise au sein du parti, en dehors de celle de Bettié qui continue de fonctionner, les autres étaient en agonie. En prévision des élections de 2020, sur ma proposition, au niveau du secrétariat, nous avons décidé de scinder la fédération d’Abengourou en trois. Nous avons désormais Abengourou 1 composée des sous-préfectures de Yakassé-Feyassé, Amélékia et Aniassué. Abengourou 2 qui regroupe la commune et la sous-préfecture, Abengourou 3, les sous-préfectures de Zaranou, Niablé et Ebilassokro. Je serai aidé dans ma tâche par Anini Antoine (ex-fédéral Fpi de Bettié, ndlr) qui vient d’avoir une promotion au niveau du parti en montant au secrétariat général. Il va m’aider à redynamiser ces fédérations. Il faut revisiter les populations en leur donnant de l’espoir. Car nous sommes dans la posture de 1990. Nous avons les hommes qu’il faut sur le terrain. Par exemple, à Bettié, l’adjoint d’Anini Antoine qui gère au quotidien le parti sur le terrain sera titularisé au poste de secrétaire fédéral. Les trois fédérations d’Abengourou seront bien gérées tout comme celle d’Agnibilékrou. Mais au-delà, les sections seront multipliées ainsi que les bases afin que nous soyons proches des militants.

N.V : Avec cette crise qui secoue le Fpi depuis quelques années, pensez-vous travailler dans la quiétude sur le terrain ?
N.E.B : C’est vraiment malheureux. Parce que, au fur et à mesure que nous avançons, les positions restent toujours tranchées. Mais c’est cela aussi les partis politiques. Le Fpi vit une crise inhabituelle même si le parti a déjà traversé des crises. Le président Laurent Gbagbo est à l’extérieur. Aujourd’hui, notre priorité, qu’on soit du coté d’Affi N’Guessan ou d’Abou Drahamane Sangaré, c’est de travailler pour la libération de Gbagbo, de tous les prisonniers politique et surtout pour l’unité de notre parti. Il faut qu’on fasse tout pour que Laurent Gbagbo soit libéré et revienne au pays. Notre priorité, c’est de nous unir pour que le Fpi revienne au pouvoir. Il faut que le Fpi revienne au pouvoir pour le bien-être des populations vivant en Côte d’Ivoire. Malheureusement, nos camarades de l’autre coté sont toujours intraitables. Leur position reste toujours tranchée. Je rappelle que cela fait un an qu’Affi demande à rencontrer Sangaré mais en vain. Abou Drahmane Sangaré refuse de rencontrer Affi N’Guessan. Mais l’espoir demeure puisse que d’ici quelque temps tout ira pour le mieux. Parce qu’on ne peut pas rester dans cette crise éternellement. On espère d’ici là que chacun mettra de l’eau dans son vin pour qu’on se retrouve. On est obligé de faire revivre le parti. Le Fpi ne doit pas mourir. Il doit exister au-delà de nos divergences.

N.V : Dans les perspectives des élections à venir, quel appel avez-vous à lancer aux militants Fpi d’Abengourou ?
N.E.B : Le Fpi a remporté toutes les élections législatives en 2000. En 2011, nous n’avons pas pris part aux élections. Cependant, un parti sérieux ne peut pas se permettre de rater continuellement des échéances électorales. Nous avons donc décidé d’aller aux élections. La preuve, Affi N’Guessan a été candidat à l’élection présidentielle de 2015. Nous aurons également des candidats aux élections législatives, municipales et aux conseils régionaux. Je demande à nos camarades de l’autre côté de tout faire pour qu’on puisse s’entendre au niveau de la base. Si au niveau du sommet, les grands n’arrivent pas à s’accorder ; nous allons faire une tournée pour demander aux militants de base de s’entendre. Car le salut du Fpi passe par les députés qu’on aura en décembre 2016 à l’hémicycle.

Interview réalisée par
Jean Goudalé
à Abengourou
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