Cadre du Pdci-Rda, parti octogénaire, Dr Philippe Kouadio, à travers cet entretien, qu’il nous a accordé en marge des festivités de « Paquinou du Bélier 2016 » a Yamoussoukro, attire l’attention de la direction de son parti, sur ce qui serait fatal pour elle, dans le choix des candidats aux prochaines législatives en Côte d’Ivoire.
.L’autre fait marquant cette année, c’est les législatives et le référendum à venir, quelles sont vos analyses pour les éventuels candidats, surtout ceux du PDCI-RDA ?
Pour ces échéances à venir surtout, pour les législatives. Il est important pour nous, cadres du PDCI, de se retrouver très rapidement, voir dans quelles perspectives, nous allons aborder, ce scrutin. Afin d’éviter les erreurs des législatives de 2011. Où nous avons perdu, les deux postes de député en commune. Je veux dire, que le délégué Départemental, qui est l’actuel maire de la commune de Yamoussoukro, comme il le fait d’habitude, invite l’ensemble des cadres et élus, PDCI bien sûr, du département ainsi que les secrétaires de section et présidents de comité de base, à une très grande concertation. Et voir le mode de désignation de nos candidats à ces joutes électorales. A mon avis, cela va éviter les dispersions de nos voix. Vous savez en 2011, les voix des candidats désignés du PDCI et celles du duo Baba Sylla –Ekonde Monique combinées dépassaient largement celles du RDR.
Que préconisez-vous concrètement pour éviter le désordre, cette fois –ci?
Il serait intéressant de permettre à tous les cadres qui veulent se présenter, de le faire. C’est-à- dire réceptionner tous les dossiers, de candidature au niveau de la délégation départementale. Après, organiser une sorte de primaire à l’américaine, en soumettant ces candidatures à la base. Cela sur une semaine. Les résultats sortis de ces consultations vont permettre à tous, d’être situé sur nos chances, lors des prochaines législatives. Sans cela. Nous allons commettre les mêmes erreurs du passé. Et on ira de regret en regret, cela durant cinq(5) ans. Aujourd’hui, la donne politique à changer. Ce n’est plus les militants des années 60 ni de 80. A qui on imposait des candidats. Un point, c’est tout. 70% de l’électoral est jeune aujourd’hui. Nous sommes à l’heure des réseaux sociaux. Tout se faire à partir de Facebook et Twitter. Si on veut imposer les décisions de la haut, je ne crois pas, si on pourra s’en sortir. Il faut soumettre les candidatures au peuple souverain. Qui est pour nous, nos militants. Et les militants décideront du choix de leurs représentants à l’Assemblée Nationale. C’est mon avis.
Quel appel donc, aux premiers responsables du Pdci-Rda, parti octogénaire du département ?
C’est de leur dire, d’être plus vigilant et démocrate, dans le choix des candidats. Parce que choisir un candidat ou des candidats qui n’ont pas l’onction de plus de la moitié de nos militants, c’est aller directement dans le mur et faire perdre des sièges au parti à l’hémicycle. L’alternance tant attendue en 2020, commence par ces législatives d’octobre ou de novembre prochain. Nous n’avons pas droit à l’erreur, cette année. Yamoussoukro est le bastion du PDCI, il doit le demeurer toujours. Pour ce faire, nous devons rafler les trois postes. Cela, dans la paix et l’union des filles et fils du département.
Le « Paquinou régional », cette année à Yamoussoukro, quelle appréciation?
C’est une idée très géniale qu’a eu le conseil régional du Bélier. D’abord, parce que cette fête permet de réunir dans une localité de notre région, chaque année, les filles et fils de cette région. Ensuite, c’est une occasion de brassage culturel. Ce qui est intéressant, cette fête donne au peuple Baoulé de se rapprocher de leurs tuteurs des zones forestières de la Côte d’Ivoire en vue de sceller des alliances. Pour dire que nous sommes tous frères et sœurs. Pour le développement de la Côte d’Ivoire. Cela dans l’union et dans la discipline. En fin, l’idée de rassembler, toutes ces ethnies sur un même lieu, surtout dans la ville natale du père-fondateur de la Côte d’Ivoire moderne est à saluer.
Diallo Harry
.L’autre fait marquant cette année, c’est les législatives et le référendum à venir, quelles sont vos analyses pour les éventuels candidats, surtout ceux du PDCI-RDA ?
Pour ces échéances à venir surtout, pour les législatives. Il est important pour nous, cadres du PDCI, de se retrouver très rapidement, voir dans quelles perspectives, nous allons aborder, ce scrutin. Afin d’éviter les erreurs des législatives de 2011. Où nous avons perdu, les deux postes de député en commune. Je veux dire, que le délégué Départemental, qui est l’actuel maire de la commune de Yamoussoukro, comme il le fait d’habitude, invite l’ensemble des cadres et élus, PDCI bien sûr, du département ainsi que les secrétaires de section et présidents de comité de base, à une très grande concertation. Et voir le mode de désignation de nos candidats à ces joutes électorales. A mon avis, cela va éviter les dispersions de nos voix. Vous savez en 2011, les voix des candidats désignés du PDCI et celles du duo Baba Sylla –Ekonde Monique combinées dépassaient largement celles du RDR.
Que préconisez-vous concrètement pour éviter le désordre, cette fois –ci?
Il serait intéressant de permettre à tous les cadres qui veulent se présenter, de le faire. C’est-à- dire réceptionner tous les dossiers, de candidature au niveau de la délégation départementale. Après, organiser une sorte de primaire à l’américaine, en soumettant ces candidatures à la base. Cela sur une semaine. Les résultats sortis de ces consultations vont permettre à tous, d’être situé sur nos chances, lors des prochaines législatives. Sans cela. Nous allons commettre les mêmes erreurs du passé. Et on ira de regret en regret, cela durant cinq(5) ans. Aujourd’hui, la donne politique à changer. Ce n’est plus les militants des années 60 ni de 80. A qui on imposait des candidats. Un point, c’est tout. 70% de l’électoral est jeune aujourd’hui. Nous sommes à l’heure des réseaux sociaux. Tout se faire à partir de Facebook et Twitter. Si on veut imposer les décisions de la haut, je ne crois pas, si on pourra s’en sortir. Il faut soumettre les candidatures au peuple souverain. Qui est pour nous, nos militants. Et les militants décideront du choix de leurs représentants à l’Assemblée Nationale. C’est mon avis.
Quel appel donc, aux premiers responsables du Pdci-Rda, parti octogénaire du département ?
C’est de leur dire, d’être plus vigilant et démocrate, dans le choix des candidats. Parce que choisir un candidat ou des candidats qui n’ont pas l’onction de plus de la moitié de nos militants, c’est aller directement dans le mur et faire perdre des sièges au parti à l’hémicycle. L’alternance tant attendue en 2020, commence par ces législatives d’octobre ou de novembre prochain. Nous n’avons pas droit à l’erreur, cette année. Yamoussoukro est le bastion du PDCI, il doit le demeurer toujours. Pour ce faire, nous devons rafler les trois postes. Cela, dans la paix et l’union des filles et fils du département.
Le « Paquinou régional », cette année à Yamoussoukro, quelle appréciation?
C’est une idée très géniale qu’a eu le conseil régional du Bélier. D’abord, parce que cette fête permet de réunir dans une localité de notre région, chaque année, les filles et fils de cette région. Ensuite, c’est une occasion de brassage culturel. Ce qui est intéressant, cette fête donne au peuple Baoulé de se rapprocher de leurs tuteurs des zones forestières de la Côte d’Ivoire en vue de sceller des alliances. Pour dire que nous sommes tous frères et sœurs. Pour le développement de la Côte d’Ivoire. Cela dans l’union et dans la discipline. En fin, l’idée de rassembler, toutes ces ethnies sur un même lieu, surtout dans la ville natale du père-fondateur de la Côte d’Ivoire moderne est à saluer.
Diallo Harry
