Quatre petites compagnies de téléphonie mobile de Côte d’Ivoire, sur les sept que compte le pays, ont perdu leurs licences d’exploitation faute d’avoir payé l’Etat, a annoncé lundi l’instance de régulation (ARTCI).
Ces quatre petites compagnies, qui ne représentaient ensemble que 4,2% du marché ivoirien, avec un million d’abonnés, cumulaient "80 milliards de francs CFA" (122 millions d’euros) de dette envers l’Etat ivoirien, selon l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire.
La compagnie libanaise Comium, la société GreenN appartenant à un fonds d’investissement libyen, les groupes ivoiriens Niamoutié télecom (Café mobile) et Warid Côte d’Ivoire, "n’ont pu faire face à leurs obligations financières vis-à-vis de l’Etat" pour la délivrance des licences d’exploitation, a déploré Bilé Diéméléou, directeur de l’ARTCI.
L’ARTCI reproche également à ces compagnies, qui détiennent les licences depuis 2001, d’être "restées marginales en termes de production et de développement de marché".
Les trois principaux opérateurs du marché ivoirien sont le groupe français
Orange, le sud-africain MTN et le groupe ivoiro-saoudien Atlantique télécom.
L’arrivée d’un quatrième opérateur (en plus des trois restants après le retrait des licences) est annoncée en vue de combler le vide et d’atteindre un objectif de couverture de la population de "100% pour la téléphonie et de 50% en 2017 pour l’internet", selon l’ARTCI.
En Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique francophone, le nombre d’abonnés de la téléphonie mobile est passé de 16 millions à près de 25 millions en trois ans, de 2012 à 2015. Pendant cette période, le nombre d’abonnés à internet a explosé, passant de 200.000 à huit millions.
MTN et Orange ont renouvelé, en décembre 2015, leur licence d’exploitation de téléphonie mobile pour 15 ans, en versant respectivement des acomptes de 75 milliards de FCFA (115 millions d’euros) et 50 milliards de FCFA (76 millions d’euros) à l’Etat ivoirien sur les 100 milliards (150 millions) exigés.
La téléphonie mobile représente 8% du PIB ivoirien et le secteur est l’un des plus gros employeurs du pays.
ck/jlb/de
Ces quatre petites compagnies, qui ne représentaient ensemble que 4,2% du marché ivoirien, avec un million d’abonnés, cumulaient "80 milliards de francs CFA" (122 millions d’euros) de dette envers l’Etat ivoirien, selon l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire.
La compagnie libanaise Comium, la société GreenN appartenant à un fonds d’investissement libyen, les groupes ivoiriens Niamoutié télecom (Café mobile) et Warid Côte d’Ivoire, "n’ont pu faire face à leurs obligations financières vis-à-vis de l’Etat" pour la délivrance des licences d’exploitation, a déploré Bilé Diéméléou, directeur de l’ARTCI.
L’ARTCI reproche également à ces compagnies, qui détiennent les licences depuis 2001, d’être "restées marginales en termes de production et de développement de marché".
Les trois principaux opérateurs du marché ivoirien sont le groupe français
Orange, le sud-africain MTN et le groupe ivoiro-saoudien Atlantique télécom.
L’arrivée d’un quatrième opérateur (en plus des trois restants après le retrait des licences) est annoncée en vue de combler le vide et d’atteindre un objectif de couverture de la population de "100% pour la téléphonie et de 50% en 2017 pour l’internet", selon l’ARTCI.
En Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique francophone, le nombre d’abonnés de la téléphonie mobile est passé de 16 millions à près de 25 millions en trois ans, de 2012 à 2015. Pendant cette période, le nombre d’abonnés à internet a explosé, passant de 200.000 à huit millions.
MTN et Orange ont renouvelé, en décembre 2015, leur licence d’exploitation de téléphonie mobile pour 15 ans, en versant respectivement des acomptes de 75 milliards de FCFA (115 millions d’euros) et 50 milliards de FCFA (76 millions d’euros) à l’Etat ivoirien sur les 100 milliards (150 millions) exigés.
La téléphonie mobile représente 8% du PIB ivoirien et le secteur est l’un des plus gros employeurs du pays.
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