C’est officiel. Comium CI, Oricel CI (GreenN), Niamoutié Télécom (Café mobile), Warid Telecom ne font plus partie du marché de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire. L’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) leur a notifié le retrait définitif de licences d’exploitation pour l’exploitation d’un réseau de télécommunication mobile cellulaire terrestre, depuis le mardi 29 mars 2016. Par conséquent, les abonnés de ces réseaux ne peuvent plus émettre ni recevoir d’appels des autres réseaux de téléphonie mobile. Cependant, un délai de 30 jours est accordé aux opérateurs défaillants, à compter du jour de la notification, pour maintenir les services fournis aux abonnés exclusivement sur leurs réseaux. « Les consommateurs de ces réseaux ne peuvent qu’utiliser leur crédit en intra connexion, l’interconnexion avec les autres réseaux de téléphonie mobile ayant été désactivée. En plus, ces opérateurs ont l’obligation, dès la notification, d’arrêter immédiatement la commercialisation de leurs produits (cartes SIM, recharges, etc.) et les populations sont tenues de ne plus les acheter », a fait savoir, Bilé Diéméléou, directeur général de l’ARTCI, ce 04 avril, au cours d’une conférence de presse co-animée avec le président du Conseil de Régulation, Lémassou Fofana, au siège de la structure, à Marcory. Pour Bilé Diéméléou, plusieurs manquements « continus et persistants » aux obligations de cahier des charges ont favorisé cette décision. A l’en croire, ces quatre opérateurs restent devoir à l’Etat ivoirien plus de 80 milliards de FCFA. « Ils n’ont pu faire face à leurs obligations financières vis-à-vis de l’Etat ivoirien, les mises en demeure faites sont restées sans suite », a-t-il révélé.
En plus, le directeur de l’ARTCI a souligné que les obligations financières contenues dans les différents cahiers de charge n’ont également pas été respectées. A savoir, la redevance de régulation ; la redevance d’utilisation de fréquences ; la redevance d’utilisation des ressources de numérotation ; la contribution à la recherche, à la formation et à la normalisation en matière de télécommunication/TIC ; les charges d’interconnexion avec les autres opérateurs. Au niveau technique, le directeur de l’ARTCI a révélé que les activités des quatre opérateurs sont restées « marginales » en termes de production et de développement du marché. « Warid n’a jamais démarré ses activités plus de 9 ans après la délivrance de sa licence alors qu’il ne disposait que de deux ans pour le faire. Quant à Niamoutié Télécom, il n’a déployé son réseau 2G qu’à Abidjan et Abengourou. Il a cessé toute activité quelques mois après son lancement », a-t-il précisé. Par ailleurs, le directeur général de l’ARTCI a souligné que la décision de retrait des licences a aussi été motivée par la volonté du gouvernement de restreindre le marché de la téléphonie mobile à quatre opérateurs afin d’améliorer la qualité de service et de couverture du territoire national. Un appel d’offres sera donc lancé pour l’attribution de la 4ème licence. A ce sujet, Bilé Diéméléou a fait savoir que des dispositions seront prises dans le cahier des charges du 4ème opérateur qui sera établi, afin d’encourager le recrutement des employés mis au chômage. « Nous allons encourager et faire en sorte que ces employés, qui ont déjà une expérience dans ce secteur, soient les premiers à être recrutés par le quatrième opérateur », a-t-il déclaré.
Sogona Sidibé
En plus, le directeur de l’ARTCI a souligné que les obligations financières contenues dans les différents cahiers de charge n’ont également pas été respectées. A savoir, la redevance de régulation ; la redevance d’utilisation de fréquences ; la redevance d’utilisation des ressources de numérotation ; la contribution à la recherche, à la formation et à la normalisation en matière de télécommunication/TIC ; les charges d’interconnexion avec les autres opérateurs. Au niveau technique, le directeur de l’ARTCI a révélé que les activités des quatre opérateurs sont restées « marginales » en termes de production et de développement du marché. « Warid n’a jamais démarré ses activités plus de 9 ans après la délivrance de sa licence alors qu’il ne disposait que de deux ans pour le faire. Quant à Niamoutié Télécom, il n’a déployé son réseau 2G qu’à Abidjan et Abengourou. Il a cessé toute activité quelques mois après son lancement », a-t-il précisé. Par ailleurs, le directeur général de l’ARTCI a souligné que la décision de retrait des licences a aussi été motivée par la volonté du gouvernement de restreindre le marché de la téléphonie mobile à quatre opérateurs afin d’améliorer la qualité de service et de couverture du territoire national. Un appel d’offres sera donc lancé pour l’attribution de la 4ème licence. A ce sujet, Bilé Diéméléou a fait savoir que des dispositions seront prises dans le cahier des charges du 4ème opérateur qui sera établi, afin d’encourager le recrutement des employés mis au chômage. « Nous allons encourager et faire en sorte que ces employés, qui ont déjà une expérience dans ce secteur, soient les premiers à être recrutés par le quatrième opérateur », a-t-il déclaré.
Sogona Sidibé