Au terme de sa tournée dans la region du Bélier, dimanche, Tilkouété Dah Sansan, président du Bureau exécutif national du Rassemblement des jeunes républicains, s’est confié à L’Expression. Il a notamment évoqué les raisons de cette mission, la grogne des jeunes républicains et la présidence du parti
L’Expression-mercredi 6 avril 2015
Quelles sont les raisons de la tournée que vous venez d’effectuer ?
Cette tournée, d’abord pour repondre aux exigences du moment et ensuite pour repondre à la décision du secretariat général de faire de toute la Côte d’Ivoire pour porter des messages forts de rassemblement, d’engagement et de sensibilisation.
Pouvez-nous faire la typologie des griefs formulés par les jeunes républicains ?
Il faut commencer par ce qui est devenu plus ou moins un refrain dans une chanson, c’est la question de l’emploi des jeunes, l’insertion professionnelle de la jeunesse. C’est la première préoccupation qui est posée avec acuitée. La deuxième, c’est l’écart, la distance entre les cadres et la jeunesse. Les jeunes estiment qu’ils sont là juste pour les élections, les besoins de la cause politique et après, ils ne voient plus les cadres. Troisème préoccupation de la jeunesse, c’est une lecture objective de l’avenir de la Côte d’Ivoire, l’avenir politique avec les sujets brûlants du moment, le Rhdp.
Leurs arguments de démobilisation vous ont-ils convaincu ?
Dire que les arguments des jeunes m’ont convaincu où pas, cela m’amène forcement à faire une concession qui consiste à comprendre les préoccupations des jeunes notamment la question de l’emploi qui est très reccurente. Mais, je l’ai toujours dit, je ne suis pas d’accord que les jeunes continuent de dire que le président de la République et le gouvernement n’ont rien fait. C’est ceux qui n’ont pas encore eu du travail qui soutiennent qu’Alassane Ouatara n’a rien fait. Je leur ai dit que je ne suis pas d’accord qu’on dise que les jeunes n’ont rien eu. Autant qu’ils sont, ils ont des voisins qui travaillent et partout où j’ai posé la question, il n’y a pas eu un seul doigt levé pour me dire j’en connais. Si donc dans votre entourage, un système est mis en place pour fonctionner, s’il y a certain nombre d’entre vous qui bénéficie de ce système, ayez le courage de dire que oui le système fonctionne mais certainement que mon tour n’est pas encore arrivé. Je demande à ceux qui se plaingnent de patienter, leur tour arrive. Le président de la République a pris le pouvoir dans des conditions extrêment difficiles.
Qu’attendez-vous de ces jeunes ?
Nous voulons une jeunesse à l’image de notre mentor, Alassane Ouattara. Qui dit Alassane Ouattara dit resposabilité, conscience, travail, assuidité, compétence. Nous rêvons d’une jeunesse responsable, compétente qui saura faire la différence entre toutes les matières qui vont se poser à elle.
Quelles suggestions ferez-vous à la direction du parti pour que les cadres s’intéressent davantage à la situation des jeunes ?
Ce qui divise beaucoup plus, ce sont les problèmes de leadership dans les regions. Je me suis rendu compte que partout en Côte d’Ivoire où il y a des problèmes au niveau du Rjr, ce sont deux ou trois jeunes qui sont carrément rangés derrière deux ainés ou leaders qui sont opposés dans la region. Quand c’est comme ça, c’est forcement difficile. Je n’ai manqué de dire à certains jeunes qu’au lieu de prier pour eux-mêmes, ils prient pour que l’ainé puisse en avoir davantage.
Depuis six ans le RDR n’a pas de président charismatique à sa tête comme le président Alassane Ouattara. Cela peut-il aussi expliquer la démobilisation des jeunes qui ne s’identifient pas à un leader ?
A quoi sert un président de parti ? C’est assurer le bon fonctionnement des services. Le Rdr depuis sa création jusqu’à ce jour n’ pas perdu sa place de leadership en tant que parti politique. Nous n’avons de problème avec notre direction qui travaille de façon cohérente et en synergie.
Le parti unifié est-il, à votre avis, un marché de dupes entre le RDR et le PDCI ?
Non ! Regardez bien et rendez-vous compte qu’Alassane Ouattara n’échoue jamais. S’il est arrivé à la conclusion que nous devons aller au parti unifié, c’est après moults reflexions et c’est une reflexion murie. Le parti unifié est une certitude. Pensez-vous une seule seconde qu’Alassane Ouattara avec tout ce qu’il a réalisé comme prouesse, avec l’appui des investisseurs, la création des entreprises, la confiance mondiale dont bénéficie la Côte d’Ivoire aujourd’hui, serez-vous d’accord que le président de la République, après son second mandat, s’éclipse et laisse la Côte d’Ivoire sans tête et sans donner la moindre orientation qui aille dans le sens de se vision et qui assure la continuité de sa pensée? Avant qu’il ne quitte le pouvoir, il faut qu’il pose les actes de la continuation de ses pensées qui sont d’ailleurs très bien perçues par les Ivoiriens et qui accueillent l’adhésion totale de toute la jeunesse.
Traoré Yacouba Diarra
L’Expression-mercredi 6 avril 2015
Quelles sont les raisons de la tournée que vous venez d’effectuer ?
Cette tournée, d’abord pour repondre aux exigences du moment et ensuite pour repondre à la décision du secretariat général de faire de toute la Côte d’Ivoire pour porter des messages forts de rassemblement, d’engagement et de sensibilisation.
Pouvez-nous faire la typologie des griefs formulés par les jeunes républicains ?
Il faut commencer par ce qui est devenu plus ou moins un refrain dans une chanson, c’est la question de l’emploi des jeunes, l’insertion professionnelle de la jeunesse. C’est la première préoccupation qui est posée avec acuitée. La deuxième, c’est l’écart, la distance entre les cadres et la jeunesse. Les jeunes estiment qu’ils sont là juste pour les élections, les besoins de la cause politique et après, ils ne voient plus les cadres. Troisème préoccupation de la jeunesse, c’est une lecture objective de l’avenir de la Côte d’Ivoire, l’avenir politique avec les sujets brûlants du moment, le Rhdp.
Leurs arguments de démobilisation vous ont-ils convaincu ?
Dire que les arguments des jeunes m’ont convaincu où pas, cela m’amène forcement à faire une concession qui consiste à comprendre les préoccupations des jeunes notamment la question de l’emploi qui est très reccurente. Mais, je l’ai toujours dit, je ne suis pas d’accord que les jeunes continuent de dire que le président de la République et le gouvernement n’ont rien fait. C’est ceux qui n’ont pas encore eu du travail qui soutiennent qu’Alassane Ouatara n’a rien fait. Je leur ai dit que je ne suis pas d’accord qu’on dise que les jeunes n’ont rien eu. Autant qu’ils sont, ils ont des voisins qui travaillent et partout où j’ai posé la question, il n’y a pas eu un seul doigt levé pour me dire j’en connais. Si donc dans votre entourage, un système est mis en place pour fonctionner, s’il y a certain nombre d’entre vous qui bénéficie de ce système, ayez le courage de dire que oui le système fonctionne mais certainement que mon tour n’est pas encore arrivé. Je demande à ceux qui se plaingnent de patienter, leur tour arrive. Le président de la République a pris le pouvoir dans des conditions extrêment difficiles.
Qu’attendez-vous de ces jeunes ?
Nous voulons une jeunesse à l’image de notre mentor, Alassane Ouattara. Qui dit Alassane Ouattara dit resposabilité, conscience, travail, assuidité, compétence. Nous rêvons d’une jeunesse responsable, compétente qui saura faire la différence entre toutes les matières qui vont se poser à elle.
Quelles suggestions ferez-vous à la direction du parti pour que les cadres s’intéressent davantage à la situation des jeunes ?
Ce qui divise beaucoup plus, ce sont les problèmes de leadership dans les regions. Je me suis rendu compte que partout en Côte d’Ivoire où il y a des problèmes au niveau du Rjr, ce sont deux ou trois jeunes qui sont carrément rangés derrière deux ainés ou leaders qui sont opposés dans la region. Quand c’est comme ça, c’est forcement difficile. Je n’ai manqué de dire à certains jeunes qu’au lieu de prier pour eux-mêmes, ils prient pour que l’ainé puisse en avoir davantage.
Depuis six ans le RDR n’a pas de président charismatique à sa tête comme le président Alassane Ouattara. Cela peut-il aussi expliquer la démobilisation des jeunes qui ne s’identifient pas à un leader ?
A quoi sert un président de parti ? C’est assurer le bon fonctionnement des services. Le Rdr depuis sa création jusqu’à ce jour n’ pas perdu sa place de leadership en tant que parti politique. Nous n’avons de problème avec notre direction qui travaille de façon cohérente et en synergie.
Le parti unifié est-il, à votre avis, un marché de dupes entre le RDR et le PDCI ?
Non ! Regardez bien et rendez-vous compte qu’Alassane Ouattara n’échoue jamais. S’il est arrivé à la conclusion que nous devons aller au parti unifié, c’est après moults reflexions et c’est une reflexion murie. Le parti unifié est une certitude. Pensez-vous une seule seconde qu’Alassane Ouattara avec tout ce qu’il a réalisé comme prouesse, avec l’appui des investisseurs, la création des entreprises, la confiance mondiale dont bénéficie la Côte d’Ivoire aujourd’hui, serez-vous d’accord que le président de la République, après son second mandat, s’éclipse et laisse la Côte d’Ivoire sans tête et sans donner la moindre orientation qui aille dans le sens de se vision et qui assure la continuité de sa pensée? Avant qu’il ne quitte le pouvoir, il faut qu’il pose les actes de la continuation de ses pensées qui sont d’ailleurs très bien perçues par les Ivoiriens et qui accueillent l’adhésion totale de toute la jeunesse.
Traoré Yacouba Diarra